Résumé (en 20 minutes) sur la fraude potentielle aux élections américaines de la part d’un professeur d’université en histoire contemporaine. Le travail que devraient effectuer les centaines de journalistes des médias subventionnés…
S’il y a un complotisme populiste, unanimement conspué, il y a aussi une post-vérité des élites, moins souvent dénoncée. Avec quelles armes convaincre ceux qui voient de la fraude dans l’élection de Biden, lorsqu’on a passé soi-même 4 ans à voir la main russe dans celle de Trump ?
Lire « Pourquoi la lutte contre les bobards est inefficace » par Eugénie Bastié. L’échec des grands médias à déconstruire efficacement le discours conspirationniste à grand coup de « fact-checking », doit nous interroger sur l’impuissance du postmoderne à contrer ce relativisme. Un relativisme qu’il a contribué à produire et qui est présent à tous les étages de la société.
Électeur du Tennessee témoigne à Fox News qu’un bulletin de vote vérifié grâce à « sa » signature a été déposé dans le comté de Maricopa, en Arizona, en son nom ! Le hic : il a quitté l’Arizona il y a 16 mois et a voté au Tennessee. Qui a donc voté en son nom en Arizona ? Vidéo Fox News du 13 novembre 2020, sous-titrée en français.
Pas vu sur Radio-Canada ni sur France 2. Entretien avec François-Henri Briard, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, membre de la Société historique de la Cour suprême des États-Unis et président de l’Institut Vergennes.
Billet du 7 novembre
D’abord, honneur à Ocatarinetabellatchitchix, chef de clan corse, qui rentre chez lui à temps pour les élections :
« Les bulletins de vote par correspondance restent la principale source de fraude électorale potentielle. » Cette citation n’émane pas du président Trump, qui a critiqué le vote par correspondance au début d’avril 2020 après que les démocrates du Wisconsin aient tenté et échoué de transformer une élection locale à la dernière minute en une élection exclusivement décidée par correspondance. C’est la conclusion du rapport bipartite de 2005 de la Commission sur la réforme électorale fédérale, présidée par l’ancien président Jimmy Carter et par l’ancien secrétaire d’État James Baker III.
En outre, le vote par correspondance met fin au scrutin secret, car le nom de l’électeur et sa signature accompagne le bulletin de vote, à des fins de vérification. Notons que le fait que la signature n’est pas la bonne ne devrait pas permettre de rejeter le bulletin en question selon un tribunal de Pennsylvanie (constitué de juges démocrates élus)… Ce qui est pour le moins troublant. Lors d’une récente élection syndicale dans l’Illinois, les travailleurs ont voté par correspondance à cause de la pandémie. La date limite a été reportée parce qu’environ la moitié des bulletins de vote avaient été perdus par la poste… Finalement, le syndicat a perdu par une voix. Le syndicat a tenté de disqualifier les bulletins de vote de deux travailleurs, dont les noms ont été révélés au cours du processus, en contradiction avec le principe démocratique d’un scrutin anonyme afin d’éliminer toute pression sur les électeurs.
Nous mentionnerons ici les craintes traditionnelles liées à la fraude électorale. Mais il faut noter que, pour certains auteurs comme Allum Bokhari, le rôle des géants des réseaux sociaux et de l’informatique est nettement plus important que cette fraude classique. Bokhari est l’auteur de #DELETED : Big Tech’s Battle to Erase the Trump Movement and Steal the Election (#SUPPRIMÉ : La bataille de Big Tech pour effacer le mouvement Trump et voler les élections). Pour Bohari, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) occultent à dessein les articles qui expriment un point de vue conservateur. En ce sens, les géants de l’informatique influencent massivement les électeurs. Où un indécis trouve-t-il de l’information qui ne critique pas le point de vue conservateur, si les GAFAM ne lui présentent pas des articles provenant d’auteurs conservateurs ? Bohari indique que les liens Breitbart News semblent masqués dans les recherches Google, même lorsque les utilisateurs saisissent mot à mot le titre original de l’article recherché. Lorsque des liens vers des articles de Breitbart apparaissent, c’est souvent sur des sites Web obscurs qui plagient le contenu de Breitbart. Le classement fourni par le moteur de recherche Google est essentiel pour engendrer du trafic Web. Des études sur les résultats de recherches ont constaté que les trois premiers résultats d’une recherche sur Google génèrent plus de 70 % des clics.
En Pennsylvanie, un « lot » de 23 277 scrutins ne contenait aucun scrutin en faveur de Trump. Est-ce vraiment crédible et statistiquement possible ? La source est 538, un sondeur plutôt centriste :
Depuis lors, 538 explique cette « bizarrerie » par une manière de communiquer les résultats en le faisant candidat par candidat. Peut-être. Mais alors, comment expliquer que dans cette même ville de Philadelphie, en 2012, Mitt Romney avait obtenu zéro voix parmi 59 bureaux de vote alors qu’Obama en avait eu 19 605 comme résultat final consolidé. Une extraordinaire unanimité qui défie la statistique ou une fraude déjà ancienne et systémique ?
« Philadelphie a une tradition de fraude sur plus d’un siècle. Et cette année, le leader de la majorité au sénat de Pennsylvanie a été jeté en prison pour fraude électorale. Il y a un manque d’intégrité dans cet État », de déclarer Ken Star, avocat et ancien procureur.
Certains disent que la preuve qu’il n’y a pas de fraude c’est que les républicains n’ont pas perdu autant que Trump au Sénat (ce qui reste à déterminer, car certains sièges sont encore indécis). Mais c’est mal comprendre le système électoral du Sénat : seul un tiers des sièges du Sénat était en jeu en 2020. Or deux tiers de ces sièges étaient déjà républicains. C’est ainsi qu’il n’y avait pas de siège de sénateur en jeu en Pennsylvanie (où l’on soupçonne de la fraude) mais qu’au Michigan (également suspecté par la campagne Trump) le siège est bien revenu à un démocrate. Les résultats au Sénat ne prouvent pas l’absence de fraude, fraude qui pourrait de toute façon se combiner à d’autres éléments (un sénateur local plus populaire que Trump par exemple).
⚠️🇺🇸 Comprendre en 2 min ce que nos médias refusent de nous expliquer : la fraude électorale aux USA❗️
— Patrick Edery (@patrick_edery) November 6, 2020
Elle résulte de l’autorisation faite depuis peu aux ONG (dont celles de Soros) par les Démocrates de récolter les bulletins de vote dans les Etats & villes qu’ils dirigent 👇 pic.twitter.com/MOwba2o7MY
Here’s me plugging it in.. pic.twitter.com/EtzD0A4fwJ
— Essential Fleccas 🇺🇸 (@fleccas) November 5, 2020
Terry Mathis, 120 ans (né en 1900), a apparemment également voté par correspondance dans le comté de Wayne, Michigan (Détroit, démocrate). Cette personne aurait demandé un vote par correspondance le 02/11/20, le bulletin a ensuite été envoyé ET renvoyé le jour même… (2/11/20, la veille du scrutin).
AND ANOTHER: 120-year-old Terry Mathis (born 1900) apparently voted via absentee ballot in Wayne County, Michigan as well.
— Essential Fleccas 🇺🇸 (@fleccas) November 5, 2020
It gets crazier. It says this person applied for an absentee ballot on 11/2/20, the ballot was then sent out AND returned in the same day (11/2/20).
How?? https://t.co/Pt6g0PpljJ pic.twitter.com/CIW8VC0a97
ANOTHER ANOTHER ONE: Apparently Donna Brydges (born in 1901) voted via absentee ballot in Mason County, Michigan. That would make her 119 years old!
— Essential Fleccas 🇺🇸 (@fleccas) November 5, 2020
More #deadvoters #stopthesteal https://t.co/fZN3vffXci pic.twitter.com/Sk6j50BpHp
Puisqu’on parle d’urnes et d’électeurs centenaires :
La carte des États où l’on peut voter avec ou sans pièce d’identité. À comparer avec la carte des États remportés par les Démocrates ou les Républicains.
Selon un lanceur d’alerte qui a contacté le projet Veritas, il a reçu l’ordre d’antidater d’un jour les votes par correspondance reçus le 4 novembre avec un cachet du 3 novembre pour qu’ils puissent être comptés au Michigan.
BREAKING: Michigan @USPS Whistleblower Details Directive From Superiors: Back-Date Late Mail-In-Ballots As Received November 3rd, 2020 So They Are Accepted
— James O’Keefe (@JamesOKeefeIII) November 5, 2020
“Separate them from standard letter mail so they can hand stamp them with YESTERDAY’S DATE & put them through”#MailFraud pic.twitter.com/n7AcNwpq80
« On ne fait pas notre boulot de journaliste lorsqu’on transforme un journal en torchon électoral et qu’on explique que #Trump représente la dictature » @fogiesbert dans Conversations avec Anna Cabana #Election2020 sur #i24NEWS pic.twitter.com/ElmW9Bykp0
— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) November 5, 2020
Rappelons que la corruption électorale aux États-Unis serait une tradition en quelque sorte. Écoutez Mark Steyn sur la corruption du parti démocrate à Philadelphie et New York à fin du XIXe siècle. (En anglais à partir de la 22e minute).
La corruption n’a pas pris fin au XXe siècle. En effet, selon Seymour Hersh dans son succès de librairie La Face cachée du clan Kennedy, toute la carrière de Kennedy s’est déroulée sous le signe de la corruption. La fortune de son père (gagnée, entre autres, à trafiquer l’alcool avec la Mafia sous la prohibition) a contribué de façon décisive à son élection, en permettant d’acheter des voix dans certaines circonscriptions clés. Pour cela, un rôle éminent est revenu à la Mafia de Chicago, et notamment à son chef Sam Giancana. Une des maîtresses de Kennedy servait d’intermédiaire entre lui et ce chef mafieux (également son amant), en convoyant des valises de billets. Il faut noter au passage que la même jeune femme apportait à la Maison-Blanche, toujours en espèces, les généreuses contributions d’industriels californiens qui devaient bénéficier d’un énorme contrat militaire, en fait un des plus vertigineux gouffres financiers de l’histoire américaine (6,6 milliards de dollars des années 60 pour un avion pratiquement sans usage).
Pourquoi Kennedy payait-il Giancana ? Pour faire assassiner Castro. Kennedy, après l’échec de l’invasion de Cuba sous l’égide de la CIA, aurait, selon Hersh, nourri une haine singulière contre Castro, jusqu’à mener contre lui une guerre privée qui l’empêchait de se contenter des tentatives, baroques mais vaines, des services officiels. Car l’assassinat politique entrait aussi dans la palette kennedienne : il est, plus au moins directement, lié à l’assassinat de Lumumba, de Trujillo et de Diêm » On est loin de l’icône.
Le livre de Hersh est suffisamment sérieux pour avoir résisté à la puissance persistante de la famille Kennedy. Or celle-ci est à sa manière le véritable héros du livre : JFK y apparaît comme le joueur vedette d’une équipe exceptionnellement soudée autour de sa réussite commune. Le portrait que Hersh donne de Bob Kennedy, ministre de la Justice de son frère, son actif paravent contre les curiosités mal placées et peu ou prou son homme des basses œuvres, n’est pas moins sévère que celui de JFK. Le charisme en moins.
Comme le signalait Libération (de la gauche progressiste) en 1998, « un des mérites du livre de Hersh de reconnaître aussi l’aspect solaire de la personnalité de JFK, son intelligence, sa rapidité d’esprit, son communicatif appétit de vivre. »
Voir aussi
Aux États-Unis, les confessions d’un « fraudeur électoral » démocrate alimentent les soupçons (Le Figaro, septembre 2020)
États-Unis. Vote par correspondance, voie royale de la fraude
La liste des fraudes démocrates selon un site pro-Trump français (125 cas de fraudes recensés selon eux)
Sans préjugés, écouter les arguments de @geraldolivier1 #Trump #Biden https://t.co/X3LmLxvgW3
— Mabrouk Sonia (@SoMabrouk) November 6, 2020
Plusieurs recours en justice ont été déposés par l’équipe de Donald Trump. Ils ciblent plusieurs États clés, où le scénario d’une invalidation de bulletins de vote pourrait profiter au candidat républicain. « Quels bulletins de vote a-t-on le droit de compter en fonction de la loi de chaque État ? C’est cela qui est en jeu », explique à France 24 Olivier Piton, avocat spécialisé en droit public. « Cela pourrait changer complètement le résultat (de l’élection) »
« Le gros problème des médias et des Démocrates, c’est qu’ils prennent les gens pour des imbéciles. On est dans la stratégie du bourrage de crâne » dénonce à raison @fogiesbert qui note qu’une partie des médias américains et français ne sont plus que des « torchons électoraux ». pic.twitter.com/iDIhfJqpe7
— Jean Louis (@JL7508) November 6, 2020
Une estimation de l’ordre de grandeur de la fraude que peut générer une grande « machine » démocrate comme celle de Chicago en 1982 : 100 000 voix. https://t.co/CEZ4HuTRCL
— Henri Vedas (@henrivedas) November 7, 2020
L’ancien sénateur du Michigan, Patrick Colbeck, explique comment il a assisté à des violations flagrantes de la loi et de la procédure électorales à chaque étape du processus. Selon lui, les responsables devraient être jugés pour sédition. Son site Letsfixstuff.org énumère ces violations. Il a assisté, en tant que « contestateur de scrutin » (poll challenger), au dépouillement à Détroit.
Entretien de l’ancien vice-premier ministre australien John Anderson avec l’historien américain Victor Davis Hanson sur l’élection 2020 (1 h 5 min, en anglais, enregistré le 7 novembre)
Entretemps dans le camp des tolérants, effigie de Trump décapitée en pleine rue devant une foule approbatrice (plusieurs sans masque tout à coup) :
Selon que la fraude soupçonnée frappe le candidat du Bien ou du Mal, elle est recevable ou condamnable selon les grands médias de gauche.
La commission électorale russe met en doute la légitimité du scrutin. Le système de vote par courrier aux États-Unis permet « les votes multiples, les pertes des bulletins “indésirables”, l’essor du vote des morts », relevant d’une « absence d’un contrôle systématique sur le processus électoral par voie postale dans son ensemble », de déclarer Ella Pamfilova.
Selon une étude de septembre 2020, 353 comtés américains comptaient 1,8 million d'électeurs de plus que les citoyens en âge de voter... (Judicial Watch)
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