Communiqué de presse de l’ACPEQ :
L’ACPEQ appelle au dialogue Pour une juste appréciation des connaissances et compétences acquises par nos enfants
Montréal, le 4 avril 2019 – Ces jours-ci, notre nouveau gouvernement a annoncé qu’il souhaite modifier les conditions dans lesquelles se vit l’école-maison. Notre ministre de l’éducation entend combattre les écoles illégales et les lacunes possibles dans l’éducation des enfants à la maison.
Avant toute chose, nous tenons à préciser que l’ACPEQ, comme toutes les autres associations d’école-maison reconnues, a toujours œuvré dans la légalité. Nous avons même participé à la mise en place de la loi actuelle, édictée par le précédent gouvernement. Cette loi est toute neuve ; elle n’a même pas encore un an. Ses premiers résultats ne sont même pas encore connus !
Sur cette question, l’ACPEQ veut clarifier certains malentendus. Il a été dit ces derniers jours dans les médias que les parents n’avaient qu’un peu de français et de mathématiques à enseigner ; c’est inexact. Dès le départ, la loi exige des parents-éducateurs l’enseignement de six matières obligatoires. Pour les enfants âgés de 9 ans ou plus, l’obligation monte à sept matières prédéterminées par la loi. La loi demande aussi aux parents-éducateurs de signifier leur intention d’enseigner par un avis écrit au Ministre et à la commission scolaire, de s’enregistrer au Ministère, puis de soumettre un projet d’apprentissage complet pour chaque enfant. Les parents doivent collaborer avec les responsables du Ministère et apporter des modifications à leur projet si cela leur est demandé. Ensuite, il leur faut produire un bilan de mi-parcours, qui est aussi sujet à approbation. Puis, il leur faut participer à une rencontre de suivi, procéder à une évaluation annuelle pour chacun de leurs enfants et déposer un bilan de fin de parcours. Par ailleurs, en cas de doute, les responsables du Ministère ont le droit d’enquêter plus avant et de mettre en place d’autres interventions. Tout ceci est très éloigné d’un contexte de laisser-aller !
Il a été déjà question lors de l’élaboration de la loi, des examens du ministère. L’ACPEQ, les autres associations d’école-maison ainsi que des chercheurs ont exposé avec précision les limites de cet outil d’évaluation institutionnel dans le contexte de l’enseignement à la maison. L’examen ministériel standard ne sert pas à évaluer objectivement ce qu’un élève sait, ou ce qu’il peut accomplir. Cet outil est conçu en fonction d’un matériel et d’une méthodologie standards. En école-maison, plusieurs parents-éducateurs adaptent leur matériel aux besoins éducatifs de leurs enfants ; la pédagogie et les méthodes utilisées diffèrent souvent de celles observées dans un contexte de groupe. Imposer aux parents-éducateurs un examen conçu pour les écoles équivaut à leur imposer d’utiliser aussi du matériel conçu pour les écoles. Une des forces majeures de l’enseignement à la maison réside dans le choix de pédagogies souples, peu applicables en groupe, mais excellentes en solo. Notre demande d’une évaluation adaptée à notre réalité vise à assurer une juste appréciation des connaissances et compétences vraiment acquises par nos enfants.
Nous comprenons que notre ministre se préoccupe de l’éducation et de la protection des enfants. Nous lui demandons de prendre le temps du dialogue sincère, avec l’ACPEQ et avec toutes les associations qui représentent légitimement ses concitoyens et concitoyennes, les parents-éducateurs québécois, des parents dynamiques et investis pleinement pour le bien de leurs enfants. L’ACPEQ, association chrétienne des parents éducateurs du Québec, œuvre depuis plus de 20 ans auprès des familles — chrétiennes ou non — ayant choisi l’enseignement à la maison. Notre association représente actuellement plus de 400 familles et plus de 1 200 enfants ayant choisi cette voie éducative.
Nous espérons de ce dialogue l’émergence d’une solution permettant de valider l’éducation des enfants sans détruire pour cela la flexibilité et la souplesse éducative qui font l’intérêt de l’enseignement à la maison.
Information : Patrice Boileau, Ing., MBA
Porte-parole ACPEQ
patboileau@acpeq.org
1-844-502-2737
COMMUNIQUÉ
L’ACPEQ appelle au dialogue Pour une juste appréciation des connaissances et compétences acquises par nos enfants
Montréal, le 4 avril 2019 – Ces jours-ci, notre nouveau gouvernement a annoncé qu’il souhaite modifier les conditions dans lesquelles se vit l’école-maison. Notre ministre de l’éducation entend combattre les écoles illégales et les lacunes possibles dans l’éducation des enfants à la maison.
Avant toute chose, nous tenons à préciser que l’ACPEQ, comme toutes les autres associations d’école-maison reconnues, a toujours œuvré dans la légalité. Nous avons même participé à la mise en place de la loi actuelle, édictée par le précédent gouvernement. Cette loi est toute neuve ; elle n’a même pas encore un an. Ses premiers résultats ne sont même pas encore connus !
Sur cette question, l’ACPEQ veut clarifier certains malentendus. Il a été dit ces derniers jours dans les médias que les parents n’avaient qu’un peu de français et de mathématiques à enseigner ; c’est inexact. Dès le départ, la loi exige des parents-éducateurs l’enseignement de six matières obligatoires. Pour les enfants âgés de 9 ans ou plus, l’obligation monte à sept matières prédéterminées par la loi. La loi demande aussi aux parents-éducateurs de signifier leur intention d’enseigner par un avis écrit au Ministre et à la commission scolaire, de s’enregistrer au Ministère, puis de soumettre un projet d’apprentissage complet pour chaque enfant. Les parents doivent collaborer avec les responsables du Ministère et apporter des modifications à leur projet si cela leur est demandé. Ensuite, il leur faut produire un bilan de mi-parcours, qui est aussi sujet à approbation. Puis, il leur faut participer à une rencontre de suivi, procéder à une évaluation annuelle pour chacun de leurs enfants et déposer un bilan de fin de parcours. Par ailleurs, en cas de doute, les responsables du Ministère ont le droit d’enquêter plus avant et de mettre en place d’autres interventions. Tout ceci est très éloigné d’un contexte de laisser-aller !
Il a été déjà question lors de l’élaboration de la loi, des examens du ministère. L’ACPEQ, les autres associations d’école-maison ainsi que des chercheurs ont exposé avec précision les limites de cet outil d’évaluation institutionnel dans le contexte de l’enseignement à la maison. L’examen ministériel standard ne sert pas à évaluer objectivement ce qu’un élève sait, ou ce qu’il peut accomplir. Cet outil est conçu en fonction d’un matériel et d’une méthodologie standards. En école-maison, plusieurs parents-éducateurs adaptent leur matériel aux besoins éducatifs de leurs enfants ; la pédagogie et les méthodes utilisées diffèrent souvent de celles observées dans un contexte de groupe. Imposer aux parents-éducateurs un examen conçu pour les écoles équivaut à leur imposer d’utiliser aussi du matériel conçu pour les écoles. Une des forces majeures de l’enseignement à la maison réside dans le choix de pédagogies souples, peu applicables en groupe, mais excellentes en solo. Notre demande d’une évaluation adaptée à notre réalité vise à assurer une juste appréciation des connaissances et compétences vraiment acquises par nos enfants.
Nous comprenons que notre ministre se préoccupe de l’éducation et de la protection des enfants. Nous lui demandons de prendre le temps du dialogue sincère, avec l’ACPEQ et avec toutes les associations qui représentent légitimement ses concitoyens et concitoyennes, les parents-éducateurs québécois, des parents dynamiques et investis pleinement pour le bien de leurs enfants. L’ACPEQ, association chrétienne des parents éducateurs du Québec, œuvre depuis plus de 20 ans auprès des familles — chrétiennes ou non — ayant choisi l’enseignement à la maison. Notre association représente actuellement plus de 400 familles et plus de 1 200 enfants ayant choisi cette voie éducative.
Nous espérons de ce dialogue l’émergence d’une solution permettant de valider l’éducation des enfants sans détruire pour cela la flexibilité et la souplesse éducative qui font l’intérêt de l’enseignement à la maison.
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Information : Patrice Boileau, Ing., MBA
Porte-parole ACPEQ
patboileau@acpeq.org
1-844-502-2737
COMMUNIQUÉ
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