mardi 2 octobre 2012

Truthland répond à la vidéo Gasland (m-à-j)

Mise à jour du 2 octobre

D'après un sondage récent, 69 % des Québécois s'opposent à l'exploitation du gaz de schiste, mais 62 % d'entre eux ne croient pas qu'il est préférable que le gaz naturel soit acheté de l'Ouest canadien plutôt que d'être produit au Québec.

Or le gaz naturel est de plus en plus du gaz de schiste... «Les procédés d'extractions peuvent différer, mais dans tous les cas, la molécule recherchée est le CH4, soit celle du méthane, qui compose 95 % du gaz naturel », a indiqué le président de l'Association québécoise des fournisseurs de services pétroliers et gaziers (AFSPG), Mario Lévesque.

« Alors que nous consommons déjà chez nous du gaz naturel provenant de formations non conventionnelles [du gaz de roche mère (dit de schiste), grisou (gaz de charbon) et gaz compact] de l'Ouest canadien et que notre distributeur, Gaz Métro, envisage d'importer d'importantes quantités de gaz naturel provenant de sources non conventionnelles des États-Unis [les prix étant extrêmement favorables vu l'abondance de la ressource], n'est-il pas opportun de discuter des faits et des moyens par lesquels nous pouvons envisager le développement durable de cette industrie sur notre territoire et de créer des emplois chez nous plutôt que de les exporter aux États-Unis ? » a conclu M. Lévesque.



Gasland est une vidéo qui agit sur les peurs quant à l'exploitation des gaz de schiste. Radio-Canada en a diffusé de large extraits. La société d'État en a, en outre, parlé à plusieurs reprises. Des écoles ont diffusé la vidéo à leurs élèves captifs.

Alors pour animer vos classes et qu'il y ait un vrai débat, un reportage doublé en français qui prend le contre-pied de la vidéo que les médias québécois ont promue. On y parle de Dimock ce hameau où s'était rendue l'équipe de Découverte de la SRC. On y verra un point de vue très différent de celui de la société d'État canadienne.



Réalisé simplement sans grands moyens, ce petit film vaut largement 32 minutes de votre temps pour vous faire une autre opinion sur les gaz de schiste.

Il était une fois une enseignante de Pennsylvanie, elle a vu Gasland. Elle a eu peur pour ses enfants, pour sa ferme, pour ses animaux. Alors elle a voulu vérifier le bien fondé de Gasland. Elle a parcouru les États-Unis, caméra au poing, pour rencontrer des géologues, des écologistes, des responsables publics de l'environnement, des gaziers... Elle a découvert que le film de Josh Fox était un mauvais film d'épouvante partial. Elle pouvait sans crainte élever vaches et enfants à proximité de son puits de gaz de schistes.

Parmi les scènes impressionnantes de Truthland : la mise à feu d'une poche de gaz sur le lit d'un ruisseau d'où s'échappent naturellement des poches de méthane, un robinet qui flambe là où il n'y a aucun gaz de schiste en exploitation, et un ensemble de tubes de forage qui résiste à une charge de dynamite placée à l'intérieur, pour prouver leur solidité. L'auteur précise que ni elle ni les gens qu'elle a interrogés n'ont touché le moindre sous pour cette vidéo.

Entretiens plus longs en anglais avec les experts


Pour le prof. Terry Engelder, professeur de géosciences à l'Université de Pennsylvanie,
Gasland a porté à l'attention des gens l'omniprésence du méthane près de la surface, mais cela n'a pas de rapport direct avec la fracturation qui est plus profonde.



Gary Hanson est un hydrologue, il est directeur de l'Institut de gestion du bassin de la Rivière Rouge (Louisiane)




John Hanger ancien secrétaire du Ministère de la protection environnementale de la Pennsylvanie  (PA DEP)







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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Cinquante-neuf pour cent des Québécois sont d’accord avec l’exploration et l’exploitation du pétrole, alors que seulement 27 % s’y opposent et 14 % sont sans opinion. Parmi les opposants, la moitié seraient favorables si le gouvernement en garantissait la sécurité environnementale. En somme, moins de 14 % de la population s’y opposent sans condition.

http://www.journaldequebec.com/2012/09/24/lodeur-de-largent

Du calme a dit…

La ministre des Ressources naturelles avançait récemment que l’exploitation du gaz de schiste ne serait jamais sécuritaire.

Je ne connais pas l’avenir. Mais si la question vous intéresse, prenez connaissance du dossier sobre et pondéré publié, en juillet, par la revue The Economist (economist.com/specialreports/an-unconventional-bonanza).