lundi 3 décembre 2018

Italie : appui des ministres de l'Éducation et de l'Intérieur aux crèches de Noël et aux crucifix dans les écoles

Le ministère italien de l’Éducation italien a autorisé l’installation de crucifix et la réintégration de crèches de Noël dans les écoles du pays.

« Le crucifix est pour moi le symbole de notre histoire, de notre culture et de nos traditions », a déclaré le ministre de l’Éducation, Marco Bussetti, devant la Fédération des écoles catholiques. « Je ne vois pas comment cela peut être offensant, cela peut au contraire aider les écoliers à réfléchir à notre histoire. » Il a ajouté « Le crucifix et la crèche sont des symboles de nos valeurs, de notre culture et de nos traditions, expression de notre identité. Je ne vois pas comment cela peut poser problème à l’école. Ceux qui pensent que pour pratiquer l’inclusion il faut les cacher font fausse route ».

Après qu’une école de Terni, au nord-est de Rome, a annulé la crèche vivante traditionnelle sous le prétexte de respecter les enfants d’autres cultures, le ministre de l’intérieur italien Matteo Salvini a qualifié la mesure d’« IDIOTIE ».

« Il ne s’agit pas seulement de religion », a déclaré Salvini sur Facebook, « mais de l’histoire, des racines, de la culture. Vive nos traditions. Je ne lâche pas ! » a-t-il ajouté.


Samedi dernier, Salvini s’est exclamé au sujet d’un autre incident du même type quand une école avait interdit le mot offensant de « Jésus » qu’il ne voyait pas comment le mot « Jésus » dans un Noël pouvait offenser quiconque pour conclure par « exceptionnelle écolière [qui s’est rebellée], lamentables institutrices. »


Dans ce dernier incident, les institutrices d’une école primaire du Nord de l’Italie avaient demandé aux élèves d’omettre le nom de Jésus dans le cantique de Noël afin de ne pas offenser la sensibilité de leurs camarades non catholiques. Mais une écolière se rebella, recueillit les signatures de ses camarades et obtint à la fin que la chanson soit chantée dans sa version originale lors du Récital de Noël. Le fait s’est produit dans une école élémentaire de la Riviera del Brenta, à la frontière entre les provinces de Venise et de Padoue. La fille a 10 ans et est en 5e année.

Sources : Corriere de la Sera, Il Gazzettino (de Padoue), Facebook de Salvini


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