Le philosophe Guy Durand écrit au Devoir :
Dans le texte intitulé « La nouvelle croisade », paru le 28 mars, le journaliste [du Devoir] Michel David donne des chiffres peu fiables, voire inexacts et susceptibles de fausser le débat sur le financement des écoles privées.
Il s’appuie d’abord sur le rapport Champoux-Lesage (2013) pour affirmer que les écoles privées au Québec sont subventionnées à 75 %. Or, selon les données du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), la contribution de l’État représente plutôt environ 42 % des revenus totaux des écoles privées (Indicateurs de gestion 2013-2014 : établissements d’enseignement privés, page 8). Dans les faits, l’État verse aux écoles privées subventionnées 60 % de ce qu’il verse aux commissions scolaires pour les services éducatifs. Mais, une école dépense plus que des services éducatifs, par exemple, le coût d’entretien des bâtiments et équipements, les frais des divers services de soutien aux élèves, etc. D’où le 42 % du MEES.
Plus loin, le journaliste écrit que l’école privée n’est financée par l’État que dans quatre autres provinces canadiennes, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick ne donnant aucune subvention. Effectivement, le rapport de Pierre Fortin et Marc Van Audenrode (sept. 2013) met le Manitoba, la Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie-Britannique dans la même catégorie que le Québec, mais pour dire qu’elles subventionnent de 40 % à 50 % des coûts totaux des écoles privées (page 14). Et en Ontario, les écoles privées ne reçoivent rien, mais tout le réseau des écoles séparées (Roman Catholic Schools) est subventionné à 100 %.
Dans le texte intitulé « La nouvelle croisade », paru le 28 mars, le journaliste [du Devoir] Michel David donne des chiffres peu fiables, voire inexacts et susceptibles de fausser le débat sur le financement des écoles privées.
Il s’appuie d’abord sur le rapport Champoux-Lesage (2013) pour affirmer que les écoles privées au Québec sont subventionnées à 75 %. Or, selon les données du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), la contribution de l’État représente plutôt environ 42 % des revenus totaux des écoles privées (Indicateurs de gestion 2013-2014 : établissements d’enseignement privés, page 8). Dans les faits, l’État verse aux écoles privées subventionnées 60 % de ce qu’il verse aux commissions scolaires pour les services éducatifs. Mais, une école dépense plus que des services éducatifs, par exemple, le coût d’entretien des bâtiments et équipements, les frais des divers services de soutien aux élèves, etc. D’où le 42 % du MEES.
Plus loin, le journaliste écrit que l’école privée n’est financée par l’État que dans quatre autres provinces canadiennes, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick ne donnant aucune subvention. Effectivement, le rapport de Pierre Fortin et Marc Van Audenrode (sept. 2013) met le Manitoba, la Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie-Britannique dans la même catégorie que le Québec, mais pour dire qu’elles subventionnent de 40 % à 50 % des coûts totaux des écoles privées (page 14). Et en Ontario, les écoles privées ne reçoivent rien, mais tout le réseau des écoles séparées (Roman Catholic Schools) est subventionné à 100 %.
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