L’aide médicale à mourir pourrait-elle s’étendre à ceux qui désirent ne pas devenir un « fardeau » pour la société ? C’est la question que s’est posé l’ex-politicien Luc Ferrandez, lundi matin.
« Pourrions nous, pour des raisons environnementales, sociales et économiques, décider que nous voulons recevoir l’aide à mourir pour ne pas constituer un fardeau pour notre famille et la société en général ? », écrit l’ex-maire du Plateau-Mont-Royal dans une publication Facebook, lundi.
M. Ferrandez souhaite uniquement « approfondir la discussion sur l’aide la mourir ».
« Est-ce immoral de poser cette question ? », s’interroge-t-il sur son compte personnel.
L’ancien élu cite la possibilité que le « fardeau » devienne une condition d’admissibilité pour la Loi sur l’aide médicale à mourir. Celle-ci se limite actuellement aux critères de souffrance et de mort prévisible du patient.
« Pour l’instant, la loi ne considère pas cette possibilité ou même une discussion visant à la prendre en compte », ajoute-t-il.
Plusieurs experts ont demandé la semaine dernière d’élargir le cadre législatif de cette mesure mise en place en 2016. Le gouvernement provincial ne se dit toutefois pas prêt à la repenser dans l’immédiat.
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« Pourrions nous, pour des raisons environnementales, sociales et économiques, décider que nous voulons recevoir l’aide à mourir pour ne pas constituer un fardeau pour notre famille et la société en général ? », écrit l’ex-maire du Plateau-Mont-Royal dans une publication Facebook, lundi.
M. Ferrandez souhaite uniquement « approfondir la discussion sur l’aide la mourir ».
« Est-ce immoral de poser cette question ? », s’interroge-t-il sur son compte personnel.
Publication Facebook de Luc Ferrandez suggérant l’aide médicale à mourir comme mesure pour l’environnement.
L’ancien élu cite la possibilité que le « fardeau » devienne une condition d’admissibilité pour la Loi sur l’aide médicale à mourir. Celle-ci se limite actuellement aux critères de souffrance et de mort prévisible du patient.
« Pour l’instant, la loi ne considère pas cette possibilité ou même une discussion visant à la prendre en compte », ajoute-t-il.
Plusieurs experts ont demandé la semaine dernière d’élargir le cadre législatif de cette mesure mise en place en 2016. Le gouvernement provincial ne se dit toutefois pas prêt à la repenser dans l’immédiat.
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