mercredi 17 mars 2010

France — Enseignants pédophiles, on n'en parle que depuis récemment

Le 4 septembre 1997, le ministère de l'Éducation nationale français diffusait une circulaire interne demandant de signaler les cas d'abus sexuels. Dans les cinq mois qui suivirent, 345 affaires furent rapportées.

Depuis lors, l'Éducation nationale ne couvre plus « ses pédophiles » : une vraie révolution culturelle qui n'est d'ailleurs pas sans risques de dérives. En 1995, Georges Bernede, alors directeur adjoint des lycées et collèges, confiait encore, pudique, à L'Express : « Lorsqu'un enseignant est soupçonné d'être à risque, la meilleure solution consiste, sans doute, à lui donner un travail administratif... Dans toutes les institutions, on répugne à ne pas régler ces problèmes en interne. » Aujourd'hui, surtout après l'affaire Dutroux, plus question de s'en tenir à des blâmes pâlots et à des mutations pour « convenances personnelles ».

Avant 1998, personne n'avait osé afficher le mot « pédophilie » dans un bulletin officiel. Ni prendre par la main les enseignants en leur expliquant noir sur blanc qu'ils devenaient complices en cas de non-signalement, clarification du Code pénal à l'appui : « L'obligation à quiconque, et donc aux enseignants [...] ayant la connaissance d'un crime ou de mauvais traitement d'informer les autorités judiciaires sous peine d'encourir une peine de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 francs d'amende. »

Depuis cette époque, les signalements se multiplient. Un accompagnateur de classe verte soupçonné d'attouchements équivoques sous les douches. Un principal qui prend les élèves pour des acteurs de films porno... Un prof de gym qui s'amourache d'une élève de cinquième (12 ans)... Un autre qui pousse loin les séances de relaxation. L'ancien maire de Chablis, ancien directeur d'école, accusé de viol.

Il faut cependant rappeler que la majorité des crimes pédophiles ont pour auteurs des membres de la famille de l’enfant (inceste) ou des proches. À titre d’exemple, selon un rapport publié en 2008 par le réseau irlandais de crise sur les viols (RCNI), 50,8 % des agresseurs sont des parents, 34 % des proches (voisins, amis), et 3,4 % des figures d’autorité (prêtre, instituteur…).


Éric Zemmour : « Pédophilie et célibat des prêtres : gare aux amalgames ! »


Aux États-Unis, les prêtres mis en cause représentent 4 % de l’ensemble des prêtres en fonction au cours de ces 52 dernières années. « La vérité est que toutes les institutions s’occupant d’enfants attirent des personnes qui cherchent un contact illicite avec les mineurs : associations sportives, services sociaux et naturellement les Églises », explique Manfred Lütz, directeur de l’hôpital psychiatrique de Cologne.

Rappelons également que des enseignants sont également faussement accusés et que la simple parole d’un enfant (recueillie sans précautions particulières) suffit à déclencher le processus de signalement d’un éducateur au procureur de la République.

Sources  : L'Express et La Croix.


Voir aussi États-Unis, pédophilie et sévices sexuels parmi les enseignants.

Deux poids, deux mesures : banalisation de la pédophilie d'un artiste engagé par des journalistes québécois des Gros Médias.





Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Tiens?! Des enseignants pédophiles... Pourtant, ils sont mariés non? Comment cela peut-il bien être, doivent se demander tous ceux et celles qui accuse l'Église catholique de ne pas permettre à ses prêtres de se marier...

Romanus a dit…

Comme Ratzinger l'a dit... après le mariage des prêtres, ce sera le divorce des prêtres. Et moi j'ajoute, l'avortement des femmes des prêtres.

Perpétue a dit…

Mais non, au sujet des prêtres vous n'avez rien compris. Ce ne sont pas des prêtres qui sont devenus pédophiles, ce sont des pédophiles qui sont devenus prêtres.
L'Église s'emploie de toutes ses forces à ce que cela ne se produise plus.

Richard a dit…

Quand même étonnant qu’un type intelligent comme Zemmour ne mentionne pas les dommages intérêts colossaux alloués aux victimes. C’est la publicité énorme donnée à ces dommages qui permet au scandale de s’étendre. Appât du gain. Impossible de vérifier, des dizaines d’années après, ce qui s’est vraiment passé. D’autant que les médias mélangent allègrement châtiments corporels, pédophilie proprement dite, homosexualité avec novices…

La machination vise à la ruine du Vatican et l’objectif politique évoqué par Zemmour est réel.

Sébas a dit…

L'accent placé sur ces histoires de pédophiles MASCULINS laïcs OU religieux, est un retour du balancier diront certains.

Pendant trop longtemps, les sociétés occidentales passaient sous silence ces histoires. Mais aujourd'hui, l'accent placé sur ces CAS, nous font oublier quelques "détails"...

Pendant ce temps... dans une "galaxie" qui n'est pas matriarcale et pas "infectée" par la propagande médiatique anti Églises monothéistes et anti-patriarcale (pour ne pas dire: anti homme), les individus qui peuvent encore réfléchir et analyser [de façon globale], se disent ceci:

---» 3% des abus sur des enfants sont des abus sexuels...

---» Du 97% restant, la très grande majorité de la violence verbale ou physique... est faite par... roulement de tambours non politiquement corrects... des femmes/mères...

***

Aux États-Unis, de plus en plus de profs féminins sont accusées d'abus sexuels.

---» http://www.wnd.com/index.php?fa=PAGE.view&pageId=39783

***

Aussi pire, de plus en plus de profs se font accusés faussement:

"Fausses accusations d'abus sexuel
Le nombre d'accusations d'abus sexuels sur des enfants a augmenté en flèche depuis le début des années 1990. Depuis, en fait, que l'obligation légale de corroboration du témoignage d'un enfant (pour que ce témoignage soit recevable) a été abolie en 1988.

Cette abolition fut une bonne chose, estime Me Jean Dury, «l'ancienne règle de corroboration a entraîné des injustices flagrantes à l'endroit d'enfants qui ont été réellement victimes d'abus sexuels ». Elle a cependant eu cette conséquence fâcheuse: celle de créer un accroissement majeur du nombre de plaintes à caractère sexuel portées par des enfants contre des adultes, spécialement contre le personnel des écoles et les enseignants. Et plusieurs se sont révélées non fondées. « Ce n'est pas vrai qu'il y a au Québec 500 professeurs qui sont pédophiles!», s'indigne Me Dury.

http://www.barreau.qc.ca/publications/journal/vol33/no12/enseignant.html

***

"Le 24 mai 2006


LE PROCUREUR GÉNÉRAL PREND DES MESURES EN VUE DE PRÉVENIR LES CONDAMNATIONS INJUSTIFIÉES

Comité créé pour réduire le risque d'erreurs judiciaires

http://www.attorneygeneral.jus.gov.on.ca/french/news/2006/20060524-wrco.asp

***

Après ça, ne nous demandons pas pourquoi de moins en moins de profs masculins veulent enseigner;

1)
"Radio Canada
2 septembre 2003
L’enseignement au primaire, une affaire de femmes

On trouve de moins en moins d’hommes dans le personnel enseignant des écoles primaires du Québec. Pourquoi?"

Suite:
http://www.radio-canada.ca/radio/sansfrontieres/26747.shtml

2)
"Radio Canada
Le 29 août 2006
Les profs masculins se font rares"

Suite:
http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/29082006/76965.shtml

***

Mais malgré ça, nous pouvons facilement affirmer que 98% des femmes et des hommes, n'abusent pas des enfants. Mais les médias de masse nous donnent l'impression que les enfants sont de plus en plus en danger...

***

Il n'y a jamais eu autant de pubs/revues/etc, utilisant des enfants présentés de façon très sexuelle...

***

Ce n'est que très rarement que vous allez entendre ces réalités dans les médias de masse... les seules réalités qui visent vraiment à protéger les enfants de TOUS les abus...

Pour l'instant, -et comme font tous les démagogues(même Hitler! (1) )- les enfants sont utilisés par ceux qui ont un 'agenda idéologique' très précis... et ce n'est pas le mieux-être des enfants...

Les médias de masse sont contrôlés par qui déjà ?

Sébas a dit…

Suite et fin

(1)

L’intérêt supérieur des enfants.

« L’état doit déclarer que les enfants sont le bien le plus précieux du peuple. Aussi longtemps que le gouvernement continuera d’être perçu comme travaillant pour leurs bénéfices, le peuple endurera sans sourciller n’importe qu’elle restreinte de liberté et toutes les privations possible. »

-Adolf Hitler, Mein Kampf

Sébas a dit…

Les meilleures protections contre les abus des enfants sont;

Des FAMILLES UNIS

Rien de pire que la multiplication des familles "monos-parentales" pour diminuer ces abus. Rien de pire qu'un "papa/maman d'adoption" pour diminuer ces abus. Une très grande proportion des abus sexuels sont faits pas un papa/maman NON-BIOLOGIQUE, des profs, des gardiennes/gardiens, etc...

Le facteur # 1 derrière l'augmentation des problèmes sociaux-économiques (toxicomanie, décrochage scolaire, violence familiale, gang de rue, prostitution, etc), ce n'est pas la pauvreté (i.e. la 'cassette' des Étatistes), mais la mono-parentalité...

Il faut absolument cesser de croire que l'État peut pouvoir au "bien commun". Il nous faut donc viser un État MINIMALISTE... qui n'est là, QUE pour protéger nos droits fondamentaux...

a)
Presque toutes les mesures Étatiques actuelles pour -soi-disant- aider les familles, "TUENT" les familles/les couples et surtout, le bien-être des enfants.

b)
L'école 'publique" obligatoire financée par tous, "one size fits all", est la pire chose pour l'instruction, l'éducation et la protection des enfants.

c)
La même idée s'applique aux garderies Étatiques.

*

Il faut cesser de croire que "l'État c'est nous". OUI la dette sera payée par tous, mais l'augmentation des pouvoirs de l'État -sans contrepartie démocratique (même -et surtout?- sous de beaux prétextes comme l'éducation, la santé, les aides pro-familles, etc, "onuverselles"), est TOUJOURS contre les peuples ou les individus -et pour rester dans le sujet actuel- contre "l'intérêt supérieur des enfants" (sic).