jeudi 8 décembre 2011

Scouts Canada s'excuse des cas de pédophilie qui auraient pu survenir

Pas de prêtres catholiques... En parlera-t-on donc peu ?

Scouts Canada a offert des excuses publiques à tous ses anciens membres qui auraient pu «souffrir» par le passé entre les mains de leaders volontaires.

L'organisation a aussi annoncé un examen par une tierce partie de ses documents en lien avec des cas de pédophilie.

Dans la séquence, le commissaire en chef Steve Kent explique que les efforts pour empêcher de tels crimes n'ont pas toujours été couronnés de succès, et qu'il s'en excuse.

Le discours de M. Kent survient quelques semaines après qu'un reportage de l'émission « Fifth Estate » du réseau CBC eut allégué que Scouts Canada avait maintenu une liste de pédophiles suspectés remontant au milieu des années 1980 et ne l'avait pas partagé avec les autorités.

Scouts Canada a nié les allégations à répétition, affirmant que toutes les informations concernant de présumés pédophiles avaient été partagées avec la police.


Le réseau anglais de Radio-Canada a également rapporté que Scouts Canada avait signé plus d'une dizaine d'ententes à l'amiable avec des victimes présumées d'agression sexuelle et de pédophilie. Le réseau télévisé a expliqué que les ententes empêchaient les plaignants de divulguer les termes d'une entente financière ou de même mentionner qu'une telle entente existait.

Le radiodiffuseur public a cité des enregistrements juridiques dans son reportage et mentionné que Scouts Canada avait refusé de donner des détails à propos des ententes.

Une enquête du réseau anglais de Radio-Canada avait révélé plus tôt que Scouts Canada a déjà tenu un registre d'hommes renvoyés de l'organisation pour cause de soupçons d'agressions sexuelles sur des enfants.

Une telle liste existait aussi aux États-Unis, où un avocat a pu la consulter.

Il a été choqué par le nombre de noms sur le registre et l'inaction des scouts lorsqu'ils prenaient connaissance des soupçons envers leurs membres. En effet, tous ces cas de pédophilie n'auraient pas été transmis à la police par la hiérarchie scoute. Collusion et silence de l'organisation ? Va-t-on ruiner Scouts Canada comme on a ruiné des diocèses catholiques ?

Voir aussi

Pédophilie dans l'enseignement

Canada — La pédophilie  : une orientation sexuelle comme l'hétérosexualité pour des experts

États-Unis — pédophilie et sévices sexuels dans les écoles américaines

École laïque et républicaine — Enseignants pédophiles, on n'en parle que depuis récemment





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Cour suprême du Canada — limites aux propos chrétiens « haineux » « homophobes » ?

La grande salle d'audience de la Cour suprême du Canada
William Whatcott, au nom de Christian Truth Activists, a distribué quatre circulaires dans des boîtes aux lettres de plusieurs centaines de maisons de Saskatoon et Regina en 2001 et 2002. Quatre personnes qui ont reçu les circulaires ont déposé des plaintes, alléguant que le contenu de ces circulaires « incitait à la haine contre des personnes en raison de leur orientation sexuelle » en violation de l’alinéa 14(1) b) du Code des droits de la personne de la Saskatchewan.

Résultat de la concurrence déloyale de l'État : la moitié des garderies non subventionnées au bord de la faillite

La moitié des garderies privées non subventionnées, qui accueillent près de 25 000 enfants au Québec, se trouvent dans une telle situation de précarité financière qu'elles pourraient fermer leurs portes au cours de la prochaine année.

Le fait qu'elles soient exclues du processus d'appels d'offres actuellement en cours en vue de l'attribution de 15 000 nouvelles places à 7 $ accentue cette précarité.

C'est ce que soutient la Coalition des garderies privées non subventionnées, regroupement nouvellement créé, qui réclame plus d'équité de la part du gouvernement.

« Nous sommes régies par les mêmes normes, les mêmes règles, reconnues au même titre, mais malgré tout, nous sommes exclues », dénonce la porte-parole de la Coalition, Prescillia B. Boily, également propriétaire de la garderie Les petits moulins, à Terrebonne.

Les garderies privées non subventionnées font en effet partie du réseau des services de garde du Québec et sont régies par le ministère de la Famille. Mais elles n'ont pas le droit de participer au processus d'appels d'offres en cours pour l'attribution de 15 000 nouvelles places à contribution réduite.

Une décision de la ministre de la Famille, Yolande James, qui a choqué les propriétaires de garderies privées non subventionnées et qui les met au pied du mur, soutient Mme Boily. « Plus de la moitié des garderies privées non subventionnées vont fermer d'ici un an. »

Les parents paient cher pour faire garder leurs enfants au privé. En moyenne, le tarif est de 35 $ par jour, souvent plus de 40$ pour les poupons de moins de 18 mois.

Malgré les crédits d'impôt dont ils bénéficient, la facture est élevée et il est impossible de faire payer plus, explique Mme Boily.

Remboursement suspendus pendant plusieurs mois

Une règle administrative du ministère du Revenu prive les parents de centaines de dollars pendant plusieurs mois si leur enfant entre en garderie privée non subventionnée après le mois de septembre.

Lorsque des parents doivent opter pour des places en garderies privées non subventionnées, ils peuvent débourser jusqu'à une quarantaine de dollars par jour pour faire garder leur enfant. Sur un mois, la facture peut s'élever à quelque 900 $.

Les parents dans une telle situation ont toutefois droit à un remboursement de la part du gouvernement, sous forme de crédit d'impôt anticipé. Même que depuis le début de 2011, le ministère du Revenu accorde des versements chaque mois au lieu de chaque trimestre.

Or, le ministère ne prend plus de nouvelles demandes à partir du 1er septembre pour l'année en cours. Les parents qui inscrivent leur enfant en garderie privée non subventionnée entre septembre et décembre doivent donc attendre une partie de leur argent jusqu'au printemps suivant, lors du remboursement d'impôt.

Même les garderies subventionnées sont désavantagées

On apprend par ailleurs que le statut à but lucratif défavorise les garderies privées. Pour une garderie de 80 places, dont 10 poupons, une garderie privée reçoit 200 000 $ de moins de subventions qu'un CPE. Or, le tarif des garderies subventionnée est fixé par le gouvernement à 7 $ par jour et elles paient des impôts. En outre, les garderies privées (subventionnés ou non) ne sont pas exemptés de la TPS et de la TVQ, alors que les CPE le sont à 50 %. Ceci alors que les garderies privées sont soumises aux mêmes critères que les CPE. On ne peut pas dire qu'il s'agisse là dans un contexte de libre entreprise. Seules les garderies privées non subventionnées peuvent facturer des frais supplémentaires selon les activités offertes. Nous, nous n'avons pas le droit, contrairement aux autres provinces, c'est une particularité québécoise.


Source et source



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Le chroniqueur Pierre Foglia n'aime pas le cours d'ECR

Extrait d'une chronique de Pierre Foglia : 

Pas d'accord avec mes nombreux collègues qui ont planté Mario Dumont parce qu'il dénonçait le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse.

Ce n'est pas parce que M. Dumont dit n'importe quoi avec son sapin de Noël que ce cours d'éthique et de culture religieuse est idéologiquement innocent. Si ce n'est pas une manière détournée d'imposer le multiculturalisme à la Trudeau, comme l'a très maladroitement exprimé M. Dumont, ce programme est clairement communautariste. Et le communautarisme aussi a son petit catéchisme.

Communautarisme: patchwork de communautés distinctes, surtout religieuses, sans le projet qu'elles en viennent à former une seule communauté (culturelle bien sûr).

Je veux bien que le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse soit hautement pédagogique. Je ne doute pas de la qualité de son contenu et de la compétence de ses profs. Cela ne l'empêche pas d'être anti-laïque, sans que les laïcs ne s'en soient offusqués, ce qui m'énarve beaucoup d'ailleurs. Dormez-vous ?

Sauf erreur, l'Église catholique (sauf les ultras comme le cardinal Ouellet et les parents qui mènent actuellement la mutinerie) était en faveur de ce cours d'éthique et de culture religieuse [Note du carnet : c'est faux, les évêques préféraient le cours de religion et ont accepté de guerre lasse ce cours, voir aussi ici, par contre le cours plaît à des mouvements à la Hans Küng], elle (l'Église catholique) a participé à son élaboration et contribué à son instauration. On peut se demander pourquoi. Pour faire le choix moderne de l'éducation plutôt que du prosélytisme ? Moi, parce que je connais bien les jésuites, je dis que c'était surtout pour sauver le cul du petit Jésus à l'école. Mieux valait partager le cours de religion avec les petits musulmans, les petits juifs et les petits born again haïtiens que pas de cours de religion du tout.

J'en parlais avec un ami il n'y a pas cinq minutes.
 — Qu'est-ce tu fais ?
— Ma chronique.
— Sur quoi ?
Je le lui dis. Alors lui: Je crois que t'es largement dans les patates. Et de me donner l'exemple de son fils de 11 ans: en quelques mois, ce cours-là en a déjà fait un parfait athée.

Tant mieux. Mais ça m'étonnerait fort que ce soit le cours lui-même. T'es sûr que c'est pas toi ? Ou le prof ? Anyway, je maintiens qu'il y a quelque part dans l'instauration de ce cours d'éthique et de culture religieuse le projet de préparer pour les communautés religieuses, très présentes dois-je vous le rappeler dans la cour de l'école, de préparer le terreau où elles pourront planter leurs petites croix.

Non, ça n'a strictement rien à voir avec les sapins de Noël. Mais ça a peut-être quelque chose à voir avec le voile à l'école, avec les lieux de prière que réclament certains. Un cours de religion à 11 ans ? Come on. Un petit cours de géographie peut-être ? Une dictée ? Un peu d'anglais ?





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On confond « séparation de l'État et de la religion » avec « exclusion de toutes les religions »

Lettre ouverte de Aubert Martin, père de deux fillettes. l'auteur réagit à la décision de Ville Mont-Royal de retirer la crèche devant son hôtel de ville.

Crèche de Noël à Montréal
À Ville Mont-Royal, Ponce Pilate fait son cadeau de Noël. Une fois de plus, les autorités publiques se lavent les mains d'un autre problème causé par le mécanisme laïco-social qui se développe à la miette.

On confond « séparation de l'État et de la religion » avec « exclusion de toutes les religions », au risque de porter préjudice à tous les croyants, à toute une culture, voire même à toute une histoire nationale. On jette le nouveau-né avec l'eau du bain et on ferme les yeux sur un modèle social qui ne peut aboutir qu'à des crises majeures et à des injustices de plus en plus criantes.

En brimant tous leurs droits publics — fini l'enseignement religieux dans les écoles ou dans les garderies publiques et même privées, fini les symboles religieux dans les lieux publics —, on ne tolère plus l'identité qui définit foncièrement les citoyens croyants en tant qu'êtres humains. Les décisions laïcistes sont toujours unilatérales et sans appel, malgré les vives protestations populaires dans une société dite ouverte aux différences - tant qu'elles entrent dans le moule laïciste... On jette les grandes religions dans le même sac que celui du combat contre la cigarette !

Ce modèle laïciste, présenté comme nouveau fondement de notre société moderne, est cependant incompatible avec les différentes croyances religieuses. En effet, son argument principal, à savoir que la religion doit rester dans la sphère privée, va à l'encontre du principe fondamental de toute appartenance religieuse : vivre en accord avec ses croyances en Dieu en tout temps et en tout lieu.

Cette façon de penser des laïcistes crée inévitablement un fossé entre les croyants et les non-croyants puisqu'elle découle d'une vision du monde exclusivement... laïque. Pour quelqu'un qui ne croit pas en Dieu, il est facile de demander aux croyants de laisser leur religion à la maison. Pour un croyant, cependant, la religion n'est pas un manteau qu'on laisse à l'entrée d'un bâtiment.

En exigeant que tout le monde se conforme à leur vision sociale, les laïcistes prennent une position à l'encontre des croyances d'un très grand nombre et déséquilibrent ainsi leur propre équation de tolérance et d'ouverture aux autres dont ils se réclament. Pour eux, l'espace public doit être laïc, tel que le dicte leur propre croyance.

Ainsi donc, il est grand temps que le laïcisme soit considéré tel qu'il est en vérité: une croyance religieuse selon laquelle Dieu n'existe pas. Évidemment, les laïcistes se défendent bien d'appartenir à un mouvement religieux, mais force est de constater que leur position n'a trait qu'aux questions religieuses ! Et pendant ce temps, ils s'élèvent en maîtres de décisions, sans jamais se mouiller, comme des observateurs qui seraient parfaitement impartiaux, alors que dans les faits ils se portent à la défense de leur propre vision du monde.

Cette stratégie leur confère toujours le beau rôle et les laïcistes sortent toujours grands gagnants des débats, dont le verdict aboutit toujours à la même conclusion : Dieu n'existe pas en dehors de vos maisons. Comment encaisser cette notion quand on croit de tout son être à l'existence de Dieu ? Comment prétendre respecter les différentes croyances quand la sentence annonce qu'elles sont toutes fausses ou farfelues, donc indignes d'occuper l'espace public ? Voilà un vrai problème qu'on refile à nos enfants au risque, entre-temps, de nourrir les tensions et d'abreuver l'intolérance.

On mélange la croyance judéo-chrétienne avec toutes les autres croyances nouvellement arrivées, bafouant son héritage et sa place dans notre histoire collective. Cette approche facilite la position des laïcistes qui noient ainsi le catholicisme dans toutes les autres croyances — cela n'est pas sans rappeler le multiculturalisme canadien qui a placé le Québec à égalité avec toutes les autres cultures pour faire fondre son poids politique.


Voir aussi

Laïcité et éthique chrétienne

Pas de décorations de Noël dans les bâtiments de Service Canada

Jacques Brassard : Se souhaiter Joyeux Noël est inconvenant, mais enseigner l’animisme écolo-Nouvel-Âge à nos enfants et petits-enfants est tout à fait digne et bienséant.










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Pour aider leurs enfants, ils ont créé leur école idéale !

Un reportage de 100 % Mag, sur la chaîne française M6, présente plusieurs écoles indépendantes. Aménagement des locaux, cour de récréation, repas tirés du sac mais aussi pédagogie, suivi des élèves et bons résultats, un tour d’horizon plein d’espoir pour les familles.


Comme l'introduction le dit, le programme dans ces écoles indépendantes françaises est grande partie libre. Il l'est en pratique nettement moins vers la fin des études puisque l'État détient encore un monopole du baccalauréat. Quant au méthodes pédagogiques, elles ne sont pas contrôlées par l'État.

Cette liberté pédagogique est impossible au Québec : à commencer par le programme imposé au Québec qui est nettement plus important que le programme de base en France.  Essayez de ne pas enseigner le cours ECR au Québec !




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