mercredi 14 septembre 2011

Répit d'un an pour des parents éducateurs québécois

Une juge québécoise avait décidé le 24 mars 2011 que les enfants d'une famille du sud-est du Québec, instruits à la maison, devaient fréquenter l'école publique ou la garderie. Leurs parents refusaient d'envoyer ceux-ci à l'école publique locale, car ils en désapprouvaient l'environnement social.

Toutefois, les parents avaient encore la possibilité de soumettre à la Direction de la « protection » de la jeunesse (DPJ) un plan de « socialisation » et un plan de scolarisation qui accompagneraient leur demande de faire l'école à la maison cette année. (Car, même si l'instruction à la maison serait apparemment un droit parental au Québec, il faut dans la pratique satisfaire des fonctionnaires anonymes de la commission scolaire locale pour l'exercer.)

Bien que la HSLDA considère que la DPJ n'a pas à statuer dans des litiges concernant l'éducation à domicile, celle-ci a travaillé avec la famille pour établir un projet de socialisation et de scolarisation pour cette année scolaire. À la suite de menaces de la HSLDA de déposer une plainte pour outrage au tribunal, la HSLDA vient de recevoir la confirmation que cette famille québécoise pourra instruire ses enfants à la maison cette année.



« À la maison, je m'ennuie ! À la garderie, je m'amuse ! »
Affiche soviétique des années 30


Il s'agit d'un répit temporaire pour la famille. La HSLDA se prépare maintenant pour porter en appel la décision d'origine. L'association de défense des parents éducateurs à la maison croit que la DPJ n'avait pas à s'impliquer dans cette cause et qu'elle a donc outrepassé son mandat en cherchant et en obtenant une ordonnance de fréquentation scolaire pour ces enfants.

Le 12 septembre, l'avocat de la HSDLA doit se présenter à la cour pour fixer une date de procès pour en appeler de cette décision. Nous espérons avoir gain de cause à la Cour supérieure du Québec qui mettra fin à l'intervention déraisonnable de l'État dans la vie de cette famille, tout en établissant le précédent que la DPJ n'a pas à interférer dans les enjeux concernant les choix des parents en matière d'éducation lorsqu'il n'y a aucune évidence d'abus ou de négligence.


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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Excellent les menaces de poursuites!

Sinon, juge femme militante, DPJ militante et ces gens se croient tout permis !