Pour Marc Bergeron, M.D., hémato-oncologue au CHU de Québec, son décès prouve paradoxalement l'inutilité de cette loi sur l'euthanasie :
« Raymond Gravel est décédé ce matin [le 11 août 2014] d'un cancer du poumon métastatique. Il était connu du grand public pour son franc-parler et ses prises de position controversées à l'intérieur de l'Église catholique. Il avait milité entre autres pour le projet de loi 52 qui introduit l'euthanasie au Québec. Selon ses propres paroles, il n'avait pas peur de la mort, mais il craignait de souffrir de son cancer. Il est mort dignement, entouré de personnes aimantes et dévouées qui lui ont prodigué de bons soins palliatifs de qualité tout au long de sa maladie qui a duré un an. Cet exemple illustre bien la situation de milliers de Québécois qui partagent chaque année le même sort que Raymond Gravel et qui sont soignés de façon exemplaire jusqu'à la mort naturelle, sans nécessité d'accélérer celle-ci. C'est une démonstration franche de l'inutilité de l'introduction de l'euthanasie nommée « aide médicale à mourir » dans le projet de loi 52 qui a été voté au parlement du Québec le 5 juin. Les tribunaux du Québec et du Canada vont se prononcer dans les prochains mois sur la constitutionnalité de cette loi. »
Publié dans Le Soleil, chronique Opinion le 14 août 2014
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Monsieur Gravel et sa critique (peu chrétienne) des opposants à l'imposition du cours ECR
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