Selon le diffuseur gouvernemental, « Le projet de loi 2 du ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, suscite de vives critiques. »
Radio-Canada ne précise pas dans son chapeau de qui proviennent ces cris d’orfraies. Or il s’agit de quelques militants trans, peu représentatifs de la population. Dans un long article, la Société d’État retranscrit ces critiques sans aucune distance et ne les oppose pas à des critiques.
Mais que reprochent donc ces militants ?
Projet de loi 2, « la loi la plus transphobe passée dans l’histoire du Québec »
Ils s’opposent à l’exigence d’une chirurgie pour le changement de la mention du sexe à l’état civil dans le projet de loi déposé jeudi dernier par le ministre Simon Jolin-Barrette.
Le texte du projet de loi 2 prévoit qu’une personne ne pourra changer son marqueur de sexe sur son acte de naissance que si elle a des traitements médicaux et des interventions chirurgicales impliquant une modification structurale de ses organes sexuels. Ce qui est déjà discutable, même ces traitements médicaux ne signifient pas que les cellules du corps et leur ADN changent de sexe. Il ne s’agit que de masquer quelques traits visibles par ces traitements médicaux ou chirurgicaux. Pour ceux qui ne subissent pas de chirurgie, le projet de loi prévoit la possibilité d’avoir une identité de genre différente du marqueur de sexe. Le sexe et le genre ne seront pas mis en opposition sur le certificat de naissance, il ne reprendra que l’une ou l’autre mention.
Céleste Trianon, activiste au Centre de lutte contre l’oppression des genres, interrogée par Radio-Canada, n’hésite pas à dire : « La communauté trans considère cette loi comme la loi la plus transphobe passée dans l’histoire du Québec et même du Canada, soutient-elle. » Évanouie la Grande-Noirceur alors ?
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