vendredi 12 juillet 2024

Près de 40 % des Ontariens envisagent de quitter la province en raison du coût du logement

Près de 40 % des Ontariens envisagent de quitter la province en raison du coût du logement.

Quant à leur destination, l’Alberta et les États-Unis sont à égalité au deuxième rang des destinations les plus envisagées, selon le nouveau sondage réalisé par l’institut Angus Reid.

Alors que le Canada est confronté à des prix du logement élevés dans l’ensemble du pays, les résidents de l’Ontario sont les plus susceptibles de quitter leur province d’origine en raison des coûts prohibitifs.

C’est l’une des conclusions d’un nouveau sondage de l’institut Angus Reid, qui a interrogé plus de 4 000 Canadiens en ligne le mois dernier.

Selon ces résultats, près de quatre Ontariens sur dix envisagent de déménager ailleurs dans l’espoir de trouver un logement plus abordable.


Les résidents de la Colombie-Britannique arrivent en deuxième position, avec 36 % des répondants qui envisagent de déménager, suivis par ceux de la Nouvelle-Écosse (25 %). Seuls 16 % des Québécois envisagent de partir en raison du coût du logement.

Quant à leur destination, 26 % des répondants de l’Ontario qui ont indiqué qu’ils déménageraient ont cité « l’étranger » comme leur destination la plus probable. L’Alberta et les États-Unis arrivent à égalité au deuxième rang des destinations les plus envisagées, avec 17 % des répondants, tandis que 14 % d’entre eux envisagent également le Canada atlantique.

Les Néo-Canadiens, c’est-à-dire ceux qui sont dans le pays depuis moins de dix ans, sont également susceptibles de chercher un nouveau lieu de résidence, 39 % des immigrants récents envisageant de déménager.

Il n’est peut-être pas surprenant que les personnes interrogées dans les deux villes les plus chères et qui concentrent le plus l’immigration du Canada, Toronto et Vancouver, envisagent également de déménager.

À Toronto, 44 % des personnes interrogées envisagent de déménager, et c’est également le cas à Vancouver.

D’un point de vue générationnel, les jeunes Canadiens, âgés de 18 à 24 ans, sont plus enclins à envisager un déménagement, deux sur cinq l’envisageant en raison de l’accessibilité du logement.

La majorité des personnes interrogées sont toutefois optimistes quant à l’amélioration de l’accessibilité du logement à l’avenir, 53 % d’entre elles restant optimistes, bien que les avis soient partagés en fonction de l’âge et du statut d’accession à la propriété.

« Le Canada est considéré comme un “modèle” par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en matière de migration de la main-d’œuvre et a obtenu de meilleurs résultats que la plupart des pays de l’OCDE en ce qui concerne l’intégration économique des immigrants », souligne l’enquête. « Mais de nombreux immigrants récents quittent le pays en raison du coût élevé de la vie, et en particulier du logement, ce qui risque de nuire à la réputation du Canada en tant que pays accueillant pour les nouveaux arrivants. »

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