L’isolement et les pertes d’emplois feraient partie des raisons de la hausse des appels et des interventions chez Suicide Action.
Ce ne sont que 35 % des appels qui sont effectués par les hommes ; la majorité est faite par des femmes.
« Au Québec, depuis la pandémie, on parle de 20 à 30 % de hausse d’idées suicidaires. À Montréal seulement, c’est 7 %. On parle de trois suicides et de onze tentatives par jour », dit Kathy Laramée, directrice générale chez Suicide Action Montréal.
L’organisme se soucie particulièrement des jeunes de 18 à 24 ans, surtout ceux qui seraient en télétravail.
Les Québécois sont invités à appeler ou à consulter en ligne Suicide Action en cas de détresse. Un service est aussi disponible pour les proches d’un individu en difficulté.
Cri du cœur des jeunes
Alexandrine Beauvais-Lamoureux, porte-parole du collectif NOUS, organisme pour la sensibilisation sur santé mentale, déplore le manque de ressources pour les jeunes qui ne sont plus étudiants.
« Une jeune comme moi pourrait avoir accès à certains services puisque je suis inscrite à l’université. Mais pour les jeunes qui décident de décrocher une session pour prendre soin de leur santé mentale, ils perdent l’accès à ces ressources-là. Donc ils n’ont plus nécessairement les outils pour pouvoir traverser une période difficile. »
Cette crise de la santé mentale chez les jeunes est exacerbée par la pandémie et l’isolement. « Ça risque de s’empirer à long terme si l’on ne se met pas à prendre des actions maintenant pour aider. »
Source : TVA
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