samedi 27 octobre 2012

L'ex-ministre Jacques Brassard horrifié — « Les verts au pouvoir » : « stupéfiant », « aberrant »

En déclarant que, désormais, les Verts étaient au pouvoir à Québec, le nouveau Ministre de l’environnement, Daniel Breton, ne faisait pas que se péter les bretelles, il énonçait un fait. Une vérité qui ne pouvait surprendre que les inattentifs. Car il était évident, et depuis un bon moment, que Pauline Marois s’était entourée d’une garde rapprochée écolo radicale et que cette dernière ne pouvait qu’occuper une place centrale dans le nouveau gouvernement.

Mais le pire est survenu : une verdoyante pur jus, Martine Ouellet, titulaire du ministère économique le plus important de l’État, celui des ressources naturelles. C’est, je l’avoue, la nomination qui m’a le plus …horrifié. C’est comme confier au renard la surveillance du poulailler en croyant qu’il va inciter les poules à pondre! Stupéfiant!

La ministre militante écologiste Martine Ouellet 
Et Madame la Ministre a commencé très rapidement à faire de ravages. Sa déclaration sur les gaz de schiste est exemplaire de sa rigidité idéologique. Ainsi donc, elle ne voit pas le jour ou des technologies sécuritaires permettront l’exploitation des gaz de schiste. Aberrant!

Il y a des milliers de puits aux États-Unis qui produisent du gaz de schiste à partir d’une technologie mise au point depuis des décennies, la fracturation hydraulique, et cela sans dommages environnementaux majeurs. La Grande Peur des bien-pensants écolos, soit la contamination de la nappe phréatique, n’est d’aucune façon une réalité dans les États américains on l’on exploite ce type de gaz. Sinon, ça se saurait!

Les États-Unis, grâce à cette production de gaz de schiste, ont considérablement accru le niveau de leur indépendance énergétique. Et c’est sans compter les effets économiques bénéfiques en matière d’investissements et de création d’emplois. Dans l’Amérique que le Messie Obama a menée à la ruine, c’est le secteur gazier qui est, à toutes fins utiles, le seul qui connait la croissance et qui crée de la richesse.

Nous aussi, au Québec, nous pourrions connaître un développement économique utile et avantageux en permettant, dans des conditions sécuritaires (ce qui est tout à fait possible dans l’état technologique actuel), l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste.

Mais on ne le fait pas et on ne le fera pas parce qu’on s’est laissé baratiner et désinformer par les chamans «enverdeurs» et «environnementeurs», plus soucieux de faire triompher leur aversion quasi-religieuse pour les hydrocarbures (dont la combustion a le malencontreux effet de produire du CO2, ce gaz diabolique, symbole exécrable du capitalisme industriel) plutôt que de permettre une amélioration significative de la situation économique des Québécois.

Madame la Ministre n’est, parait-il, pas contre cependant l’exploitation du pétrole dans le golfe St-Laurent. Va-t-elle se contenter de ne pas être contre…ou va-t-elle poser des gestes concrets pour favoriser activement l’exploration et l’exploitation du site très prometteur dénommé Old Harry ?  [Note du carnet : Que Terre-Neuve a bien décidé d'exploiter activement, elle.] Si, par ailleurs, elle n’est pas simplement passive, elle aura alors à se tenir debout face aux cohortes verdoyantes (ses amis et ses compagnons de lutte) qui vont se déchaîner contre toute forme d’exploitation pétrolière sous terre aussi bien qu’en mer. J’ai bien peur qu’elle va brandir très vite le drapeau blanc, celui de la capitulation honteuse.

Or donc, le Vert sont au pouvoir. Ce qui était prévisible (ils l’étaient déjà du temps des libéraux) quand on sait que toute la classe politique au Québec (ou presque) est envoûtée et subjuguée par le clergé écolo. En fait, nos politiciens meurent de trouille dès qu’un groupuscule vert sort ses pancartes et éructe ses slogans. Ils font dans leur froc et ils s’agenouillent.

Dans ces conditions, il n’est guère surprenant de voir la nouvelle Première Ministre confier à une écolo pure et dure un ministère qui devrait normalement jouer un rôle essentiel en matière de création de richesse.

Je crains que Mme Ouellet n’ait pas fini de faire des dégâts.

Jacques Brassard
(16 octobre 2012)


Voir aussi

Bock-Côté et le cabinet Marois

Truthland répond à la vidéo Gasland (m-à-j)

Regain industriel aux États-Unis grâce au gaz de schiste

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4 commentaires:

Anonyme a dit…

" La Grande Peur des bien-pensants écolos, soit la contamination de la nappe phréatique, n’est d’aucune façon une réalité dans les États américains on l’on exploite ce type de gaz. Sinon, ça se saurait!"

Mais avez-vous seulement vu le fim Gasland ?!!

http://www.dailymotion.com/video/xhfvhy_gasland_news

Pour une école libre a dit…

Bien sûr !

La télé d'État en a fait la promotion à plusieurs reprises... (Avec nos impôts)

Mais avez-vous seulement vu Truthland dont la SRC n'a pas du tout parlé et qui lui répond ?

http://www.pouruneécolelibre.com/2012/09/thruthland-repond-la-video-gasland.html

(C'est également dans les liens sous Voir aussi)

NONALAGRANDEPEUR a dit…

Non profitable le gaz de schiste ?
Par David
Quand vient le temps de critiquer le gaz de schiste, on peut compter sur Radio-Canada…

La semaine dernière, le diffuseur national a déployé des efforts surhumains pour trouver une illustre inconnue qui est venue raconter que les retombés économiques associées à l’exploitation du gaz de schiste sont négligeables…

Vraiment ?

Tableaux et statistiques nombreux ici :

http://www.antagoniste.net/2012/10/29/non-profitable-le-gaz-de-schiste/

Scienta vincere tenebras a dit…

Vincent Courtillot de l'Académie des sciences, professeur à l'université Paris-Diderot pour une émission consacrée au climat, de l'extinction des dinosaures au réchauffement climatique.

http://www.radiocourtoisie.fr/6854/libre-journal-des-sciences-et-des-techniques-du-26-octobre-2012-le-climat-de-lextinction-des-dinosaures-au-rechauffement-climatique/

Vincent Courtillot appuie notamment ses analyses sur l’étude des cycles climatiques. Depuis un siècle et demi, par exemple, des périodes de refroidissement ont été enregistrées entre 1870 et 1910 puis entre 1940 et 1970. Au contraire, on a noté une augmentation moyenne des températures entre 1910 et 1940 puis entre 1970 et 1998. Enfin, les statistiques météorologiques montrent que les températures moyennes sont stables depuis quinze ans.

Mais le débat qui anime la communauté scientifique oppose moins les scientifiques sur la réalité d’un changement climatique que sur les causes de ce dernier.

Pour Vincent Courtillot, en effet, le procès qui est fait au gaz carbonique est un mauvais procès. Il a rappelé que « le gaz carbonique est un gaz essentiel à la vie. Ce n’est pas un polluant ».

À ce propos, il n’a pas manqué de relever les contradictions du discours sur le réchauffement climatique : « Pourquoi entre 1940 et 1970 la température baisse-t-elle alors que le gaz carbonique, la consommation pétrole et de carburant par l’homme augmente ? »

Pour le Pr Courtillot, le problème vient de la trop grande importance accordée aux rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). En effet, en dépit du nom qui lui est donné en français, « plus de la moitié des membres du GIEC ne sont pas des scientifiques mais des administrateurs ou des bureaucrates », assure-t-il. Il se dit d’ailleurs favorable à ce qu’on « interrompe les travaux du GIEC » qu’il « ne croit pas très utiles ».

Vincent Courtillot estime par ailleurs que, même si les simulations les plus pessimistes devaient se vérifier, l’homme pourrait s’adapter : « Si le monde a fait face à une augmentation de vingt centimètres [du niveau des mers] au cours du vingtième siècle, notre technologie et notre avancement sont tels que quarante-cinq centimètres ne seraient pas insurmontables au cours du vingt et unième siècle ».

Il a enfin mis en garde contre les amalgames, prenant l’exemple des îles du Pacifique menacées de submersion : « La raison pour laquelle les Tuvalu [un exemple médiatique de ces îles] s’enfoncent est réelle mais n’a rien à voir avec le réchauffement climatique. Les volcans du Pacifique s’appuient sur une croûte dont nous savons qu’elle se refroidit, ce qui fait qu’elle devient plus dense et s’enfonce ».

http://www.radiocourtoisie.fr/6854/libre-journal-des-sciences-et-des-techniques-du-26-octobre-2012-le-climat-de-lextinction-des-dinosaures-au-rechauffement-climatique/