lundi 29 mai 2023

Il se bâtit au Canada entre 200 000-300 000 unités de logement par an, en 2022 1 million de personnes s'est ajouté à la population

Bon an mal an, il se bâtit au Canada entre 200 000 et 300 000 unités de logement. Cette année, à cause des taux d’intérêt plus élevés, du prix des matériaux gonflé et de la pénurie de main-d’œuvre, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) prédit qu’il ne s’en construira que 214 000. 
 

Or, selon Statistique Canada, de janvier 2022 à janvier 2023, il s’est ajouté 1,05 million de personnes sur le territoire, dont 95,9% provenaient de l’immigration. Le double du seuil officiel. Et oui! Au Canada comme au Québec, les seuils ne représentent qu’une partie du nombre total de personnes arrivant par divers canaux migratoires. 
 
Ainsi, alors qu’une grave pénurie de logements sévit déjà, les nouvelles constructions seront insuffisantes pour couvrir les nouvelles arrivées. La pénurie ne fera que s’aggraver.
 

Entre mai 2022 et mai 2023, le coût des loyers a explosé de 16,8 % à Vancouver, selon les données de Rentals.ca. À Toronto, la hausse était encore plus élevée, atteignant même 21,2 %. En comparaison, les loyers montréalais ont enregistré une hausse moyenne de 10,7 % .

Mais quand on regarde les projections de la SCHL qui montrent que les loyers montréalais pourraient augmenter de 30 % d’ici cinq ans, les experts vont dans le même sens : Montréal est en train de prendre la même trajectoire.

La crise du logement est loin de s’arrêter à la frontière de la métropole. Que ce soit à Gatineau, Rimouski ou Sherbrooke, par exemple, la flambée des prix des loyers et la baisse des taux d’inoccupation inquiète à travers la province.
 
En mai 1973, il y a 50 ans, un appartement 4 1⁄2 [2 chambres à coucher, une cuisine, un salon et une salle de bain] sur l'avenue Papineau, en face du parc La Fontaine à Montréal, était disponible pour 120$ par mois. Ce montant incluait le chauffage, l’eau chaude, ainsi qu’une cuisinière et un réfrigérateur. 


La crise du logement mine la natalité

La crise du logement affecte le taux de natalité. En augmentant l'immigration de façon débridée, le gouvernement fait baisser le taux de natalité; le serpent se mord la queue. La cherté des logements influence même la « planification familiale », selon Desjardins. Certains jeunes retardent leur projet de fonder une famille et des femmes décident d’avoir moins d’enfants que souhaité pour des raisons financières.

Voir aussi

Canada — programme de financement du logement fondé sur la race 

Forte baisse de la fécondité au Québec en 2022 : 1,49 enfant/femme (-7,7 % pour les « langue maternelle français »)

Canada, champion de l'augmentation du prix du logement depuis 2000, aussi un pays à très forte immigration... 

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Crise du logement : le tabou des seuils d’immigration trop élevés

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L’augmentation de l’immigration a amplifié la crise du logement

Canada — Faire passer l’immigration de 300 000 personnes par an à un million

L'initiative du Siècle (dont un des cofondateurs est Dominic Barton, actuellement ambassadeur du Canada en Chine populaire). En anglais uniquement.

Le patronat québécois reprend de plus belle sa campagne en faveur de l’immigration massive : 64 000 par année au Québec ! (1er avril 2021, ce n’est hélas pas un poisson d’avril)

On a consulté des circulaires [publicités] d’épicerie de 1999 et ça fait mal au cœur

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