samedi 27 février 2010

Démenti

Nous avons reçu ce démenti de la part de Mme Suzanne Lavallée. Il a également été transmis à plusieurs médias.

Drummondville, le 27 février 2010


À QUI DE DROIT


Je me nomme Suzanne Lavallée. Je suis la mère de deux enfants de Drummondville qui s’est opposée en justice à l’imposition du programme d’éthique et culture religieuse (ECR) à mes enfants malgré mon opposition fondée sur mes convictions personnelles, opposition appuyée au tribunal par quatre témoins experts, dont un ancien ministre québécois. J’avais fait appel de la décision en première instance qui m’était défavorable. Cet appel m’a été refusé parce que la Cour d’appel a considéré que ma cause était devenue théorique : mon cadet étant désormais, comme le dit le juge Morissette, « exempté » du cours ECR dans une école privée et l’aîné des deux enfants suivant depuis cette année des cours au cégep.

Plusieurs médias, parmi lesquels La Tribune de Sherbrooke et Le Journal de Québec, ont affirmé que je ne désirais plus poursuivre cette cause en justice et que je me désintéressais de tout recours possible en Cour suprême.

Ceci est inexact. Il est important à mes yeux de corriger ces faits erronés.

À ce stade, mon mari et moi consultons notre avocat afin de saisir au mieux les implications de l’arrêt des juges de la Cour d’appel et des conséquences que nous devons en tirer. Contrairement à ce que rapportent certains journaux, nous n’excluons pas à ce stade de porter notre cause en Cour suprême.

Pour ce qui est de la cause plus générale et non de mon cas particulier, elle est capitale à mes yeux. Je ne puis tout simplement pas accepter qu’un gouvernement, aussi bien intentionné soit-il, s’arroge le rôle de premier éducateur moral de mes enfants en imposant son programme d’ECR qui, selon les dires mêmes de Madame Courchesne, transmet bien des valeurs. Ces valeurs je veux pouvoir les transmettre sans devoir défaire celles imposées à l’école sans mon aval. L’école est à notre service, les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants quoi que dise le gouvernement.

En outre, je déplore la pression que le ministère de l’Éducation exerce de façon évidente sur tous les établissements et institutions tant au public qu’au privé afin qu’aucun parent n’obtienne la moindre exemption en espérant ainsi étouffer toute dissension.

Suzanne Lavallée
Drummondville










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