jeudi 16 avril 2009

« L’école des filles »

Article intéressant sur Yves Archambault, l’ancien directeur de la CSDM, qui entame un doctorat sur l’échec scolaire des garçons dans la revue Forum de l'Université de Montréal.

Extraits.
Yves Archambault a dirigé la plus grosse commission scolaire du Québec: 200 écoles, 12 000 employés et un budget de un demi-milliard de dollars.

[...]

Cas no 1. Un enfant s’érafle un genou en jouant à la «tag». Réaction de la direction: ce jeu sera désormais interdit dans la cour de l’école.

Cas no 2. Des garçons reviennent trempés de leur récréation, car ils ont joué au «roi de la montagne» sur l’immense banc de neige accumulé dans la cour. Résultat: on fait enlever la montagne de neige par la souffleuse.

Cas no 3. Pour retrancher 15 minutes à la journée de travail, une école primaire décide d’abolir la récréation de l’après-midi. De toute façon, le personnel trouvait laborieux d’habiller les enfants pour une pause aussi courte.

Ancien directeur général de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), Yves Archambault estime que ces trois situations « vécues » illustrent à merveille le fait que l’école, de nos jours, n’est pas adaptée aux besoins des garçons. « Avec des exemples comme ceux-là, on s’étonne encore que les garçons trouvent l’école ennuyeuse. Il me semble que c’est évident : les gars ont besoin de bouger au moins entre les cours. Leur identification au groupe passe par l’activité physique, le sport. Plutôt que de respecter cette donnée, on fait marche arrière sur le temps alloué à l’éducation physique, aux activités parascolaires, etc. »

[...]

[M. Archambault] est très sévère à l’endroit de l’école québécoise en «faillite de mission», selon ses termes. « Avec 30 % de décrochage, personne ne peut parler de réussite. Prenez n’importe quelle entreprise qui perd 30 % de sa clientèle chaque année; c’est la banqueroute assurée. »

Contre la mixité

M. Archambault ne veut pas avoir l’air de critiquer d’anciens collègues qui demeurent sur un navire que lui a quitté. « Ce que je dis aujourd’hui, je le disais à l’époque où j’étais directeur, affirme-t-il. Mais si l’on veut que les choses changent, il faut bien cerner les problèmes. Cela ne se fera pas tout seul. »

Changer, mais comment ? En allouant plus de temps aux activités physiques. Quitte à séparer les garçons des filles. Un chercheur de l’Université Harvard que M. Archambault cite dans ses conférences, William Pollack, affirme que les écoles mixtes sont les plus mauvais lieux d’apprentissage qui soient pour les garçons. Ceux-ci apprennent en agissant et les filles en écoutant.

Pour bien marquer la différence des approches pédagogiques qu’il faut appliquer entre garçons et filles, Yves Archambault serait favorable au retour des écoles non mixtes. « Plusieurs études démontrent que la mixité nuit au succès scolaire, surtout chez les garçons, explique-t-il. Je me souviens d’une école anglaise de la CSDM, l’école James-Ling, qui a vu ses élèves mieux réussir après avoir renoncé à la mixité. Les filles réussissaient mieux en mathématiques et les garçons en enseignement de la langue maternelle. »

Le professeur Pollack recommande de créer, s’il le faut, des classes séparées dans des écoles mixtes. Les élèves y sont moins anxieux, ont une meilleure estime de soi et sont moins complexés.

Sages comme des... filles

On exige des enfants qu’ils demeurent sagement assis pendant des heures sans faire de bruit. Pour les « hyperactifs », il y a le Ritalin. On proscrit toute forme de compétition. « Et pourquoi n’y aurait-il pas de vertus à la compétition ? Regardez l’effervescence qu’engendre l’arrivée d’une équipe de football à l’Université de Montréal. J’étais au premier match: quel enthousiasme collectif ! Les garçons carburent à la compétition. Ils adorent. Pourquoi ne pas encourager cette attitude ? »

L’école québécoise est encore très massivement portée par des femmes. « Très peu d’hommes enseignent au primaire et ceux qui le font adoptent très souvent le “modèle” féminin. C’est regrettable. »

Se défendant d’avoir un discours antiféministe (« ce n’est pas parce qu’on s’intéresse aux garçons qu’on ne se réjouit pas de la réussite des filles »), M. Archambault est conscient de l’aspect provocateur de ses propos. Mais il lui semble urgent de réagir, car les hommes de demain pourraient être totalement effacés par des conjointes pleines d’assurance, mieux payées et installées dans des emplois plus intéressants. Déjà, les universités sont envahies par les femmes, tandis que les hommes sortent par la petite porte.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Effacé par des conjointe... Conjointe? Non ils en aurront pas des conjointes parce qui quoque s'interresse au sujet se rend vite compte que la femme est hypergamme, elle veut un homme d'un statut plus élévé que le sien. Plus éduquer, ayant un plus gradn revenue, etc.

Partout en occident elles se lamente de ce que les anglais appel 'men shortage', une pénurie d'homme convenable (selon elles). Mais la réalité ces qu'étant sur éduqué (relativement à leur contrepartie masculine) elles sont incapable de trouver un homme qui réponde à leur instinct hypergame. Elle ont des attentes irréalistes en regard de la situation.

Dans une situation normale (tel que prévue par l'évollution de l'espèce humaine) l'hypergamie féminine est un plus. Parce que plus l'hommes est éduqué, intelligent, bon chasseur, bon guerrier, a même de pourvoir au besoin de la femme et de la protéger plus il est probable que ses enfants survivent et se reproduisent à leur tour. Mais dans ce nouveau contexte ça devient un handicap fatal.

Alors non, ils ne seront pas effacé par des conjointe puisque pour la vaste majorité de ceux-ci ils n'en aurraont pas. Il seront face à des carrièristes solitaire au mileu de leurs chats qui se pleindront d'une pénurie d'homme convenable.

Comme quoi on a beau vouloir nier les instinct de l'humain par les foutaises sur la socialisation pondu par des hurlunerlu des pseudosciences sociales la réalité nous ratrappe.