En vertu du projet de loi 27, les enseignants devront informer les parents au moins 30 jours à l’avance s'ils veulent utiliser du matériel scolaire qui fait référence à la sexualité, à l’identité de genre ou à l’orientation sexuelle, ou encore avant de donner un cours d’éducation sexuelle.
Le gouvernement de l'Alberta a déposé un projet de loi, jeudi, qui n'impose pas une éducation sexuelle à l'école aux élèves dont les parents n'ont pas signifié leur consentement.
Si le projet de loi 27 est adopté, les enseignants devront informer les parents au moins 30 jours à l’avance avant de donner un cours d’éducation sexuelle ou d’utiliser du matériel scolaire qui fait référence à la sexualité, à l’identité de genre ou à l’orientation sexuelle.
Le ministre de l’Éducation, Demetrios Nicolaides (ci-contre), explique que cela permettra aux parents de décider consciemment s’ils veulent que leurs enfants participent à cette discussion.
Si le consentement n’est pas donné explicitement, les élèves seront dispensés de ces cours.
Actuellement, les parents peuvent retirer leurs enfants des cours d’éducation sexuelle.
Une note est envoyée aux parents lorsque des questions liées à l’éducation sexuelle sont enseignées dans les écoles, comme l'explique Tricia Estabrooks, conseillère scolaire au Conseil scolaire public d’Edmonton.
Dérapage dans l'éducation sexuelle enseignée sans permission des parents
Des discussions sur l'identité de genre ou les pronoms ont été abordées en classe sans que les parents soient avertis, ce qui en a inquiété plusieurs, selon Demetrios Nicolaides.
Des parents inquiets
À Edmonton, Geraldine Balao est en faveur du projet de loi, car elle insiste sur la participation des parents dans l'éducation des enfants. Selon elle, il lui permettra d'être plus informée et impliquée dans l'éducation de ses enfants.
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