vendredi 11 janvier 2008

Benoît XVI reparle de l’enseignement catholique

Alors que certains universitaires et ministres québécois interprètent la pensée des autorités catholiques en matière éducative et morale dans le cadre du nouveau programme obligatoire d'Éthique et de culture religieuse, il nous paraît utile de rapporter les propos récents de Benoit XVI en la matière.

Recevant les élus de Rome et du Latium dans la Salle Clémentine du Vatican, jeudi, Benoît XVI est revenu sur un thème qu’il avait déjà longuement développé lors d’une convention du diocèse de Rome, celui de l’enseignement.

Parlant de « l’importance décisive » de l’éducation et de la formation de la personne aussi bien pendant l’enfance que pendant toute la vie, le Pape commenta :

« Si nous considérons la réalité de notre situation, nous ne pouvons nier que nous nous trouvons face à une véritable et grande "urgence éducative". (...) Il semble en effet toujours plus difficile de proposer de manière convaincante aux nouvelles générations des certitudes solides et des critères sur lesquels fonder la construction de leur propre vie. Ils le savent bien, les parents et les enseignants, qui pour cette raison même sont souvent tentés d’abdiquer leur rôle éducatif propre. Les mêmes, du reste, dans le contexte social et culturel actuel, empreint de relativisme et même de nihilisme, parviennent difficilement à trouver des points de référence sûrs pour les soutenir et les guider dans leur mission d’éducateurs et plus largement dans l’ensemble de la conduite de leur vie.

« Une telle urgence (...) ne peut laisser indifférente l’Église, ni votre Administration. Se trouvent clairement en jeu, en réalité, avec la formation de la personne, les bases même de la vie en société et de son avenir.

« Il existe ici une claire priorité : le respect et le soutien de la famille fondée sur le mariage. (...) Nous constatons tous les jours combien les attaques et les incompréhensions sont insistantes et menaçantes à l’égard de cette réalité humaine et sociale fondamentale. Il n’en est que plus nécessaire que les administrations publiques ne se portent pas au secours de telles tendances négatives, mais qu’au contraire elles offrent aux familles un soutien affirmé et concret, avec la certitude d’œuvrer ainsi en vue du bien commun. »

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