Pauline Marois, alors Ministre de l'Éducation, déclarait le 26 mars 1997 à l'Assemblée nationale :
[1] Journal des débats, 26 mars 1997, Déclaration ministérielle de la Ministre de l’Éducation à l’Assemblée nationale, http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/35-2/journal-debats/19970326/6771.html
« L'école publique se doit donc de respecter le libre choix ou le libre refus de la religion, cela fait partie des libertés démocratiques. »
« Le libre choix entre l'enseignement moral et l'enseignement religieux catholique et protestant continuera d'être offert, en conformité avec la Charte québécoise des droits et libertés. »
« Cette école devra être capable d'offrir le libre choix aux parents qui la fréquenteront... c'est-à-dire aux parents des enfants qui la fréquenteront, soit la possibilité d'une formation religieuse catholique, protestante ou une formation morale. »
« Je répète, M. le Président, que l'école publique doit respecter le libre choix comme le libre refus de la religion qu'expriment les parents. » 1
[1] Journal des débats, 26 mars 1997, Déclaration ministérielle de la Ministre de l’Éducation à l’Assemblée nationale, http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/35-2/journal-debats/19970326/6771.html
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3 commentaires:
Pauline Marois a bel et bien dit cela. Mais Pauline Marois est une parlementaire, au sens étymologique: le mot "parlementaire" tire son origine de la conjonction de 2 verbes: parler et ... mentir.
Été 1995. Le secret de polichinelle : un référendum est imminent. Avant de l'annoncer et de dévoiler sa question référendaire « astucieuse », Jacques Parizeau en vient à un cheveu de faire échouer sa cause. Il fait une remarque arrogante en privé, à l'occasion d'une rencontre à huis clos avec les quinze ambassadeurs de l'Union européenne, en poste au Canada. Les diplomates voulaient que Parizeau les informe sur le référendum à venir, et sur les divers scénarios possibles. N'étant pas homme à laisser passer un repas en distinguée compagnie ou de rater l'occasion de pontifier, Parizeau se montre tout ce qu'il y a de plus candide et confie aux Européens qu'un vote pour le Oui serait un vote irrévocable pour la séparation du Québec. Il n'est pas question d'un partenariat renouvelé ni de quelque étape intermédiaire. Il ajoute avec désinvolture que les Québécois qui vont voter pour le Oui seront comme des homards dans une trappe à homards : une fois entrés dans la cage, ils seront incapables d'en sortir, quels que soient leurs efforts. Une remarque révélatrice...
En lisant ces citations de Mme Marois, on se rend compte que la cage à homards de ce gouvernement ne s'est pas enclencher pour le référendum mais que ce fut le cas pour la déconfessionnalisation des commissions scolaires.
Gardez votre foi, Québécois, nous autres en France sommes récemment passés dans le Bloc de l'Est ! Les croix ont été interdites il y a plus de 100 ans lors de la loi sur les Congrégations (elle les interdisait tout simplement). La France ni l'Europe ne sont de bons exemples pour ça donc ne tombez pas dans le panneau de la mode.
Voyez la dialectique marxiste dans sa splendeur: retirer un crucifix n'est pas un libre choix, il y a choix quand il y a proposition. S'il n'y a plus rien sur le mur, il n'y a plus choix.
Quant à nous, nous avons le libre choix de refuser l'ordre moral antireligieux et de garder la religion de nos pères, et de la proposer à nos enfants. Ils feront leur choix. ;-)
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