lundi 14 mars 2022

L'efficacité de l'ivermectine a-t-elle été cachée ?

En octobre 2020, le Dr Andrew Hill a été mandaté par l’OMS pour évaluer l’efficacité de l’ivermectine. Son travail consistait à faire un rapport qui se voulait une synthèse des dizaines d’études effectuées dans le monde entier qui confirmaient l’efficacité de l’ivermectine dans le traitement du coronavirus. Andrew Hill a échangé avec deux médecins américains, le Dr Paul Marik et le Dr Pierre Kory, ainsi qu’avec la scientifique anglaise Tess Lawrie au sujet des données enthousiasmantes qu’ils avaient observées en soignant les personnes.

Dans une prépublication, Andrew Hill écrivait que l’ivermectine était associée à une réduction de l’inflammation, à une clairance virale plus rapide, une hospitalisation plus courte avec une récupération clinique favorable et une baisse de la mortalité de 75%. Cependant, il concluait que l’ivermectine devait être validée par de larges essais randomisés à grande échelle afin qu’une recommandation puisse être établie par les autorités règlementaires nationales et internationales.

Des conclusions évaporées lors de la publication : face à la sévérité de l’épidémie et l’urgence de soigner, Tess Lawrie lui écrit le 17 janvier 2021 pour lui demander de retirer son article, qui pourrait causer de graves dommages en décourageant l’autorisation de l’ivermectine pour soigner le Sars-CoV-2. Le jour suivant, un échange enregistré en visioconférence révèle un Andrew Hill visiblement embarrassé qui se défend maladroitement. Face à lui, Tess Lawrie essaie désespérément de le faire changer d’avis, n’hésitant pas à user de tous les arguments culpabilisants, parlant des patients hospitalisés en soin intensifs ou en train de mourir.

Qui sont les auteurs cachés qui ont influencé le jugement d’Andrew Hill ? Pourquoi ne sont-ils pas mentionnés dans l’étude scientifique ? Des questions laissées sans réponse par un Andrew Hill qui ne peut masquer son immense gêne. Toutefois, Andrew Hill reconnaît que Unitaid, association pour laquelle il travaille, avait son mot à dire dans les conclusions de l’étude. Les trois scientifiques découvrent alors que Unitaid n’est pas l’œuvre de charité qu’elle prétend être et que de sombres intérêts se cachent derrières les nobles intentions.


De John Campbell (2,2 millions d'abonnés)


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