mardi 17 novembre 2020

Élections américaines — Propagande, chaos, fraudes, urnes et tradition... (m à j)

Résumé (en 20 minutes) sur la fraude potentielle aux élections américaines de la part d’un professeur d’université en histoire contemporaine. Le travail que devraient effectuer les centaines de journalistes des médias subventionnés…



S’il y a un complotisme populiste, unanimement conspué, il y a aussi une post-vérité des élites, moins souvent dénoncée. Avec quelles armes convaincre ceux qui voient de la fraude dans l’élection de Biden, lorsqu’on a passé soi-même 4 ans à voir la main russe dans celle de Trump ?

Lire « Pourquoi la lutte contre les bobards est inefficace » par Eugénie Bastié.  L’échec des grands médias à déconstruire efficacement le discours conspirationniste à grand coup de « fact-checking », doit nous interroger sur l’impuissance du postmoderne à contrer ce relativisme. Un relativisme qu’il a contribué à produire et qui est présent à tous les étages de la société.

Électeur du Tennessee témoigne à Fox News qu’un bulletin de vote vérifié grâce à « sa » signature a été déposé dans le comté de Maricopa, en Arizona, en son nom ! Le hic : il a quitté l’Arizona il y a 16 mois et a voté au Tennessee. Qui a donc voté en son nom en Arizona ? Vidéo Fox News du 13 novembre 2020, sous-titrée en français.

Fraude électorale : un athlète américain déclare qu’on a voté en son nom dans un autre État (sous-titré)




Pas vu sur Radio-Canada ni sur France 2.
Entretien avec François-Henri Briard, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, membre de la Société historique de la Cour suprême des États-Unis et président de l’Institut Vergennes.




Billet du 7 novembre
 

D’abord, honneur à Ocatarinetabellatchitchix, chef de clan corse, qui rentre chez lui à temps pour les élections :

« Les bulletins de vote par correspondance restent la principale source de fraude électorale potentielle. » Cette citation n’émane pas du président Trump, qui a critiqué le vote par correspondance au début d’avril 2020 après que les démocrates du Wisconsin aient tenté et échoué de transformer une élection locale à la dernière minute en une élection exclusivement décidée par correspondance. C’est la conclusion du rapport bipartite de 2005 de la Commission sur la réforme électorale fédérale, présidée par l’ancien président Jimmy Carter et par l’ancien secrétaire d’État James Baker III.

En outre, le vote par correspondance met fin au scrutin secret, car le nom de l’électeur et sa signature accompagne le bulletin de vote, à des fins de vérification. Notons que le fait que la signature n’est pas la bonne ne devrait pas permettre de rejeter le bulletin en question selon un tribunal de Pennsylvanie (constitué de juges démocrates élus)… Ce qui est pour le moins troublant.  Lors d’une récente élection syndicale dans l’Illinois, les travailleurs ont voté par correspondance à cause de la pandémie. La date limite a été reportée parce qu’environ la moitié des bulletins de vote avaient été perdus par la poste… Finalement, le syndicat a perdu par une voix. Le syndicat a tenté de disqualifier les bulletins de vote de deux travailleurs, dont les noms ont été révélés au cours du processus, en contradiction avec le principe démocratique d’un scrutin anonyme afin d’éliminer toute pression sur les électeurs.

Nous mentionnerons ici les craintes traditionnelles liées à la fraude électorale. Mais il faut noter que, pour certains auteurs comme Allum Bokhari, le rôle des géants des réseaux sociaux et de l’informatique est nettement plus important que cette fraude classique. Bokhari est l’auteur de #DELETED : Big Tech’s Battle to Erase the Trump Movement and Steal the Election (#SUPPRIMÉ : La bataille de Big Tech pour effacer le mouvement Trump et voler les élections). Pour Bohari, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) occultent à dessein les articles qui expriment un point de vue conservateur. En ce sens, les géants de l’informatique influencent massivement les électeurs. Où un indécis trouve-t-il de l’information qui ne critique pas le point de vue conservateur, si les GAFAM ne lui présentent pas des articles provenant d’auteurs conservateurs ? Bohari indique que les liens Breitbart News semblent masqués dans les recherches Google, même lorsque les utilisateurs saisissent mot à mot le titre original de l’article recherché. Lorsque des liens vers des articles de Breitbart apparaissent, c’est souvent sur des sites Web obscurs qui plagient le contenu de Breitbart. Le classement fourni par le moteur de recherche Google est essentiel pour engendrer du trafic Web. Des études sur les résultats de recherches ont constaté que les trois premiers résultats d’une recherche sur Google génèrent plus de 70 % des clics.

 

En Pennsylvanie, un « lot » de 23 277 scrutins ne contenait aucun scrutin en faveur de Trump. Est-ce vraiment crédible et statistiquement possible ? La source est 538, un sondeur plutôt centriste :

Depuis lors, 538 explique cette « bizarrerie » par une manière de communiquer les résultats en le faisant candidat par candidat. Peut-être. Mais alors, comment expliquer que dans cette même ville de Philadelphie, en 2012, Mitt Romney avait obtenu zéro voix parmi 59 bureaux de vote alors qu’Obama en avait eu 19 605 comme résultat final consolidé. Une extraordinaire unanimité qui défie la statistique ou une fraude déjà ancienne et systémique ?

« Philadelphie a une tradition de fraude sur plus d’un siècle. Et cette année, le leader de la majorité au sénat de Pennsylvanie a été jeté en prison pour fraude électorale. Il y a un manque d’intégrité dans cet État », de déclarer Ken Star, avocat et ancien procureur.

 


Certains disent que la preuve qu’il n’y a pas de fraude c’est que les républicains n’ont pas perdu autant que Trump au Sénat (ce qui reste à déterminer, car certains sièges sont encore indécis). Mais c’est mal comprendre le système électoral du Sénat : seul un tiers des sièges du Sénat était en jeu en 2020. Or deux tiers de ces sièges étaient déjà républicains. C’est ainsi qu’il n’y avait pas de siège de sénateur en jeu en Pennsylvanie (où l’on soupçonne de la fraude) mais qu’au Michigan (également suspecté par la campagne Trump) le siège est bien revenu à un démocrate. Les résultats au Sénat ne prouvent pas l’absence de fraude, fraude qui pourrait de toute façon se combiner à d’autres éléments (un sénateur local plus populaire que Trump par exemple). 
 
Selon Mark Steyn (audio ci-dessous), de nombreux bulletins de vote n’auraient été remplis que pour Biden avec aucun choix pour tous les autres postes soumis à élection et qui se trouvaient pourtant sur le même bulletin. Pas de croix à côté du nom du candidat démocrate au sénat, à côté du nom du candidat démocrate à la chambre des représentants, etc. Cette absence de choix pour les autres postes serait, selon Steyn, plutôt l’indice de bulletins suspects. Voir cet exemple en Virginie (résultats officiels tirés d’ici, deux onglets séparés) :
Pour Ben Braddock qui dit avoir travaillé sur des campagnes électorales depuis plus d'une décennie, le partage des bulletins de vote (vote pour un parti à la présidentielle, pour un autre à un autre parti à un autre niveau le même jour de scrutin)est devenu de moins en moins courant ces dernières années. Mais il ne s'agit même pas d'avoir voté pour un pari à un niveau et l'autre parti à un autre niveau. Mais n'avoir voté qu'au niveau de la présidentielle pour Biden et blanc pour tous les autres postes. Ces résultats sont donc très suspects. Lire la suite sur son fil Tweeter. Évidemment, le problème pour les Républicains sera de prouver la fraude après coup et à temps pour que ces preuves jouent en leur faveur.



 
Un homme mort depuis 1984 (William Bradley) a voté par correspondance en 2020 à Détroit (ville démocrate)



Notez sous les gazouillis qui dénoncent ces exemples de morts qui votent le petit pointeur qu’introduit Twitter (pro-Biden comme tous les GAFAM) qui affirme en rouge « Découvrez comment voter par courrier est sûr et sécurisé. »

Terry Mathis, 120 ans (né en 1900), a apparemment également voté par correspondance dans le comté de Wayne, Michigan (Détroit, démocrate). Cette personne aurait demandé un vote par correspondance le 02/11/20, le bulletin a ensuite été envoyé ET renvoyé le jour même… (2/11/20, la veille du scrutin).

Apparemment, Donna Brydges (née en 1901) a voté par correspondance dans le comté de Mason, Michigan. Cela lui ferait 119 ans ! C’est aussi le cas apparemment de June Aiken (née en 1900). Cela lui ferait 120 ans !

Puisqu’on parle d’urnes et d’électeurs centenaires :


La carte des États où l’on peut voter avec ou sans pièce d’identité. À comparer avec la carte des États remportés par les Démocrates ou les Républicains.



Selon un lanceur d’alerte qui a contacté le projet Veritas, il a reçu l’ordre d’antidater d’un jour les votes par correspondance reçus le 4 novembre avec un cachet du 3 novembre pour qu’ils puissent être comptés au Michigan.

Le vote postal en France a donné lieu à de nombreuses irrégularités. « Les affaires qui arrivent devant les tribunaux, aussi révélatrices qu’elles puissent être, ne sont en réalité que l’émergence d’une gigantesque fraude qui n’est pas vraiment sanctionnée, et peut-être même non soumise à sanction. » Le législateur a supprimé le vote postal pour les élections politiques en 1975. Début d’un article du Monde du 13 novembre 1975. 



Rappelons que la corruption électorale aux États-Unis serait une tradition en quelque sorte. Écoutez Mark Steyn sur la corruption du parti démocrate à Philadelphie et New York à fin du XIXe siècle. (En anglais à partir de la 22e minute).

Steyn y lit des extraits du livre publié en 1901 par Gustavus Meyers, un auteur socialiste, intitulé The History of Tammany Hall. Tammany Hall était, jusqu’en 1960, une organisation new-yorkaise associée au Parti démocrate accusée de corruption électorale, clientélisme et patronage, pardon « d’aider à la réélection du parti démocrate et à la promotion des immigrés ». 
 
Steyn poursuit (à partir de la 27e minute) avec des extraits d’un livre de Lincoln Steffens publié en 1904 sur la corruption municipale : The Shame of the cities. Steffens se penchait sur le cas de New York, Chicago, Minneapolis, Philadelphie et Pittsburgh… Déjà. L’article sur « Philadelphie : corrompue et satisfaite » se trouve ici (à partir de la page 269).

La corruption n’a pas pris fin au XXe siècle. En effet, selon Seymour Hersh dans son succès de librairie La Face cachée du clan Kennedy, toute la carrière de Kennedy s’est déroulée sous le signe de la corruption. La fortune de son père (gagnée, entre autres, à trafiquer l’alcool avec la Mafia sous la prohibition) a contribué de façon décisive à son élection, en permettant d’acheter des voix dans certaines circonscriptions clés. Pour cela, un rôle éminent est revenu à la Mafia de Chicago, et notamment à son chef Sam Giancana. Une des maîtresses de Kennedy servait d’intermédiaire entre lui et ce chef mafieux (également son amant), en convoyant des valises de billets. Il faut noter au passage que la même jeune femme apportait à la Maison-Blanche, toujours en espèces, les généreuses contributions d’industriels californiens qui devaient bénéficier d’un énorme contrat militaire, en fait un des plus vertigineux gouffres financiers de l’histoire américaine (6,6 milliards de dollars des années 60 pour un avion pratiquement sans usage).

Pourquoi Kennedy payait-il Giancana ? Pour faire assassiner Castro. Kennedy, après l’échec de l’invasion de Cuba sous l’égide de la CIA, aurait, selon Hersh, nourri une haine singulière contre Castro, jusqu’à mener contre lui une guerre privée qui l’empêchait de se contenter des tentatives, baroques mais vaines, des services officiels. Car l’assassinat politique entrait aussi dans la palette kennedienne : il est, plus au moins directement, lié à l’assassinat de Lumumba, de Trujillo et de Diêm » On est loin de l’icône.

Le livre de Hersh est suffisamment sérieux pour avoir résisté à la puissance persistante de la famille Kennedy. Or celle-ci est à sa manière le véritable héros du livre : JFK y apparaît comme le joueur vedette d’une équipe exceptionnellement soudée autour de sa réussite commune. Le portrait que Hersh donne de Bob Kennedy, ministre de la Justice de son frère, son actif paravent contre les curiosités mal placées et peu ou prou son homme des basses œuvres, n’est pas moins sévère que celui de JFK. Le charisme en moins.

Comme le signalait Libération (de la gauche progressiste) en 1998, « un des mérites du livre de Hersh de reconnaître aussi l’aspect solaire de la personnalité de JFK, son intelligence, sa rapidité d’esprit, son communicatif appétit de vivre. »



Voir aussi


Aux États-Unis, les confessions d’un « fraudeur électoral » démocrate alimentent les soupçons (Le Figaro, septembre 2020)

États-Unis. Vote par correspondance, voie royale de la fraude

La liste des fraudes démocrates selon un site pro-Trump français (125 cas de fraudes recensés selon eux)




Plusieurs recours en justice ont été déposés par l’équipe de Donald Trump. Ils ciblent plusieurs États clés, où le scénario d’une invalidation de bulletins de vote pourrait profiter au candidat républicain. « Quels bulletins de vote a-t-on le droit de compter en fonction de la loi de chaque État ? C’est cela qui est en jeu », explique à France 24 Olivier Piton, avocat spécialisé en droit public. « Cela pourrait changer complètement le résultat (de l’élection) »




L’ancien sénateur du Michigan, Patrick Colbeck, explique comment il a assisté à des violations flagrantes de la loi et de la procédure électorales à chaque étape du processus. Selon lui, les responsables devraient être jugés pour sédition. Son site Letsfixstuff.org énumère ces violations. Il a assisté, en tant que « contestateur de scrutin » (poll challenger), au dépouillement à Détroit.


Entretien de l’ancien vice-premier ministre australien John Anderson avec l’historien américain Victor Davis Hanson sur l’élection 2020 (1 h 5 min, en anglais, enregistré le 7 novembre)

Il y aurait au moins 21 000 morts sur les listes électorales de l'État de Pennsylvanie, selon une plainte déposée jeudi 5 novembre 2020.

Entretemps dans le camp des tolérants, effigie de Trump décapitée en pleine rue devant une foule approbatrice (plusieurs sans masque tout à coup) :

Selon que la fraude soupçonnée frappe le candidat du Bien ou du Mal, elle est recevable ou condamnable selon les grands médias de gauche.


La commission électorale russe met en doute la légitimité du scrutin. Le système de vote par courrier aux États-Unis permet « les votes multiples, les pertes des bulletins “indésirables”, l’essor du vote des morts », relevant d’une « absence d’un contrôle systématique sur le processus électoral par voie postale dans son ensemble », de déclarer Ella Pamfilova.

Selon une étude de septembre 2020, 353 comtés américains comptaient 1,8 million d'électeurs de plus que les citoyens en âge de voter...  (Judicial Watch)

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