samedi 31 mai 2025

Canada — Des logements trop chers

Le coût du logement a fortement augmenté en proportion des revenus et il a contribué à alimenter l’endettement et l’inflation, plus qu’ailleurs dans la zone OCDE. L’offre est insuffisante pour répondre à une demande qui continuera de croître malgré la timide réduction annoncée des niveaux d’immigration.

Le problème ne date pas d’hier, relève le rapport, et il peut s’expliquer par des questions de réglementation et de permis, mais aussi par le fait que le Canada privilégie la construction de maisons individuelles (plutôt que des cages à lapin?) et encourage l’accès à la propriété qui aggrave le déséquilibre entre l’offre et la demande.

Le prix des logements a dépassé de 60 % la croissance des salaires et les solutions mises de l’avant jusqu’ici ne sont pas adéquates, selon l’OCDE.

« Les aides à l’emprunt hypothécaire pour l’achat d’un logement sont à éviter », selon le rapport, parce qu’elles tirent les prix vers le haut et peuvent barrer la route à d’autres types d’aide au logement. L’allongement de la période d’amortissement et les autres mesures qui visent à tenir compte de l’équité générationnelle sont à proscrire, selon l’OCDE.



vendredi 30 mai 2025

Nouveau député à Ottawa dit représenter le Roi au parlement fédéral et non ses électeurs

(La vidéo a été supprimée)

Il s'agit de Natilien Joseph élu dans Longueuil–Saint-Hubert.

Le 9 avril, Le Courrier du Sud révélait que M. Joseph suivait sur son compte Instagram officiel de candidat un nombre important de comptes à caractère sexuellement explicite.

Moins d’une journée après une publication Facebook de «L’Actualité en mèmes» à ce propos, de nombreux abonnements avaient disparu (dont les plus suggestifs), avant que la page du compte soit entièrement supprimée. M. Joseph a évoqué la thèse d’un piratage.

Le Journal a joint l'agente de M. Joseph: «On est au courant pour la demande de retrait, mais on va en rester là. Pas de commentaire», de déclarer Nersa Dorismond. Le candidat libéral s’est désisté à la dernière minute d’un débat prévu entre lui et le député sortant Denis Trudel, à la radio FM 103,3 lors de la campagne électorale.

Convoqué par Le Courrier du Sud à une entrevue réunissant aussi les députées sortantes libérales Sherry Romanado et Alexandra Mendès, M. Joseph ne s’est pas pointé. Il avait confirmé sa présence plusieurs jours plus tôt, et l’avait réitéré quelques heures avant. 
 
Le journaliste Pierre Allard, anciennement au Droit et lauréat du Prix de journalisme Olivar-Asselin 2014, indique :



Québec ne veut pas d'enfants avec trois parents : la question des «trouples» portée en appel

Québec s’oppose à la reconnaissance d’une parentalité à trois têtes.

Le gouvernement de M. Legault, fidèle à une conception classique des fondements de la famille, a résolu de porter en appel une décision judiciaire l’enjoignant de reconnaître, en droit, la pluriparentalité. Le ministre de la Justice, Me Simon Jolin-Barrette (ci-contre), entend défendre ce qu’il qualifie de « modèle québécois », fondé sur le principe de la dualité parentale.

Il n’est pas dans les vues du gouvernement du Québec de reconnaître légalement les liens de filiation unissant un enfant à plus de deux adultes. Un trio amoureux, aussi sincère soit-il dans ses affections, ne saurait à ses yeux fonder une cellule parentale aux yeux de la loi. C’est cette position, qualifiée de principe fondamental, que le gouvernement s’apprête à faire valoir devant la Cour d’appel.

« Le modèle québécois qu’on a choisi, c’est deux parents », proclame Me Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et Procureur général, dans un entretien accordé à notre Bureau parlementaire. Selon lui, cette norme repose sur la pierre angulaire du droit familial : l’intérêt supérieur de l’enfant.

Or, voilà qu’un jugement récent de la Cour supérieure, émis par le juge Andres C. Garin, est venu ébranler cette conception. Celui-ci a estimé que le Code civil du Québec, en restreignant la reconnaissance parentale à deux individus, portait atteinte aux droits fondamentaux consacrés par la Charte canadienne. Cette restriction constituerait une forme de discrimination à l’égard de ceux qui, selon ses termes, vivent dans un « modèle familial particulier ».

Pour appuyer sa réflexion, le magistrat a examiné trois affaires singulières : la première concernait un trio amoureux revendiquant le droit d’élever ensemble leur progéniture ; la seconde, un couple de femmes ayant sollicité l’aide d’un ami afin de concevoir un enfant ; la troisième, une femme, convalescente après un traitement de chimiothérapie, ayant fait appel à une mère porteuse et au concours fidèle d’une amie pour donner naissance à ses enfants.

Néanmoins, le gouvernement ne souhaite point s’engager sur la voie d’une reconnaissance juridique de telles configurations parentales, fussent-elles motivées par les circonstances de la vie ou la générosité des cœurs. Procréation assistée, gestation pour autrui : autant de cas particuliers qui ne sauraient, selon l’exécutif, justifier une remise en cause des fondements du droit civil québécois.

« On est en désaccord avec la décision du juge Garin », déclare sans détour Me Jolin-Barrette. Il affirme que la province portera cette cause devant le plus éminent tribunal de son ordre juridictionnel.

La filiation, un pacte à double sens


Le ministre rappelle que les parents conservent la liberté de désigner, dans la vie de leur enfant, les personnes qui leur sont chères. Toutefois, ajoute-t-il avec gravité, il revient à l’État de veiller à l’intérêt fondamental de l’enfant et à la cohérence de ses liens juridiques de filiation.

« Si on est dans la logique du jugement, il n’y a pas de limite, ça peut être quatre, cinq, six, sept, huit parents qui auraient des droits reconnus sur les enfants. Donc on se retrouve dans une situation où, en cas de conflit, en cas de séparation, ça pourrait être pas nécessairement dans l’intérêt de l’enfant, [...] qui ne choisit pas cette situation. »

Et ce lien de filiation, précise le ministre, n’est point unilatéral. Le droit québécois reconnaît que si les parents sont tenus de subvenir aux besoins matériels et moraux de leurs enfants, les enfants, à leur tour, doivent assistance à leurs géniteurs.

« L’enfant [devenu majeur] a des obligations alimentaires et financières envers ses parents », rappelle Me Jolin-Barrette. Dès lors, l’on peut concevoir qu’une multiplication des liens de filiation pourrait engendrer, dans les années futures, des situations complexes où un adulte serait appelé à soutenir un nombre croissant de personnes légalement reconnues comme ses parents.

Un choix de civilisation

Par sa décision de contester ce jugement, le Québec affirme une volonté d’autonomie doctrinale, distincte des orientations adoptées ailleurs au Canada. Provinces et territoires tels que l’Ontario, la Colombie-Britannique, la Saskatchewan ou le Yukon ont déjà reconnu la légalité de la pluriparentalité. Le Québec, pour sa part, entend s’en tenir à sa propre voie.

« C’est le choix comme société que nous faisons, clame Simon Jolin-Barrette. Au Québec, on a le droit de faire nos propres choix en fonction de notre propre modèle, [...] qui place l’enfant au cœur des décisions. »

Ainsi s’exprime le ministre, soucieux de préserver une conception structurée de la famille, qui, à ses yeux, demeure l’un des piliers de la stabilité sociale. 

jeudi 29 mai 2025

Professeure célèbre de Harvard licenciée pour avoir manipulé des données sur la malhonnêteté


Une professeure renommée de l'université Harvard a été dépouillée de son poste permanent et licenciée après qu'une enquête a révélé qu'elle avait falsifié des données dans plusieurs études consacrées à la malhonnêteté.

Francesca Gino, célèbre spécialiste du comportement à la Harvard Business School, a été licenciée après que le conseil d'administration de l'école a déterminé qu'elle avait modifié les observations de quatre études afin que leurs conclusions corroborent ses hypothèses, a rapporté GBH News.

Les administrateurs de Harvard ont informé la faculté de commerce que Mme Gino (ci-contre) avait perdu son emploi lors d'une réunion à huis clos la semaine dernière, a rapporté le média.

Harvard n'a pas donné de détails sur le licenciement de la professeure ni sur la révocation de son poste permanent, invoquant une question personnelle, mais a déclaré à GBH News que l'école n'avait pas révoqué le poste permanent d'un professeur depuis des décennies.

Aucun professeur n'a vu son poste permanent révoqué à Harvard depuis les années 1940, lorsque l'Association américaine des professeurs d'université a officialisé les règles de licenciement, selon The Harvard Crimson.

Cette professeure vedette de l'Ivy League, auteure de plus de 140 articles scientifiques et lauréate de nombreux prix, avait fait l'objet d'une enquête en 2023 lorsqu'un trio de spécialistes du comportement avait publié une série d'articles sur le carnet Data Colada, présentant des preuves accusant quatre de ses articles publiés entre 2012 et 2020, dont elle était co-auteure, de contenir des « données frauduleuses ».

Une enquête préliminaire sur les travaux de Mme Gino fut lancée par Harvard en octobre 2021, à la suite de préoccupations concernant une étude dont elle était co-auteure et qui affirmait que le fait d'exiger des individus qu'ils signent un engagement d'honnêteté au début d'un formulaire, plutôt qu'à la fin, augmentait considérablement le nombre de réponses honnêtes.

Cette étude a été définitivement retirée en 2021 en raison de « preuves » de fabrication de données, qui s'appuyaient sur trois expériences de laboratoire distinctes pour étayer ses conclusions.

Les trois mêmes spécialistes du comportement identifièrent des preuves indiquant que trois autres études figurant dans le même article semblaient s'appuyer sur des données manipulées.

Une enquête approfondie sur ces allégations fut menée en 2022 et 2023, au cours de laquelle Gino et les personnes qui avaient collaboré avec elle sur ces articles furent interrogées, et les professeurs de la Harvard Business School examinèrent et analysèrent également ses données, ses e-mails et les manuscrits de ses articles.

Une société d'expertise judiciaire externe fut également engagée pour analyser les données de ses études.

Interrogée sur les problèmes liés à ses travaux, Gino affirma que ceux-ci pouvaient provenir d'erreurs commises par elle-même ou ses assistants de recherche, ou d'une éventuelle falsification par une personne ayant des « intentions malveillantes », selon le rapport de l'université.

Cependant, les enquêteurs rejetèrent ces deux théories et présentèrent leurs conclusions au doyen de la HBS, Datar, en mars 2023.

L'université de l'Ivy League mit Gino en congé sans solde et entama une procédure de licenciement.

Les enquêteurs par ailleurs suggérèrent que l'université procède à un audit du travail de Gino et demande le retrait de trois de ses articles ; un quatrième article avait déjà été retiré au moment de leur enquête.

Alors que l'enquête était en cours en 2023, Gino a nié les accusations portées contre elle sur son site web.

« Il y a une chose dont je suis certaine : je n'ai pas commis de fraude académique. Je n'ai pas manipulé les données pour obtenir un résultat particulier », avait-elle écrit.

« Je n'ai pas falsifié de données pour renforcer un résultat quelconque. Je n'ai pas commis l'infraction dont je suis accusée. Point final. »

Gino, dont les recherches comportementales sur la tricherie, le mensonge et la malhonnêteté ont fait l'objet d'une large couverture médiatique au cours de la dernière décennie, a intenté un procès de 25 millions de dollars contre Harvard, le doyen de la Harvard Business School, Srikant Datar, et les blogueurs de Data Colada.

Dans ses documents judiciaires, Gino a invoqué une atteinte à sa réputation ainsi qu'une perte de revenus et d'opportunités professionnelles en raison de l'enquête menée par l'université et de sa décision de la mettre en congé administratif à compter de juin 2023, en plus des blogs Data Colada.

« Harvard a rendu son affaire publique. Et bien que mes avocats m'aient déconseillé de m'exprimer, je tiens à dire que je ne me suis jamais livrée à une fraude académique », a déclaré Mme Gino sur son site web en mars 2024.

« Une fois que j'aurai l'occasion de le prouver devant les tribunaux, avec le soutien d'experts qui m'ont été refusés lors de l'enquête menée par Harvard, vous comprendrez pourquoi leur dossier est si faible et qu'il s'agit d'allégations fallacieuses. »

Cependant, un juge fédéral de Boston a rejeté les accusations de diffamation portées par Gino contre Harvard et les blogueurs de Data Colada en septembre dernier, selon The Harvard Crimson.

Le juge a estimé que la professeure était une personnalité publique, ce qui permettait que son travail soit examiné à la lumière du premier amendement.

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La chute de Michael Mann, la figure de proue du changement climatique

Études manipulées autour de la maladie d'Alzheimer

Fraude délibérée aurait plombé deux décennies de recherche sur Alzheimer

Une nouvelle étude nous apprend par ailleurs, la même semaine, qu’il n’y aurait aucun lien entre la dépression et la sérotonine. Cette découverte remet en cause l’efficacité de nombreux antidépresseurs.

Comment la science se trompe.... Dans The Economist du 26 octobre, un dossier sur l’évolution du système mondial de recherche scientifique : « How science goes wrong ». On y apprend notamment qu’un nombre important et croissant de publications souffrent de biais statistiques ou défauts méthodologiques qui devraient inciter à la prudence sur les conclusions, quand il ne s’agit pas d’erreurs pures et simples. 

« Des coraux plus résistants à la chaleur » ou des études précédentes peu fiables et alarmistes ? 

La menace stéréotypée n’expliquerait pas la différence de résultats entre les sexes en mathématiques (suite) 

Mythe : le traitement de l’« hystérie » féminine à l’époque victorienne 

Recherche — Failles dans le mécanisme de relecture par des pairs

Comment publier un article scientifique en 2020 

Reproduction d’études marketing — Jusqu’à présent (2022), seules 3 tentatives de réplication sur 34 (8,8 %) en marketing ont réussi sans ambiguïté.

Canulars embarrassants : revues « savantes » dupées par de fausses études adoptant des mots clés à la mode

Association mondiale pour la santé des personnes transgenres « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »

Les études de McKinsey sur la relation entre la diversité et la performance des entreprises ne sont pas reproductibles

La plaque commémorant la première Britannique noire a été retirée parce qu’elle « venait de Chypre »

« Racisme systémique » — Professeur congédié après des soupçons de falsification de données dans de nombreuses études

Le président de l’université de Stanford a été démasqué pour falsification de données. Les preuves sont choquantes et il est déprimant de voir que Marc Tessier-Lavigne, ancien éminent neuroscientifique, n’ait pas été sanctionné comme il se doit pour sa faute professionnelle. (Voir les articles qui ont dévoilé ces scandales 1re partie, 2nde partie). 

Médecins admettent le lien entre hormonothérapie transgenre et le cancer dans des courriels fuités

La langue des thèses universitaires devient de plus en plus impénétrable (surtout dans les sciences humaines et sociales)

Selon une étude universitaire, une bonne partie des études universitaires ne seraient pas fiables…

 

 

 

Le 29 mai 1453, Constantinople tombe

Le 29 mai 1453, Constantinople tombe. La ville est prise par le sultan Mehmet II, dénommé dès lors le «conquérant» (Fathi). Constantin XI Paléologue meurt, les armes à la main, anonyme dans la masse des guerriers.

La chute de Constantinople marque la fin d’un empire qui, depuis la chute de Rome, avait maintenu l’Occident dans l’ère chrétienne : l’Empire byzantin. Cette ville , qui porte le nom de son bâtisseur Constantin, revêt une symbolique particulière.

Les Turcs du sultan Mehmet II sont parvenus à mettre Constantinople à sac par un déploiement colossal d’artillerie, de guerriers et de navires. Les récits des témoins oculaires de cette bataille sans précédent mettent en lumière la puissance de l'Empire ottoman, qui parvient à faire de la basilique Sainte-Sophie une mosquée stambouliote.


Perte majeure pour l’Occident chrétien, la prise de la ville résulte d’un long abandon, d’un délaissement des marges de l’empire, qui représentaient pourtant un point de contact central avec l’ennemi turc. La prise constitue l’apogée de la lutte entre l’Occident chrétien et l’Orient musulman.

L'auteur : Sylvain Gouguenheim, historien médiéviste, spécialiste de la Réforme grégorienne, est l'auteur de Constantinople 1453. La ville est tombée, Perrin, Paris, 2024, 372 p., 25 €, ISBN-13 : 978-2262101145

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mercredi 28 mai 2025

Les menaces américaines rapprochent le Groenland du Danemark

La peur de l'invasion mine le mouvement antidanois.

LES ESPIONS AMÉRICAINS disposent de formidables outils de collecte de renseignements. Chaque jour, ils peuvent être en train de siphonner les relevés téléphoniques de terroristes présumés ou de suivre les troupes russes en Ukraine.

Aujourd'hui, cependant, les espions peuvent être amenés à espionner une cible beaucoup plus proche de chez eux : le Groenland. Selon un récent rapport du Wall Street Journal, l'administration Trump a demandé à ses agences de renseignement, notamment la CIA et la National Security Agency, d'intensifier la surveillance du mouvement indépendantiste du Groenland et d'identifier les habitants favorables aux projets américains sur l'île arctique.

Il s'agit du dernier rebondissement en date dans la volonté affichée du président Donald Trump d'acheter ou de conquérir ce territoire autonome de 56 000 habitants, qui fait partie du royaume du Danemark. Une visite en mars du vice-président, J.D. Vance, au cours de laquelle il a affirmé que le Danemark n'avait « pas fait du bon travail pour les habitants du Groenland », avait déjà fait monter la pression.

Mais les allégations d'espionnage ont suscité l'indignation générale des Groenlandais et des Danois. « L'espionnage à l'encontre d'un allié et d'un partenaire est totalement inacceptable », a déclaré Jens-Frederik Nielsen, premier ministre du Groenland. Le gouvernement danois a rapidement convoqué l'ambassadeur des États-Unis pour lui faire passer un savon. Les législateurs envisagent de fermer le consulat américain à Nuuk, la capitale.

L'intérêt initial de M. Trump pour le Groenland, et la frénésie médiatique qui s'en est suivie, ont contribué à raviver le débat sur l'indépendance du Groenland. Mais ses prédations continues semblent désormais avoir l'effet inverse : Le Groenland et le Danemark se rapprochent.

Les élections au parlement groenlandais, qui compte 31 membres, ont permis aux Démocrates de l'opposition de remporter une majorité écrasante, eux qui sont favorables à des liens plus étroits avec le Danemark et à une évolution plus lente vers l'indépendance. La nouvelle coalition au pouvoir a déclaré qu'elle ferait preuve de prudence en ce qui concerne l'indépendance (c'est-à-dire qu'elle n'est pas près d'y parvenir).

Les relations entre le Groenland et le Danemark se réchauffent sensiblement. Lors d'une visite à Copenhague fin avril, M. Nielsen a convenu avec Mette Frederiksen, premier ministre danois, de faire front commun face aux menaces américaines « irrespectueuses ». M. Nielsen s'est envolé pour le Groenland en compagnie du roi du Danemark, Frederik X, pour une visite qui se voulait solidaire. Vêtu d'un manteau chaud orné des drapeaux danois et groenlandais, le roi a rencontré des centaines d'habitants autour d'un café au centre culturel de Nuuk.

Le gouvernement danois a accepté d'augmenter ses maigres dépenses pour la défense de l'Arctique. Pipaluk Lynge, président de la commission des affaires étrangères du parlement groenlandais, s'est félicité de la coopération avec le Danemark pour contrer les menaces américaines. «Nous ne pouvons pas nous en sortir sans eux.»

Les partisans de l'indépendance sentent une perte de vitesse. Kuno Fencker, un député au tempérament de feu, déplore la baisse de l'enthousiasme. « Les Groenlandais ont désormais très peur d'une invasion américaine », soupire-t-il, accusant la presse danoise et internationale d'attiser la paranoïa. La politique de l'île, habituellement sereine, est également devenue plus venimeuse. M. Fencker, qui s'est rendu à l'investiture de M. Trump en janvier, a porté plainte pour diffamation contre Aaja Chemnitz, une compatriote groenlandaise siégeant au parlement danois, après qu'elle a qualifié sa virée à Washington de menace pour l'intérêt national.

Pour l'instant, les menaces répétées de M. Trump ont masqué les frustrations de certains Groenlandais face à l'héritage de la domination coloniale danoise. Mais les vieilles blessures sont profondes.

L'une des questions névralgiques reste celle des 4 500 filles et femmes inuites auxquelles des médecins danois ont posé de force des stérilets contraceptifs dans les années 1960 et 1970. De nombreux Groenlandais affirment qu'il s'agit d'une forme de génocide. Le gouvernement danois n'a pas encore présenté d'excuses officielles. Les résultats d'une enquête conjointe sont attendus en septembre, ce qui pourrait entraîner une nouvelle vague de soutien à l'indépendance. « Nous avons perdu une bataille », concède M. Fencker. « Mais la guerre n'est pas terminée ».

Source: The Economist



Le « patriarcat blanc » à la belle époque

Tiré de Qu'elle était verte ma vallée (1941), cette vignette avec un chant gallois et les hommes qui se sont échinés dans la mine qui remettent leurs gages à la matriarche qui les attend à l'entrée de la maison.



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mardi 27 mai 2025

Québec — taux de chômage des immigrants récents (moins de 10 ans) est plus du double de celui des Québécois d'origine

 
Selon un rapport de l'Institut du Québec d'octobre 2024: 
L'afflux important d'immigrants temporaires a conduit à une expansion rapide de la population active, qui a surpassé le rythme de création d'emplois. Ce sont les immigrants eux-mêmes, tant permanents que temporaires, qui en ont payé le prix. Ainsi, au Québec, le taux de chômage des personnes natives du Canada a très peu augmenté au cours de la dernière année pour atteindre un très faible 4,6 %, tandis que celui des immigrants permanents récents (11 %) et temporaires (12,5 %) s’est considérablement accru.

lundi 26 mai 2025

PIB par habitant : l’Italie rattrape la France, mais les fondamentaux démographiques transalpins demeurent négatifs

Georgia Meloni,
Présidente du Conseil des ministres d'Italie

Les derniers chiffres de la Commission européenne révèlent que Rome rejoint ses voisins européens, en termes de richesse par habitant. Malgré cette bonne performance, le pays connaît une crise démographique et une productivité amorphe.

Nouvelle victoire pour la droite italienne? Le PIB par habitant des Italiens, à parité de pouvoir d’achat, est désormais identique à celui des Français. C’est le constat de la Commission européenne dans ses dernières prévisions de printemps, qui prennent en considération la période 2020-2025, relèvent Les Échos.

En 2025, l'Italie fait enfin jeu égal avec la France en termes de PIB par habitant, effaçant un écart qui s'établissait encore en sa défaveur de 10,1 % en 2020. La péninsule divise presque par deux la distance qui la sépare de l'Allemagne, avec un écart qui passe de 24,3 % à 13,9 % au cours des cinq dernières années. Elle se rapproche enfin de la moyenne de la zone euro, dont elle n'est désormais séparée que de 5,9 % au lieu des 10,7 % de 2020.

Cette nouvelle information reflète le formidable rebond de l’économie transalpine depuis la pandémie de Covid-19. Par rapport à son niveau de 2019, le PIB italien a progressé dès 2022 de 3,9 %, contre seulement 1,5 % en France et 0,8 % en Allemagne. Mais il y a d’autres raisons à cette renaissance italienne : le pays a largement bénéficié du plan de relance européen.

Des chiffres en trompe-l’œil

« Ce sont des chiffres en trompe-l’œil, relativise l'économiste Jacopo Sala. L'Italie profite d'une situation conjoncturelle, mais ses graves difficultés structurelles demeurent. Ces bons résultats du PIB par habitant reposent essentiellement sur les bonnes performances de son marché du travail, conjuguées à son hiver démographique. »

Selon les derniers chiffres du patronat, 847.0000 emplois ont été créés depuis 2022, dont 672.000 CDI et 175.000 autoentrepreneurs. Un record historique qui s'ajoute à celui du taux d'emploi au plus haut, à 62,3 % de la population active.

Cette dernière ne cesse pourtant de se contracter, en raison du vieillissement accéléré des Italiens dont le nombre ne cesse de diminuer. Entre 2020 et 2025, le pays a perdu 707.000 habitants, le faisant passer sous le seuil symbolique des 60 millions.

« Ce n'est pas tant que les Italiens produisent plus, c'est surtout qu'ils sont moins nombreux à se partager la richesse produite », estime Jacopo Sala, rappelant les piètres performances transalpines depuis le début du siècle. Selon l'Istat, entre 2000 et 2019, le taux de croissance moyen a été de 0,38 % et n'a dépassé les 1 % qu'en 2015 et 2016.

Une productivité amorphe

Si l'on considère le poids global de l'économie italienne dans la zone euro, il est passé de 18,9 % en 2000 à 15,7 % attendu cette année. Alors que le moteur de la croissance tournait au ralenti, celui de la productivité tombait en panne. En 2000, le travailleur italien moyen générait un PIB supérieur de 18,2 % à celui de son collègue dans la zone euro, en moyenne. Un niveau qui s'est effondré, à -1,1 % en 2020.

Si la productivité d'un Italien dépassait celle d'un Français en 2000, elle était inférieure de 9 % en 2020 et de 2,1 % cette année. La légère amélioration de ces dernières années n'enrayera pas le déclin de la production industrielle, qui a reculé de 20 % depuis 2000. Sur la même période, la productivité horaire a progressé d'à peine 1,3 % en Italie tandis qu'elle bondissait de 15 % en France et de 20 % en Allemagne et en Espagne.

« Cela s'explique par les secteurs sur lesquels repose traditionnellement la croissance italienne, ajoute Jacopo Sala. L'hôtellerie, la restauration, le tourisme, le commerce au détail… demandent un important capital humain mais sont peu innovants. La Banque d'Italie pointe également la responsabilité des entreprises qui ont négligé les investissements en recherche et innovation, surtout après le Covid et la guerre en Ukraine. Elles ont préféré embaucher des travailleurs peu qualifiés à qui elles versent les salaires parmi les plus bas d'Europe. »

Les pays du Sud sur le devant de la scène

Si la richesse par habitant a augmenté en Italie, c’est également parce que la natalité est de plus en plus faible. Le nombre d’habitants, qui est tombé sous le seuil symbolique des 60 millions, a fondu de plus de 700 000 personnes sur les cinq dernières années. Par conséquent, les parts de PIB pour chaque habitant sont plus élevées.

Ces nouveaux chiffres italiens contrastent tout de même avec ceux de ses voisins européens du Nord. L’Allemagne tâtonne pour sortir durablement de deux années de récession et la France fait du surplace, avec des croissances proches de 0, tout en voyant ses déficits se creuser. Les pays du Sud, de leur côté, reviennent sur le devant de la scène. Des pays comme l’Italie, mais aussi l’Espagne, ont aujourd’hui des économies plus dynamiques que les deux mastodontes européens.

L'Afrique du Sud s'apprête à assouplir la discrimination anti-blanche pour attirer Starlink d'Elon Musk

Le gouvernement sud-africain de l'ANC a fait un pas important vers la modification de ses lois discriminatoires BEE strictes dans le secteur des télécommunications.

Le projet de loi intervient quelques jours après la rencontre entre le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son homologue américain. (Voir ici : Échange tendu entre le président sud-africain et donal Trump devant la presse internationale)

Le gouvernement sud-africain a fait un pas important vers la modification de ses lois strictes sur le Black Economic Empowerment (BEE) dans le secteur des télécommunications, introduisant un changement de politique qui pourrait ouvrir la voie au service Internet par satellite d'Elon Musk, Starlink, pour lancer des opérations dans le pays.

Cette décision fait suite à des discussions tendues entre le président sud-africain Cyril Ramaphosa et le président américain Donald Trump visant à réparer les relations diplomatiques et économiques qui s'effritent.

Blancs défavorisés

Actuellement, les opérateurs de télécommunications en Afrique du Sud sont tenus de céder 30 % de leurs parts à des groupes dit historiquement défavorisés - une réglementation conçue pour remédier à l'héritage de l'apartheid (quand l'Afrique du Sud puissance économique de l'Afrique) et favoriser des groupes d'investisseurs noirs.

M. Musk, qui est né en Afrique du Sud, a vivement critiqué ces politiques discriminatoires, qu'il a qualifiée d'« ouvertement raciste » et qu'il accuse d'être à l'origine du retard de l'absence de Starlink en Afrique du Sud alors que ses voisins y ont accès (voir la carte ci-dessus, le bleu clair représente les zones couvertes par Starlink).


Vendredi, le ministre des communications et des technologies numériques, Solly Malatsi, a dévoilé un projet de directive qui propose d'autoriser un programme d'équivalence en actions au lieu de transferts directs de propriété.

Selon ce modèle, les entreprises pourraient remplir leurs obligations en matière de prise de contrôle par des noirs en investissant dans des fournisseurs locaux, en créant des emplois ou en finançant des petites entreprises détenues par des Noirs.


« La politique vise à fournir la certitude politique nécessaire pour attirer les investissements dans le secteur des TIC », a déclaré le ministère dans un communiqué, ajoutant que le changement bénéficierait aux diffuseurs, aux fournisseurs d'accès à Internet et aux opérateurs de réseaux.

Le projet de règlement est maintenant ouvert à la consultation publique pendant 30 jours avant d'être finalisé.

Précédent d'équivalence d'actions

L'Afrique du Sud a déjà autorisé des modèles d'équivalence d'actions pour des géants mondiaux de la technologie tels que Microsoft, Hewlett Packard et Samsung Electronics.

Une exception similaire a été accordée à l'industrie automobile en 2019, afin d'encourager les investissements tout en respectant les objectifs de discrimination pro-noire.

Le changement de politique est largement considéré comme faisant partie d'un effort plus large de l'administration Ramaphosa pour stimuler les investissements étrangers et stabiliser les relations commerciales avec les États-Unis, qui se sont fortement détériorées sous Trump.

Le président américain a réduit l'aide, expulsé l'ambassadeur sud-africain et menacé de nouveaux tarifs douaniers.

Les deux gouvernements ont publié une déclaration commune après leur réunion à Washington, s'engageant à renforcer les échanges commerciaux, à augmenter les investissements bilatéraux et à coopérer en matière d'échanges technologiques.

Bien que la question de Starlink ait été abordée, les responsables ont précisé que le changement de politique proposé devait bénéficier à l'ensemble du secteur des télécommunications.

Dans le même ordre d'idées, le Lesotho a accordé une licence d'exploitation à Starlink quelques heures après avoir nié que cette décision était liée à des concessions commerciales américaines.

S'il est mis en œuvre, le projet de politique pourrait donner lieu à une nouvelle vague d'investissements dans les infrastructures technologiques en Afrique du Sud, en particulier dans les zones rurales, où l'accès à l'internet reste rare.

Selon une étude gouvernementale réalisée en 2023, seuls 1,7 % des ménages ruraux du pays disposent d'un accès fiable à l'internet.

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Pays de naissance des « réfugiés » arrivés au Québec en 2024


 

Le montant versé en aide financière de dernier recours à des demandeurs d'asile a atteint un sommet au Québec en 2024, soit 507,7 millions de dollars, en hausse de 37 % comparativement à la somme de 369,4 millions versée en 2023. Il était de 161,4 millions en 2022. Ce montant ne comprend pas par exemple les frais liés à la scolarisation des enfants de ces réfugiés. (Source)

dimanche 25 mai 2025

L'acteur militant Mathieu Kassovitz : « Il y a des Français de souche, cela s'appelle des fins de race ».

Dans les écoles publiques québécoises, 1 enseignant sur 10 ne détient pas de brevet d'enseignement

Le nombre d'enseignants non légalement qualifiés a franchi un nouveau sommet: on en recense désormais au moins 10 400, ce qui représente 1 enseignant sur 10 dans les écoles publiques québécoises.


Dans certaines régions, cette proportion est d’ailleurs beaucoup plus élevée. Elle atteint même 61% dans une école primaire de Lanaudière.

Ces données provinciales obtenues par Le Journal de Québec proviennent d’une collecte de renseignements réalisée par le ministère de l’Éducation en mars à laquelle ont participé 92% des centres de service scolaires.

Les enseognants non légalement qualifiés (NLQ), qui ont obtenu un contrat en vertu d’une «tolérance d’engagement», représentent désormais 9,9% du personnel enseignant, une proportion qui ne cesse d’augmenter, puisqu’elle était de 8,9% il y a un an.

Ce portrait n’est d’ailleurs que la pointe de l’iceberg, puisqu’il exclut les aspirants profs inscrits aux formations courtes de deuxième cycle en éducation (plus de 1000 l’an dernier) et les suppléants à la journée.

Il s’agit d’une tendance qui n’est pas près de s’essouffler, souligne la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement.

«On le sait, avec le nombre de retraites qui est prévu et le nombre d’élèves qui augmente, ça ne peut qu’augmenter encore l’an prochain. Je ne sais pas où ça va s’arrêter», laisse tomber son président, Nicolas Prévost.

Ces recrues viennent prêter main-forte à un réseau scolaire, qui ne peut se passer d’eux dans un contexte de pénurie causée par l'arrivée massive d'enfants d'immigrants et de candidats réfugiés, si bien que des employeurs les courtisent ouvertement.

Les centres de service de Montréal et des Patriotes, en Montérégie, sont actuellement à la recherche d’enseignants NLQ d’ici la fin de l’année scolaire ou pour la rentrée, peut-on lire sur des offres d’emploi disponibles en ligne.

Des profs quittent le navire

Ces profs sans brevet représentent toutefois une charge de travail supplémentaire pour le personnel en place.

Le taux de roulement élevé ajoute à la lourdeur de la tâche, puisque les profs NLQ sont aussi nombreux à abandonner le navire en cours d’année, soulignent les directions d’école.

Certains y renoncent de gré ou de force, comme Emilie Lacas, qui est en arrêt de travail pour épuisement professionnel depuis le début du mois d’avril.

Cette vétérane, qui cumule huit années d’enseignement sans brevet dans des écoles secondaires de Lanaudière, a dû rendre les armes en raison de groupes particulièrement difficiles.

«D’une année à l’autre, tu flippes un 25 cents et tu ne sais pas sur quoi tu vas tomber», affirme celle qui enseignait le français.

Mme Lacas déplore que les NLQ se retrouvent souvent avec les groupes les plus difficiles et les tâches plus complexes «dont personne ne veut» alors qu’ils sont les moins expérimentés.

Cette année, elle devait enseigner le français à deux niveaux, ce qui implique deux fois plus de planification.

«On a une plus grosse charge de travail que le prof à côté qui enseigne la même chose depuis 20 ans», déplore celle qui détient un baccalauréat en sexologie et un certificat de niveau universitaire en administration.

«Je ne sais pas encore si je vais revenir l’an prochain», dit-elle.

Au cabinet du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, on rappelle que le nombre d’élèves dans le réseau scolaire ne cesse d’augmenter. «On a donc plus de postes à combler année après année», indique son attaché de presse, Antoine de la Durantaye.

Plusieurs universités offrent désormais des programmes courts de 30 crédits, pour former plus rapidement les enseignants sans brevet, «mais force est de constater qu’on doit en faire plus», ajoute-t-il, tout en précisant que le cabinet «travaille sur différentes avenues en ce moment».

Les hausses salariales et les aides à la classe, consenties dans la dernière négociation avec les enseignants, contribuent par ailleurs à rendre la profession plus attrayante, ajoute-t-il.

Après les dernières négociations salariales, un enseignant à l'échelon 8 verra son salaire passer de 62 820 $ annuellement à 79 292 $ en avril 2027, ce qui représente une augmentation de 23,8 % sur cinq ans (jusqu'à 26,2 % en considérant l'effet composé). À l'échelon 12, le salaire passera de 74 199 $ à 91 261 $ par année, soit une augmentation de 21,1 % sur cinq ans (jusqu'à 23 % en tenant compte de l'effet composé). Ceux qui sont au sommet de l'échelle salariale, à l'échelon 16, verront leur salaire passer de 92 027 $ à 109 151 $ à la fin de la convention collective. Le salaire moyen au Québec en 2025, selon les données les plus récentes de Statistique Canada, s'élève à environ 64 351 $ par année (ou 1 237,52 $ par semaine), basé sur les chiffres de janvier 2025, avec une augmentation de 5,4 % par rapport à janvier 2024.

Enseignants non légalement qualifiés dans les écoles québécoises

Mars 2025: 10 400 (9,9%)

Octobre 2024: 9184 (9,1%)

Février 2024: 7949 (8,9%)

2022-2023: 6484 (7,3%)

2021-2022: 4783 (6,1%)

Les données des années scolaires 2021-2022 et 2022-2023 représentent le nombre de tolérances d’engagement octroyées par le ministère de l’Éducation pendant une année complète. Les statistiques à partir de février 2024 représentent plutôt le nombre d’enseignants embauchés en vertu d’une tolérance d’engagement à ce moment précis de l’année. La proportion a été calculée à partir du nombre total de postes d’enseignants dans les écoles publiques québécoises provenant du Tableau de bord du ministère de l’Éducation.

Source: ministère de l’Éducation du Québec, Journal de Québec

Éducation : le succès du cours Clovis, une école d’excellence dans la France rurale

En 2027, il faudra se donner les moyens de reproduire à l’échelle nationale de la France le succès du cours Clovis, une école d’exception à La Fère, dans la France périphérique.

Les jeunes ruraux pauvres se projettent deux fois moins dans les études supérieures

La Fère est emblématique de la France dite périphérique. Hier couverte de gloire et enjeu de batailles décisives, La Fère, ville natale du père d’Henri IV, choyée par Mazarin et Anne d’Autriche, ancien siège de l’école royale d’artillerie, semblait vouée à la disparition. 2 800 habitants, 30 % de chômeurs, des commerces qui ferment les uns après les autres. Plus d’avenir pour les adultes, pas de perspective pour les jeunes… jusqu’à ce qu’en 2017 un petit groupe de trentenaires, décidé à renverser le cours d’un destin trop triste, installe quatre Algecos sur le stationnement d’une enseigne commerciale de maxi-discompte désaffectée, et lance un appel : « Élèves décrocheurs de la région, venez apprendre et grandir avec nous ! » Le cours Clovis – nous sommes à 40 kilomètres de Soissons – était né. Huit ans plus tard, les résultats de sa pédagogie tiennent du miracle.

Dans cette région qui cumule les records (pauvreté, chômage, alcoolisme), les élèves du cours Clovis entrent en CP avec un niveau inférieur à celui des réseaux d’éducation prioritaire renforcés (les élèves en plus grande difficulté)... pour entrer en 6e avec un niveau supérieur à la moyenne nationale. Le succès ne s’arrête pas là : depuis trois ans, les élèves de 3e obtiennent des résultats semblables aux 10 % des élèves les plus favorisés de France, alors qu’ils font partie des 10 % les plus défavorisés.

Et pourtant, le coût annuel par élève du cours Clovis, qui est hors contrat et donc non subventionné par l'État, est significativement inférieur au coût moyen d’un élève de l’Éducation nationale : 6 500 euros par an contre 7 900 euros (primaire). D’où vient le miracle et peut-on le reproduire à l’échelle nationale en 2027 ?

Il y a ce qui se donne à voir dans cette école d’exception : l’uniforme pour masquer les disparités de revenus et de conditions, et libérer parents et enfants de la tyrannie dispendieuse des marques ; le vouvoiement des professeurs par leurs élèves et réciproquement ; les professeurs qui jouent au foot et au basket avec leurs élèves pendant la récréation à même le stationnement de voitures.

La discipline, bien sûr, mais d’où vient cette joie sereine sur les visages des enfants ; cette absence de tensions et de violences ; ce je-ne-sais-quoi où se mélangent le respect, la fierté d’en être ? Le directeur d’Excellence Ruralités, Jean-Baptiste Nouailhac, a la réponse. « Il n’y a pas de miracle, mais un projet fondamental : nous mettons des personnes (les professeurs) devant d’autres personnes (les élèves) ; nous ne broyons pas l’humain dans une procédure ou une bureaucratie. Des petits effectifs permettent un suivi personnalisé de chaque élève. Le projet éducatif ici, ce n’est pas de faire rentrer les élèves dans des cases idéologiques, quelles qu’elles soient ; c’est de faire en sorte que l’élève puisse voler de ses propres ailes. Nous éduquons à la liberté et à la maîtrise de soi, dans une époque où il est de plus en plus difficile de résister aux intrusions et aux tentations et prescriptions des petits écrans. » Et pour enfoncer le clou, et le compas, Pythagore vient à la rescousse : « Nul n’est libre s’il n’est maître de lui-même. » CQFD.


Révolution culturelle

Comment réussir le déploiement à l’échelle nationale, au-delà du cours Clovis et de deux nouvelles écoles lancées en Charente et dans le Morvan ? Cela passe d’abord par une forme de révolution culturelle à l’Éducation nationale. Remettre la personne au centre, c’est troquer une approche massifiée par une approche granulaire, de personne à personne. Les outils numériques le permettent. Pierre d’angle du succès d’une école comme de toute entreprise humaine : son chef. Un chef d’établissement, en effet, doit avoir les moyens juridiques et financiers de son autorité; pouvoir recruter l’équipe d’enseignants qu’il souhaite, au prix qu’il aura décidé – dans le cadre d’un budget global, et en privilégiant la personnalité, la motivation, son adhésion au projet éducatif, plutôt que des enseignants choisis par le syndicat et au titre de l’ancienneté.

Comment financer cette révolution culturelle – où le principe du doublement des salaires des enseignants doit être acté, afin de rémunérer les enseignants français dignement – et au niveau de leurs homologues allemands ?

Neuf des 10 départements les plus touchés par les retards de lecture sont ruraux

Les marges de manœuvre sont toutes trouvées dans les pantagruéliques effectifs administratifs de l’Éducation nationale, tant à Paris que dans chaque établissement. 600 000 agents « encadrent » 10 millions d’élèves dans l’Éducation nationale, soit 1,5 fois plus que dans l’enseignement catholique. À l’instar de l’hôpital et d’autres services publics essentiels, le mal est là, et croissant (48 % d’effectifs non enseignants en hausse depuis 2015, source Ifrap) : dans la bureaucratisation à outrance. La solution est toute trouvée : aucun départ à la retraite ne sera remplacé chez les non-enseignants pendant le prochain quinquennat ; gel total des embauches pour ce corps déjà obèse. Priorité absolue donnée à la « ligne de front » – les enseignants, et à l’initiative des chefs d’établissement. Ce sont eux qui savent faire, au plus près des élèves ; pas des bureaucrates syndiqués à Paris, récitant souvent un mauvais catéchisme idéologique.

Une idée du cours Clovis, dont la stratégie est d’aider les élèves de leur région à pleinement se réapproprier leur territoire, son histoire et sa marque glorieuses, nous identifions le triptyque gagnant pour l’Éducation nationale en 2027. Plus un euro pour l’administratif, tout pour les enseignants ; dévolution maximale des pouvoirs au chef d’établissement et que les meilleures écoles gagnent ; et remettre la personne de l’élève, son histoire et son territoire, au cœur du nouveau contrat éducatif français. Si nous y arrivons en 2027, les enseignants-mousquetaires de La Fère n’auront pas démérité de leurs ancêtres dumasiens.


Source : JDD

Échange tendu entre le président sud-africain et donal Trump devant la presse internationale

Ce mercredi 21 mai 2025, une rencontre diplomatique d'une tension palpable s'est tenue à la Maison Blanche, réunissant le président américain Donald Trump et son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa. Initialement conçue pour rétablir les relations bilatérales entre les deux nations, cette entrevue a rapidement dégénéré en un échange houleux lorsque le président Trump a accusé l'Afrique du Sud de fermer les yeux sur un prétendu « génocide » perpétré contre les agriculteurs blancs.

En effet, devant les caméras et en présence de M. Ramaphosa, Donald Trump a fait diffuser des vidéos destinées à étayer ses allégations, montrant des images de manifestations et le leader de l'opposition Julius Malema entonnant le chant controversé « Kill the Boer, shoot ! » (tuez le fermier afrikaner, tirez !). Malema est tristement connu pour ses menaces à peines voilées... Il a ainsi affirmé en 2016 au Times de Londres: « Nous ne massacrerons pas les blancs... pour l'instant » (« We will not slaughter whites... for now »). Visiblement mal à l'aise, M. Ramaphosa a catégoriquement rejeté ces accusations, déclarant avec fermeté : « Non, personne ne peut prendre de terres ».
Accompagné des golfeurs Ernie Els et Retief Goosen, ainsi que de l'homme d'affaires Johann Rupert, tous trois Afrikaners, M. Ramaphosa a tenté de recentrer les discussions sur des enjeux économiques, notamment la préservation de l'accord commercial AGOA, crucial pour les exportations sud-africaines vers les États-Unis. Cependant, M. Trump, assisté de son conseiller Elon Musk, a persisté à évoquer les allégations de violences ciblées contre les Blancs, citant des articles et des rapports sur des meurtres de fermiers. M. Trump a qualifié un mémorial aux fermiers afrikaners torturés et tués en Afrique du Sud de lieu de sépulture, ce qui est inexact. S'il y a bien des milliers de fermiers afrikaners tués (souvent vieux et relativement pauvres), les croix placées symboliquement le long de la route ne marquent pas l'endroit où ils ont été enterrés. L'Union agricole du Transvaal (TLU SA) indique 2 182 personnes tuées dans des attaques de fermes entre 1990 et 2024, dont environ 87,6 % seraient blanches (soit environ 1 911 victimes blanches, incluant fermiers, familles, employés, et visiteurs).

M. Ramaphosa a rétorqué que la majorité des victimes de la criminalité en Afrique du Sud sont des Noirs et que ces accusations ne reflètent en aucun cas la politique gouvernementale. S'il est vrai que les plus grandes victimes sont les Noirs, les fermiers afrikaners sont très peu nombreux [moins de 60.000] et ils font l'objet d'attaques ciblées motivées notamment par la haine et la race.

Il a également nié toute expropriation de terres basée sur la race. Ceci est discutable. 
 
Il y a le cas bien connu, par exemple, de Pieter Jacobs et de ses voisins afrikaners de Ventersdorp expropriés de force après une réclamation par la tribu des Bakwena, une branche du peuple tswana. Jacobs et ses voisins affirmaient en 2005 qu'ils n'avaient jamais eu l'occasion de contester la revendication des Bakwena - et qu'ils ne l'auront jamais, car le gouvernement avait modifié la loi pour lui permettre d'exproprier des terres sans passer d'abord par le tribunal des revendications territoriales. Comme pour beaucoup de revendications de ce type, les origines du litige sont obscures. Selon les archives officielles, les terres ont été achetées à un fermier afrikaner en 1880 par la Wesleyan Missionary Society, qui les a louées aux Bakwena. Lorsque l'Église a vendu le terrain, elle a versé aux Bakwena une indemnité pour la résiliation de leur bail et les aurait aidés à acheter une autre ferme. Les Bakwena affirment qu'ils avaient donné de l'argent à l'Église pour qu'elle achète le terrain pour eux et que celui-ci avait dû être enregistré au nom de l'Église parce que, selon eux, les Noirs n'étaient pas autorisés à posséder des biens dans cette région. S'il n'existe aucune trace de cette transaction, c'est précisément parce qu'elle aurait été conçue pour contourner la loi du Transvaal à l'époque. C'est sur cette base peu probante que la Commission sur la restitution des droits fonciers (émanation politique du gouvernement ANC) s'est rangée du côté des plaignants noirs... La nature même de cette Commission est la « réparation » dans un sens univoque (blancs vers noirs) et elle se contente de témoignages oraux de dépossession (voir l'affaire Salem Party Club avec des titres de propriété des colons remontant à 1835 ou l'affaire Popela avec des titres remontant au moins à 1889 et où la fin des contrats de métayage/fermage détenus par des noirs en 1969 a été considéré comme une dépossession appelant en 2007 à l'expropriation forcée des propriétaires blancs, les frères Altenroxel, à l'époque cependant avec compensation).
Cet échange dans le Bureau ovale, retransmis en direct, a mis en lumière les profondes divergences entre les deux dirigeants. M. Trump a évoqué l'accueil récent de 49 Afrikaners aux États-Unis en tant que « réfugiés », une décision qui a suscité des critiques à Pretoria, où le porte-parole de la présidence, Vincent Magwenya, a dénoncé une « désinformation » de la part de Washington.

Malgré les tensions, M. Ramaphosa a qualifié la rencontre de « très bien passée » à la sortie, exprimant son espoir que M. Trump assiste au sommet du G20 à Johannesburg en novembre.

Cette visite intervient dans un contexte de relations fragilisées entre les deux pays, notamment en raison de différends concernant la plainte sud-africaine contre Israël devant la Cour internationale de justice.

Kallie Kriel directeur exécutif d'Afriforum a réagi sur X :
Après que le président Donald Trump, le secrétaire Rubio et Elon Musk ont attiré l'attention internationale sur les horreurs des meurtres dans les fermes en Afrique du Sud, les médias de gauche et autres négateurs de ces crimes se sont précipités pour minimiser la gravité de ces atrocités de toutes les manières possibles.

Ils ont tout simplement ignoré les récits horribles de tortures et de meurtres de sang-froid d'innocents dans les fermes. Ils ont passé sous silence le fait que les appels aux meurtres ethniques d'Afrikaners et de fermiers, tels que « Kill the Boer », sont désormais légaux en Afrique du Sud.

Ils ont omis de souligner que le président Ramaphosa refuse toujours de condamner ces appels au génocide. Ce type de manipulation par les médias de gauche est une insulte aux victimes d'attaques de fermes et ne tient pas compte du traumatisme subi par elles et leurs communautés.

Les histoires des victimes de meurtres dans les fermes ne doivent jamais être balayées sous le tapis. C'est pourquoi Afriforum et moi-même publierons dans les semaines à venir une série de vidéos mettant en lumière ces histoires. Merci de les diffuser le plus largement possible.

Cyril Ramphosa avait à sa droite Ronald Lamola, ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération. Voici ce qu'il disait en juin 2012 alors qu'il était vice-président de la Ligue de jeunesse du Congrès national africain : les Afrikaners n'y peuvent rien, «cette terre sera expropriée sans compensation».

Si les Sud-Africains blancs ne cèdent pas leurs terres aux Noirs pauvres, il pourrait y avoir des invasions de terres comme celles qui ont eu lieu au Zimbabwe, avait menacé Ronald Lamola à l'époque.

M. Kriel a souligné que la promulgation de la loi sur l'éducation de base (Bela) et de la loi sur l'unification, ainsi que l'application de divers régimes raciaux, ont contribué à l'aliénation des Afrikaners et d'autres communautés minoritaires dans le pays.

«L'acte d'agression du gouvernement dirigé par l'ANC à l'égard des locuteurs de l'afrikaans, en menaçant les écoles afrikaans et, par conséquent, la survie de cette communauté, a provoqué un grave abus de confiance. La violation a été exacerbée par la publication de réglementations raciales draconiennes imposant des quotas raciaux stricts sur le lieu de travail et dans l'économie, le déni des protections des droits de l'homme, telles que celles visibles dans l'affaire des meurtres de fermiers et la législation autorisant l'expropriation sans compensation. »

« Les tentatives de déni et d'intimidation, telles qu'elles ressortent notamment des plaintes pour trahison déposées contre AfriForum [par le parti de l'ex-président sud-africain Jacob Zuma], ne nous contraindront pas au silence. Au contraire, cela nous motive d'autant plus à défendre notre cause légitime avec plus de vigueur », a conclu M. Kriel.

Voir aussi 

Trump déclare qu'il supprime tout financement à l'Afrique du Sud en raison de la discrimination anti-blanche (extraits de la loi sur l'Éducation de base et sur l'expropriation sans compensation).

 
 

Vivre-ensemble : chef du 3e parti (13 %) en Afrique du Sud chante « Tirez pour tuer, Tuez le Boer, tuez le fermier » devant stade combleVivre-ensemble : Julius #Malema, le chef de l'#EFF, le 3e parti (13 %) en Afrique du Sud, chante « Tirez pour tuer, #Tuez le #Boer, tuez le #fermier » devant stade comble#afriquedusud #meurtre #arcenciel #afrique https://t.co/lFL6d9komI pic.twitter.com/eaIHuJ6F3y

Une semaine à Orania, cette petite ville qui refuse le multiculturalisme sud-africain

 
 

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samedi 24 mai 2025

Paris — « J'ai voulu filmer, et j'ai été agressée. »  Je suis quelque part responsable »

Marguerite Stern ancienne Femen, elle est la fondatrice du mouvement des collages contre les féminicides, indique sur 𝕏 que: 
Ce soir j'ai fait un footing sur le champ de Mars qui ressemble désormais au marché de Bamako.

J'ai voulu filmer, et  j'ai été agressée.

Je suis quelque part responsable de ce que je dénonce aujourd'hui car j'ai longtemps été immigrationniste.

C'est une blessure morale que de plus en plus de gens seront amenés à vivre, j'en suis certaine, car on ne pourra plus se voiler la face très longtemps.



vendredi 23 mai 2025

Montréal — Manifestation samedi 25 mai contre l'idéologie du genre à l'école

Message du Président de l'Association des Parents Catholiques du Québec  (APCQ).

Je vous écris un mot pour vous partager l'affiche pour la prochaine manifestation des parents contre l'imposition des cours d'idéologie du genre dans nos écoles, du préscolaire au secondaire 5. Depuis ses débuts, l'Association des Parents Catholiques du Québec s'est associé au mouvement Ensemble pour protéger nos enfants qui rassemble les organisations de parents, dont UVVC du côté des communautés chrétiennes protestantes, pour qu'ensemble nous défendions la conscience de nos enfants, le droit de ne pas les voir endoctriner dans des idéologies sociologiques déconnectées de la réalité biologique et scientifique.



Par expérience, nous avons tous constaté que le moyen de pression le plus fort sur le gouvernement pour l'obliger à bouger sur cette question demeure la manifestation. C'est à la suite de notre manifestation de parents que le gouvernement a créé le Comité de Sages qui est, pour plusieurs, possiblement une tentative du gouvernement pour gagner du temps et voir l'action des parents s'éteindre. Je vous supplie de prendre connaissance de l'importance de cette prochaine manifestation qui est notre levier le plus important et le plus efficace pour de nouveau, obliger le gouvernement à nous écouter et faire des concessions.

Nous avons eu déjà une victoire avec le rejet des toilettes mixtes, mais l'imposition du programme d'idéologie du genre est toujours au menu et les professeurs sont actuellement formés pour donner le cours, les manuels sont déjà imprimés.

L'APCQ, UVCC, le regroupement d'association sous le titre "Ensemble pour protéger nos enfants" espèrent de tout coeur que tous prendront conscience de l'importance d'être présent à cette manifestation. Venez soutenir les parents, nous avons besoin de vous pour redire au gouvernement que la famille est la base de la société, les parents les premiers éducateurs des enfants, et qu'ils refusent que l'on fasse participer leurs enfants à des expérimentations psychologiques qui les troubleront profondément.

Parfois, pour des décennies. Et malheureusement parfois, ils en subiront les dommages permanents dans leurs corps s'ils ont débuté la prise d'hormones et autres médications contre-indiquées pour des enfants en parfaite santé. Nous avons besoin de vous pour être présent à la manifestation. Nous avons besoin de vous maintenant pour diffuser partout dans vos réseaux sociaux l'information et l'affiche de la manifestation, pour qu'elle soit placée partout. Vous pouvez la faire imprimer et demandé qu'elle soit placée dans votre paroisse et celles avoisinantes, à toutes les entrées. Je peux procurer des affiches déjà imprimées à ceux qui m'en demanderons.

À tous, je demande vos prières et votre implication.

Les enfants ont tellement besoin de nous. Ce sont eux, qui sont directement ciblés et attaqués aujourd'hui.

Merci de votre attention et de tout ce que pourrez faire, le plus tôt possible, pour que tous sachent qu'une grande manifestation aura lieu et que les organisateurs unis par un même désir de protéger les enfants seront heureux d'accueillir des gens de toute confessions religieuses et peuples, par amour de nos enfants.

Jean-Léon Laffitte
Président de l'Association des Parents Catholiques du Québec

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