Comme vous le savez, les gouvernements provinciaux sont responsables des lois régissant l'enseignement à domicile.
Au Québec, la Direction de l'enseignement à la maison a légèrement modifié son approche démesurée en matière de réglementation de l'enseignement à la maison: la DEM a remplacé la rencontre annuelle de suivi à domicile par une réunion Zoom en ligne et la rédaction du rapport de mi-année a été facilitée. Bien qu'il s'agisse de changements positifs pour les Québécois, les résultats d'une série d'élections provinciales à travers le Canada au cours de l'année écoulée n'augurent rien de bon pour nos libertés, en général.
Au Nouveau-Brunswick, le Parti libéral est arrivé au pouvoir en octobre 2024 en promettant d'investir de l'argent dans le système d'éducation publique en déclin. Malheureusement, les libéraux ont clairement affiché leur mépris pour les droits parentaux et l'unité familiale. Ils ont déjà voté pour que les enseignants gardent secrètes les informations concernant les élèves et les parents. Les liens étroits de ce gouvernement idéologique avec les syndicats d'enseignants, son mépris pour les droits parentaux et son programme déclaré d'«inclusion» nous inquiètent profondément.
En Colombie-Britannique, le NPD provincial a été réélu en octobre avec une faible majorité. L'enseignement à domicile est depuis longtemps un choix populaire en Colombie-Britannique et de nombreux parents qui font l'école-maison considèrent leur liberté de choix comme acquise. Ils devraient toutefois s'inquiéter du fait que ce même gouvernement néo-démocrate poursuit agressivement un programme radical d'éducation sexuelle dans le système scolaire public. Ce n'est plus qu'une question de temps avant que cette éducation ne soit exigée dans les écoles privées et même dans les écoles à domicile pour que les élèves puissent obtenir le diplôme provincial d'études secondaires.
Plus préoccupant encore, le NPD du Manitoba, élu à l'automne dernier, a salarié un nouvel agent de liaison dans une commission scolaire du sud du Manitoba afin de tenter de « réintégrer » les familles dans le système scolaire public. La raison en est, selon le ministre, que « certaines de ces familles n'ont jamais connu l'expérience de l'école publique ». Mais ce qui est encore plus inquiétant, c'est que le ministre s'est lancé dans un examen formel de l'enseignement à domicile. Il a entamé une « enquête pilote » afin de déterminer les raisons pour lesquelles l'enseignement à domicile s'est développé de manière aussi importante. Le ministre déclare qu'il espère obtenir « des données concrètes qui nous permettront d'aller de l'avant.» Il s'agit d'une avancée dangereuse qui met en péril nos libertés.
Au Nouveau-Brunswick, le Parti libéral est arrivé au pouvoir en octobre 2024 en promettant d'investir de l'argent dans le système d'éducation publique en déclin. Malheureusement, les libéraux ont clairement affiché leur mépris pour les droits parentaux et l'unité familiale. Ils ont déjà voté pour que les enseignants gardent secrètes les informations concernant les élèves et les parents. Les liens étroits de ce gouvernement idéologique avec les syndicats d'enseignants, son mépris pour les droits parentaux et son programme déclaré d'«inclusion» nous inquiètent profondément.
En Colombie-Britannique, le NPD provincial a été réélu en octobre avec une faible majorité. L'enseignement à domicile est depuis longtemps un choix populaire en Colombie-Britannique et de nombreux parents qui font l'école-maison considèrent leur liberté de choix comme acquise. Ils devraient toutefois s'inquiéter du fait que ce même gouvernement néo-démocrate poursuit agressivement un programme radical d'éducation sexuelle dans le système scolaire public. Ce n'est plus qu'une question de temps avant que cette éducation ne soit exigée dans les écoles privées et même dans les écoles à domicile pour que les élèves puissent obtenir le diplôme provincial d'études secondaires.
Plus préoccupant encore, le NPD du Manitoba, élu à l'automne dernier, a salarié un nouvel agent de liaison dans une commission scolaire du sud du Manitoba afin de tenter de « réintégrer » les familles dans le système scolaire public. La raison en est, selon le ministre, que « certaines de ces familles n'ont jamais connu l'expérience de l'école publique ». Mais ce qui est encore plus inquiétant, c'est que le ministre s'est lancé dans un examen formel de l'enseignement à domicile. Il a entamé une « enquête pilote » afin de déterminer les raisons pour lesquelles l'enseignement à domicile s'est développé de manière aussi importante. Le ministre déclare qu'il espère obtenir « des données concrètes qui nous permettront d'aller de l'avant.» Il s'agit d'une avancée dangereuse qui met en péril nos libertés.
Dans l'année qui vient de passer, le conseil scolaire de la province de Terre-Neuve a commencé à demander beaucoup plus d'informations aux familles que par le passé et refuse à de nombreuses familles l'autorisation de faire l'école à la maison en raison de ce qu'il considère une documentation inadéquate. Tout comme au Manitoba, cette commission scolaire provinciale a également commencé à interroger directement les parents sur les raisons qui les ont poussés à choisir l'éducation à domicile.
Peu importe que vous viviez au Manitoba, à Terre-Neuve ou dans une autre province : les motivations qui vous poussent à choisir d'éduquer vos propres enfants, ça ne regarde tout simplement pas le gouvernement ! Ça ne le concerne pas plus que les questions sur ce qui motive vos choix médicaux, vos décisions en matière d'alimentation, vos projets de voyage ou votre fréquentation ou pas d’une église.
La raison pour laquelle le gouvernement intervient dans la prise de décision des parents est exclusivement idéologique - en d'autres termes, il croit en un système public « unique » qui enseigne la conformité, évite d'enseigner la pensée logique et critique, et enrôle les enfants dans les dernières modes politiques. C'est la raison pour laquelle je suis si préoccupé par ces développements.
Les politiciens et les bureaucrates dont la motivation principale est de supprimer ou même d’interdire l'éducation à domicile ne se soucient pas vraiment de la qualité de l'éducation que reçoivent les enfants canadiens. Soyons honnêtes: s'ils se préoccupaient réellement de la qualité de l'enseignement, ils se concentreraient plutôt sur la correction des échecs du système public, avec ses résultats en baisse, ses taux élevés de décrochage scolaire et son incapacité à offrir des services complets aux enfants ayant des besoins particuliers, sans parler de l'augmentation du nombre de perturbations dans les classes et de l'intimidation dans les cours d'école.
En revanche, il n'y a aucune preuve de carences académiques de la part de la communauté école-maison. En fait, nous disposons de recherches évaluées par des pairs qui prouvent que nos élèves obtiennent des résultats nettement supérieurs à ceux du système public. En outre, tout porte à croire que les jeunes éduqués à la maison poursuivent des études supérieures réussies et mènent des carrières passionnantes. Par ailleurs, quel parent choisira d'investir autant de temps et d'argent dans l'éducation de ses propres enfants s'il n'est pas convaincu qu'il fera un meilleur travail que le système public « gratuit » ?
La seule raison de vérifier les motivations des familles est de chercher à justifier la restriction ou l'interdiction pure et simple de l'enseignement à domicile. Et, soyons clairs, si une province décide de bafouer nos libertés, d'autres provinces pourraient bien emboîter le pas.
C'est donc maintenant qu'il faut agir. Nous avons besoin de votre aide pour constituer un Fonds de défense pour la liberté qui nous permettra de lutter contre toute tentative, au Manitoba, à Terre-Neuve, en Colombie-Britannique ou ailleurs, de restreindre ou de nier vos choix parentaux. Nous avons besoin de ces fonds pour soutenir notre travail de plaidoyer auprès des décideurs et des politiciens. Et si une province va trop loin, nous nous battrons pour vos libertés devant les tribunaux. Nous devons commencer à constituer ce nouveau fonds dès aujourd'hui.
Bien sûr, c'est le travail que la HSLDA et le CCHE ont toujours fait et nous avons connu un succès considérable au cours des 33 dernières années. Mais nous sommes arrivés à un moment critique au Canada avec l'élection d'un si grand nombre de gouvernements provinciaux possiblement hostiles dont certains ont déjà pris des mesures préliminaires pour supprimer nos libertés.
Ferez-vous un don généreux aujourd'hui ?
Cordialement,
Peter Stock, Directeur général, CCHE
Centre canadien pour l'éducation à la maison
Unit 210 - 980 rue Adelaide.
S. London (Ontario)
N6E 1R3
francais@cche.ca
819.376.9739
cche.ca/fr/
Centre canadien pour l’éducation à la maison
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