Mohamed Al Ballouz faisant un clin d’œil à la caméra de surveillance avant de se rendre chez lui, le soir des meurtres |
Mohamed Al Ballouz persiste et signe dans son infamie : après avoir poignardé sa conjointe, assassiné ses deux fils et s’être posée en victime, la meurtrière trans a profité de son ultime tribune mercredi pour cracher sur Synthia Bussières et tourmenter la mère de celle-ci de la pire des façons, selon le journal La Presse de Montréal. (Synthia est la graphie « originale » de ce prénom qui est grec et qui devrait s'écrire Cynthia, c'est à dire originaire du mont Cynthe à Délos, Cynthia ou Cynthie le surnom d'Artémis/Diane qui serait née et était honorée sur le mont Cynthe).
Les proches de Synthia Bussières, victime de M. Al Ballouz lui ont rendu hommage mercredi.
La prison à vie attend Al Ballouz pour les meurtres de sa conjointe et de leurs deux fils.
« Je vous donne ce que [Synthia] aurait vraiment voulu vous dire, vraiment. J’ai respecté [sa mère] plus que Synthia l’a fait. C’est sincère. Synthia Bussières souhaitait la mort de sa mère. Elle la détestait à un très haut point où… », a déclaré le meurtrier qui se dit femme avant de se faire couper par le juge Éric Downs.
Le juge lui a ensuite interdit de reprendre la parole en raison des propos « diffamatoires et calomnieux » contenus dans sa lettre.
« Ça reste la vérité, monsieur le juge », a répliqué Al Ballouz.
Ses propos incendiaires ont semé la consternation dans la salle d’audience bondée du palais de justice de Longueuil.
À peine une heure plus tôt, Sylvie Guertin, la mère de Synthia Bussières, avait rendu hommage à sa fille. Elle avait décrit la souffrance « indescriptible » qui l’habite depuis deux ans.
La mère et grand-mère des victimes, Sylvie Guertin, désemparée. |
« Votre douleur est incommensurable. Vous êtes extrêmement forte. Vous êtes victime trois fois, et aussi d’un processus qui a été très difficile. Je vous souhaite la paix », lui a ensuite dit le juge Downs, très compatissant.
« Une femme extrêmement vulnérable et sans défense »
Mohamed Al Ballouz – qui s’identifie maintenant comme une femme – a été reconnue coupable lundi du meurtre au second degré de sa conjointe et des meurtres prémédités de ses fils Zac, 2 ans, et Eliam, 5 ans.
Al Ballouz a écopé automatiquement de la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans pour les meurtres de ses fils.
Parmi les 23 coups de couteau infligés à Synthia Bussières, une blessure glace le sang : sa bouche a été coupée de quelques centimètres à chaque extrémité. Une blessure qui s’apparente au « sourire de Glasgow », rendu célèbre par le personnage du Joker.
Pendant le procès, l’accusée a tourmenté les proches de ses victimes à plus d’une reprise, allant jusqu'à assigner une vingtaine d’amis, collègues et proches de Synthia Bussières à témoigner pour sa défense, dont Sylvie Guertin. Au début du procès, l’accusée a même tenté d’empêcher la mère de Synthia d’assister au procès comme il envisageait de la faire témoigner, contre son gré.
Puis, au procès, Al Ballouz a décrit Synthia Bussières comme une meurtrière « qui avait perdu la tête ». Selon cette version, c’est Synthia qui aurait tué ses enfants avant d’orchestrer une mise en scène machiavélique pour incriminer Al Ballouz et tenter de le tuer.
Une amie proche de Synthia Bussières l’a plutôt dépeinte mercredi comme une femme « merveilleuse avec un cœur en or ».
« Tous ceux qui ont eu l’honneur de croiser son chemin ont senti la façon dont elle nous faisait sentir spéciaux. Elle était loyale envers ceux qu’elle aimait », a dit Maria Odorisio.
« Une très bonne mère »
Quand ce fut son tour de s’exprimer, Al Ballouz a eu l'affront de se décrire comme une « très bonne mère ». En septembre 2022, le père a pourtant froidement assassiné ses garçons avec un oreiller pendant leur sommeil. Des meurtres prémédités. Ça ne l’a pas empêchée mercredi de se dépeindre comme une « soccer mom » et une « tennis mom » [en anglais?].
Al Ballouz a aussi insisté sur son droit d’être en « harmonie » avec sa prétendue identité de genre. « J’ai droit d’être moi, d’être une femme », a affirmé celui qui prétend avoir changé de genre pendant le processus judiciaire.
Aussi, est-il détenu depuis à la prison pour femmes Leclerc. Il a aussi amorcé les procédures légales pour modifier son identité de genre et se nommer officiellement Levana Ballouz. Il purgera sa peine dans un pénitencier pour femmes, car monsieur s’identifie désormais comme femme.
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