Mise à jour du 7 février.
Pierre Poilièvre, chef du Parti conservateur du Canada, soutient que les adultes devraient être libres de faire des choix concernant leur propre corps et s'oppose à la prescription de bloqueurs de puberté aux moins de 18 ans. Voir vidéo ci-dessous (en anglais uniquement, car aucune question sur ce sujet ne lui a été posée en français lors d'un point de presse au Parlement à Ottawa).
Pierre Poilievre argues that adults should be free to make choices about their own bodies and voices opposition to prescribing puberty blockers to those under 18. pic.twitter.com/exb1bG5KUK
— True North (@TrueNorthCentre) February 7, 2024
Mise à jour du 5 février
Très bonne mise au point de @jflisee aux Mordus de @SebBovetSRC sur la sortie touchant les trans mineurs de @ABDanielleSmith et aucunement les LGBQ. Le piège dans lequel semble tomber les médias est de reprendre la ligne de @JustinTrudeau. #Désinformation pic.twitter.com/Ws6RTEoX3A
— Joanne_Marcotte (@Joanne_Marcotte) February 5, 2024
Le ministre fédéral et libéral de la Santé (compétence pourtant provinciale), Mark Holland, est « profondément troublé » par le fait que les mineurs de l’Alberta ne pourront plus se faire charcuter des parties saines de leurs corps.
Flanqué d’un collègue à la mine catastrophée, le ministre a utilisé, à mots à peine voilés, l’éculé prétexte que sans ces mutilations les enfants se suicideront davantage.
Argument pourtant largement réfuté : À la lumière de six études, Remafedi trouve que le suicide chez les jeunes homosexuels s’explique peu par l’homophobie, mais davantage par la prostitution, la famille désunie, l’agression sexuelle en bas âge, les peines d’amour et l’étiquetage prématuré de l’orientation sexuelle.
Voir aussi cette lettre de 21 cliniciens et chercheurs de 9 pays : Aucune étude fondée sur les preuves démontre le bénéfice d’affirmer la transition de genre d’un mineur sur l’argument du risque suicidaire.
Liberal health minister Mark Holland is “deeply disturbed” that minors in Alberta won’t be able to cut off healthy body parts anymore.
— Kat Kanada (@KatKanada_TM) February 1, 2024
pic.twitter.com/X5nVRM4OUq
L’Alberta annonce une nouvelle loi de protection des enfants afin d’empêcher leur stérilisation ou mutilation permanente tant qu’ils sont mineurs…
Pour la gauche locale, le NPD, cette politique est une « violence » perpétrée à l’encontre des « jeunes ayant une identité de genre autre, bispirituelles ou trans.... les jeunes autochtones ». « Le placard est apparu avec la colonisation » de prétendre Blake Desjarlais.
Pour le NPD, protéger les enfants est colonialiste et raciste.
Alberta announces new protection for children to prevent their permanent sterilization or mutilation. . .
— Paul Mitchell (@PaulMitchell_AB) February 1, 2024
Alberta NDP: this policy is “violence” perpetuated against “gender-diverse, two-spirit or trans…. Indigenous persons”.
To the NDP, protecting kids is racist. 🤡🤡🤡
Unreal. pic.twitter.com/UBq1cCjBfv
Billet du 31 janvier
Dans une annonce très attendue, la Première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a dévoilé mercredi un ensemble complet de politiques relatives à l’idéologie du genre et aux droits parentaux.
Dans une vidéo publiée sur son compte X, la Première ministre a souligné son engagement à préserver les droits des enfants à se développer et à prendre des décisions importantes pour leur vie. Toutefois, elle a également fait part de ses appréhensions concernant les décisions irréversibles liées au sexe biologique des jeunes et a souligné les risques.
La droite canadienne applaudit cette loi (illustration traduite de The Counter Signal) |
L’un des points centraux du discours de la Première ministre Smith a été la décision concernant les traitements de changement de sexe pour les mineurs. En particulier, les opérations de changement d’apparence sexuelle par le haut (ablation des seins par exemple) et par le bas (organes génitaux) ne seront pas autorisées pour les enfants âgés de 15 ans et moins en Alberta.
« Je suis d’avis que les adultes peuvent décider de modifier ou non [l’apparence de] leur sexe biologique, de prendre des décisions permanentes et irréversibles concernant leur sexe biologique, alors qu’un jeune peut gravement limiter ses choix futurs, en encourageant ou en permettant prématurément aux enfants de modifier leur biologie même ou leur croissance naturelle », a déclaré M. Smith.
« Même si elle est bien intentionnée et sincère, cette pratique présente un risque pour l’avenir de l’enfant. En tant que Première ministre, je ne suis pas à l’aise avec l’idée d’autoriser cette pratique dans notre province.
En outre, l’utilisation de bloqueurs de puberté et de thérapies hormonales à des fins de réassignation ou d’affirmation de genre sera strictement interdite pour les mineurs âgés de 15 ans et moins, des exceptions étant accordées à ceux qui suivent déjà un traitement.
Pour les mineurs âgés de 16 et 17 ans, la Première ministre a présenté une approche plus timorée. Ils seront autorisés à commencer des thérapies hormonales pour changer d’apparence sexuelle, à condition d’obtenir l’approbation explicite de leurs parents, de leurs médecins et de leurs psychologues. La condition est que le mineur soit jugé suffisamment mûr pour prendre de telles décisions.
La déclaration de la Première ministre Smith a également porté sur le domaine de l’éducation. Les parents sont désormais tenus d’être informés et de donner leur accord pour toute formation formelle sur l’identité de genre, l’orientation sexuelle ou la sexualité humaine.
Gender identity can be a hard thing to talk about, especially when you are involved. But this conversation is extremely important and parental involvement is critical. Kids need to know we love and support them.
— Danielle Smith (@ABDanielleSmith) January 31, 2024
My message to all Albertans: pic.twitter.com/i0ii57GLa6
En outre, les ressources documentaires ou les présentations de tiers relatives à ces sujets dans les écoles de la maternelle à la 12e année doivent être approuvées au préalable par le ministère de l’Éducation pour s’assurer qu’elles sont adaptées à l’âge des élèves.
La Première ministre a également mis l’accent sur les mesures concernant la question épineuse des changements de noms et de pronoms dans les écoles. Les parents doivent obligatoirement être informés et donner leur accord pour tout changement concernant un enfant âgé de 15 ans ou moins, alors que seule la notification sera obligatoire pour les enfants âgés de 16 et 17 ans.
Dans le cadre d’une collaboration avec les organisations sportives, la Première ministre Smith a dévoilé son intention d’offrir aux femmes et aux jeunes filles le choix de concourir dans des divisions réservées aux femmes, distinctes de celles des athlètes qui se disent femmes et qui sont biologiquement plus forts.
“Cinq des joueurs de ce tournoi de volley-ball universitaire féminin à Toronto étaient des hommes.
— M-C Girard (@mc_girard) January 31, 2024
Imaginez que vous soyez une athlète féminine assise sur la ligne de touche et que vous regardiez les hommes prendre tout le temps de jeu.
Les écoles et les entraîneurs qui… https://t.co/0CQK0hKrwR
L’annonce de la Première ministre Danielle Smith s’inscrit dans une tendance plus large parmi les dirigeants provinciaux. Le Premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, et le Premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, ont également pris des mesures importantes pour lutter contre l’idéologie du genre. Le Premier ministre Moe a notamment invoqué la clause dérogatoire pour faire adopter l’an dernier une politique en matière de droits parentaux.
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Trans
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Près de la moitié des Canadiens soutiennent que leur province utilise la clause dérogatoire pour garantir que les écoles informent les parents si un enfant souhaite utiliser en classe un nom ou un pronom différent que celui qui lui est attribué, suggère un nouveau sondage Léger.
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