Les deux immeubles situés dans le secteur Cap-de-la-Madeleine sont gérés par La Fédération régionale des Organismes sans but lucratif d’habitation de la Mauricie–Centre-du-Québec |
La création de deux immeubles d’habitations à loyer modique réservés à des personnes issues des minorités visibles dans le secteur Cap-de-la-Madeleine, à Trois-Rivières, suscite un malaise chez plusieurs. Ce sont les « groupes racisés, les immigrants, les Canadiens noirs » avec enfants qui ont été priorisés pour justifier le projet et se qualifier à l’aide du gouvernement fédéral de Justin Trudeau de 2,7 millions de dollars.
Au nom d’une amie monoparentale et à faible revenu, Danielle Leduc avait entrepris des démarches pour louer un appartement dans l’un des deux immeubles nouvellement construits par un organisme sans but lucratif (OSBL).
On y trouve des appartements à loyer modique qui, moyennant certaines conditions, se louent 675 $ par mois pour un appartement de 5 pièces et demi (la salle de bain compte pour une demi-pièce).
Danielle Leduc s’est vu répondre que sa demande était irrecevable étant donné qu’elle n’est pas une nouvelle arrivante. Elle raconte s’être fait dire : « non, elle ne se qualifie pas, malheureusement, parce que ce n’est pas dans nos critères : c’est d’abord et avant tout pour les immigrants ».
La résidente du secteur Cap-de-la-Madeleine affirme n’être pas loin d’y voir de la discrimination. « J’ai dit : “est-ce que c’est un petit peu discriminatoire ? Est-ce que c’est pas de la discrimination à l’envers ?” », raconte Danielle Leduc.
Les immeubles, qui comptent six unités chacun, ont pu être construits grâce à un programme fédéral qui imposait ce type de critères.
La Fédération régionale des OSBL d’habitation de la Mauricie–Centre-du-Québec qui a construit et qui gère ces immeubles se défend de faire de la discrimination. « C’est pas discriminatoire. C’est fait pour des clientèles ciblées », explique le président de la Fédération qui souligne qu’il n’est pas rare de voir des logements dédiés à des groupes.
Le concept, à ses yeux, n’est pas différent de celui des logements pour les étudiants ou pour les Autochtones. Dans ce cas-ci, ce sont principalement les « groupes racisés, les immigrants, les Canadiens noirs » avec des enfants qui ont été priorisés pour justifier le projet et se qualifier à l’aide fédérale de 2,7 millions de dollars.
« On a 32 petits enfants qui sont dans ces deux blocs-là, puis ça met de la vie, ajoute-t-il. Ces familles-là, noires, qui ont des enfants, ont de la misère à trouver des logements. »
Le caractère exclusif de la clientèle visée apparaît préoccupant pour Danielle Leduc. « Je pense que le logement, c’est de base pour tout le monde et ça devrait être sans égard à la couleur de peau, à l’origine. Je pense que la Constitution devrait protéger tout le monde. »
On y trouve des appartements à loyer modique qui, moyennant certaines conditions, se louent 675 $ par mois pour un appartement de 5 pièces et demi (la salle de bain compte pour une demi-pièce).
Danielle Leduc s’est vu répondre que sa demande était irrecevable étant donné qu’elle n’est pas une nouvelle arrivante. Elle raconte s’être fait dire : « non, elle ne se qualifie pas, malheureusement, parce que ce n’est pas dans nos critères : c’est d’abord et avant tout pour les immigrants ».
La résidente du secteur Cap-de-la-Madeleine affirme n’être pas loin d’y voir de la discrimination. « J’ai dit : “est-ce que c’est un petit peu discriminatoire ? Est-ce que c’est pas de la discrimination à l’envers ?” », raconte Danielle Leduc.
Les immeubles, qui comptent six unités chacun, ont pu être construits grâce à un programme fédéral qui imposait ce type de critères.
La Fédération régionale des OSBL d’habitation de la Mauricie–Centre-du-Québec qui a construit et qui gère ces immeubles se défend de faire de la discrimination. « C’est pas discriminatoire. C’est fait pour des clientèles ciblées », explique le président de la Fédération qui souligne qu’il n’est pas rare de voir des logements dédiés à des groupes.
Le concept, à ses yeux, n’est pas différent de celui des logements pour les étudiants ou pour les Autochtones. Dans ce cas-ci, ce sont principalement les « groupes racisés, les immigrants, les Canadiens noirs » avec des enfants qui ont été priorisés pour justifier le projet et se qualifier à l’aide fédérale de 2,7 millions de dollars.
« On a 32 petits enfants qui sont dans ces deux blocs-là, puis ça met de la vie, ajoute-t-il. Ces familles-là, noires, qui ont des enfants, ont de la misère à trouver des logements. »
Le caractère exclusif de la clientèle visée apparaît préoccupant pour Danielle Leduc. « Je pense que le logement, c’est de base pour tout le monde et ça devrait être sans égard à la couleur de peau, à l’origine. Je pense que la Constitution devrait protéger tout le monde. »
Source : Radio-Canada
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