L’Institut Fraser a publié samedi son palmarès des écoles secondaires du Québec, attribuant aux écoles une cote sur 10 points. Sans surprise le privé domine toujours occupant la quasi-totalité des 50 premières positions sur 452 écoles analysées.
En comptant quelques égalités au 50e rang, 47 écoles privées et seulement 6 écoles publiques occupent les 50 premières places de ce palmarès réalisé à partir des résultats scolaires des élèves en 2013-2014.
La cote décernée à chaque établissement est essentiellement basée sur la moyenne des résultats des élèves de 4e et 5e secondaire aux examens du ministère de l’Éducation dans cinq matières : langue d’enseignement, langue seconde, mathématiques, science et technologie ainsi qu’histoire et « éducation à la citoyenneté ».
L’auteur de l’étude, Peter Cowley, explique à Métro qu’il s’agit des seules données que les systèmes provinciaux d’éducation produisent annuellement et de manière généralisée. « Les gens me demandent souvent ce qu’il en est des autres habiletés développées à l’école. Je leur dis qu’ils ont raison, mais nous n’avons pas ces données », affirme ce Britanno-colombien qui produit des rapports similaires pour l’Alberta, l’Ontario et la Colombie-Britannique.
En plus des résultats aux cinq matières, les autres facteurs qui influencent la cote d’une école sont le taux d’échec dans ces mêmes matières, l’écart de réussite entre les filles et les garçons, l’écart entre les notes de l’année et celles aux examens du ministère et le pourcentage d’élèves qui finiront leur secondaire plus d’un an après la date prévue.
Le pourcentage d’élèves handicapés ou en difficultés d’apprentissage est aussi fourni à titre indicatif, mais n’influence pas la cote. Questionné à savoir s’il aimerait faire de même avec les écoles qui utilisent un test d’entrée, M. Cowley répond que « cette information n’est probablement pas compilée par le ministère de l’Éducation, mais que si c’était le cas, [il] la demanderait ».
Bien conscient que plusieurs autres facteurs sont importants dans le choix d’une école, l’auteur souhaite que ce classement ne soit qu’une aide pour les parents quand vient le temps de décider d’un établissement où envoyer leurs enfants. « J’espère que très peu de parents utilisent ce rapport comme seule information pour choisir une école, parce que ce n’est pas bon du tout », insiste M. Cowley.
Selon l’auteur, l’indicateur le plus utile pour les parents et celui de la tendance qui différencie les écoles qui maintiennent leur cote de celles qui l’améliorent ou qui perdent des points. « On ne devrait pas regarder seulement la plus récente cote globale puisqu’on n’a aucune idée de l’évolution dans le temps », dit-il. Les établissements qui obtiennent une flèche vers le haut ou le bas sont ceux qui, sur cinq ans, ont un changement statistique significatif. « Devant un résultat stable, j’espère que les directeurs d’écoles et les parents vont se demander : “pourquoi certaines écoles s’améliorent et pas nous” et qu’ils trouveront ce que ces écoles font de bien », explique Peter Cowley.
Écoles privées dominantes
Le fait que les écoles privées dominent le classement québécois d’année en année est prévisible selon M. Cowley. Il observe d’ailleurs la même tendance en Alberta et en Colombie-Britannique, où les écoles privées sont, comme au Québec, financées par le gouvernement. « Si les parents veulent que leurs enfants aillent dans une école où la performance académique est importante, et s’ils paient pour ça, ils vont l’exiger de l’école, indique M. Cowley. Donc l’école privée est mieux d’avoir de bons résultats, ou elle va perdre son marché. » Comme facteur avantageant les écoles privées, il cite aussi l’effet d’entraînement entre les jeunes lorsque l’on voit que tout le monde autour réussit bien à l’école.
10 meilleures écoles privées
(École – ville – cote sur 10)
Jean-de-Brébeuf — Montréal — 10
Jean-Eudes — Montréal – 9,9
Sainte-Anne de Lachine — Montréal – 9,8
Notre-Dame — Montréal – 9,7
Saint-Joseph de Hull — Gatineau – 9,7
Saint-Nom-de-Marie — Montréal – 9,5
Durocher Saint-Lambert — Saint-Lambert – 9,4
Sainte-Marcelline — Montréal – 9,4
Jean de La Mennais – La Prairie – 9,4
Keranna — Trois-Rivières – 9,4
10 meilleures écoles publiques
École d’éducation internationale — McMasterville – 9,7
École internationale de Montréal — Westmount – 9,5
École d’éducation internationale — Laval – 9,3
Cardinal-Roy — Québec – 8,8
Royal West — Montréal-Ouest – 8,6
Mont-Royal — Mont-Royal – 8,6
Vincent Massey — Montréal – 8,2
Académie de Roberval — Montréal – 8,2
Le tandem — Victoriaville – 8,2
Vallée-des-Lacs — Saint-Michel-du-Squatec – 8,0
5 meilleures écoles publiques francophones à Montréal
(École – cote – rang total)
Académie de Roberval — 8,2 – 59e
Joseph-François-Perrault — 7,2 – 111e
École Saint-Louis — 7,0 – 116e
Saint-Luc – 6,9 –121 e
FACE – 6,3 – 167e
Les centres d’éducation des adultes et de formation permanente, les écoles ayant une importante clientèle d’élèves étrangers non résidents et celles ayant moins de dix élèves en 5e secondaire ont été exclus de l’étude.
L’outil interactif de comparaison de l’Institut Fraser ici.
Voir aussi le Palmarès de 2014.
En comptant quelques égalités au 50e rang, 47 écoles privées et seulement 6 écoles publiques occupent les 50 premières places de ce palmarès réalisé à partir des résultats scolaires des élèves en 2013-2014.
La cote décernée à chaque établissement est essentiellement basée sur la moyenne des résultats des élèves de 4e et 5e secondaire aux examens du ministère de l’Éducation dans cinq matières : langue d’enseignement, langue seconde, mathématiques, science et technologie ainsi qu’histoire et « éducation à la citoyenneté ».
L’auteur de l’étude, Peter Cowley, explique à Métro qu’il s’agit des seules données que les systèmes provinciaux d’éducation produisent annuellement et de manière généralisée. « Les gens me demandent souvent ce qu’il en est des autres habiletés développées à l’école. Je leur dis qu’ils ont raison, mais nous n’avons pas ces données », affirme ce Britanno-colombien qui produit des rapports similaires pour l’Alberta, l’Ontario et la Colombie-Britannique.
En plus des résultats aux cinq matières, les autres facteurs qui influencent la cote d’une école sont le taux d’échec dans ces mêmes matières, l’écart de réussite entre les filles et les garçons, l’écart entre les notes de l’année et celles aux examens du ministère et le pourcentage d’élèves qui finiront leur secondaire plus d’un an après la date prévue.
Le pourcentage d’élèves handicapés ou en difficultés d’apprentissage est aussi fourni à titre indicatif, mais n’influence pas la cote. Questionné à savoir s’il aimerait faire de même avec les écoles qui utilisent un test d’entrée, M. Cowley répond que « cette information n’est probablement pas compilée par le ministère de l’Éducation, mais que si c’était le cas, [il] la demanderait ».
Bien conscient que plusieurs autres facteurs sont importants dans le choix d’une école, l’auteur souhaite que ce classement ne soit qu’une aide pour les parents quand vient le temps de décider d’un établissement où envoyer leurs enfants. « J’espère que très peu de parents utilisent ce rapport comme seule information pour choisir une école, parce que ce n’est pas bon du tout », insiste M. Cowley.
Selon l’auteur, l’indicateur le plus utile pour les parents et celui de la tendance qui différencie les écoles qui maintiennent leur cote de celles qui l’améliorent ou qui perdent des points. « On ne devrait pas regarder seulement la plus récente cote globale puisqu’on n’a aucune idée de l’évolution dans le temps », dit-il. Les établissements qui obtiennent une flèche vers le haut ou le bas sont ceux qui, sur cinq ans, ont un changement statistique significatif. « Devant un résultat stable, j’espère que les directeurs d’écoles et les parents vont se demander : “pourquoi certaines écoles s’améliorent et pas nous” et qu’ils trouveront ce que ces écoles font de bien », explique Peter Cowley.
Écoles privées dominantes
Le fait que les écoles privées dominent le classement québécois d’année en année est prévisible selon M. Cowley. Il observe d’ailleurs la même tendance en Alberta et en Colombie-Britannique, où les écoles privées sont, comme au Québec, financées par le gouvernement. « Si les parents veulent que leurs enfants aillent dans une école où la performance académique est importante, et s’ils paient pour ça, ils vont l’exiger de l’école, indique M. Cowley. Donc l’école privée est mieux d’avoir de bons résultats, ou elle va perdre son marché. » Comme facteur avantageant les écoles privées, il cite aussi l’effet d’entraînement entre les jeunes lorsque l’on voit que tout le monde autour réussit bien à l’école.
10 meilleures écoles privées
(École – ville – cote sur 10)
Jean-de-Brébeuf — Montréal — 10
Jean-Eudes — Montréal – 9,9
Sainte-Anne de Lachine — Montréal – 9,8
Notre-Dame — Montréal – 9,7
Saint-Joseph de Hull — Gatineau – 9,7
Saint-Nom-de-Marie — Montréal – 9,5
Durocher Saint-Lambert — Saint-Lambert – 9,4
Sainte-Marcelline — Montréal – 9,4
Jean de La Mennais – La Prairie – 9,4
Keranna — Trois-Rivières – 9,4
10 meilleures écoles publiques
École d’éducation internationale — McMasterville – 9,7
École internationale de Montréal — Westmount – 9,5
École d’éducation internationale — Laval – 9,3
Cardinal-Roy — Québec – 8,8
Royal West — Montréal-Ouest – 8,6
Mont-Royal — Mont-Royal – 8,6
Vincent Massey — Montréal – 8,2
Académie de Roberval — Montréal – 8,2
Le tandem — Victoriaville – 8,2
Vallée-des-Lacs — Saint-Michel-du-Squatec – 8,0
5 meilleures écoles publiques francophones à Montréal
(École – cote – rang total)
Académie de Roberval — 8,2 – 59e
Joseph-François-Perrault — 7,2 – 111e
École Saint-Louis — 7,0 – 116e
Saint-Luc – 6,9 –121 e
FACE – 6,3 – 167e
Les centres d’éducation des adultes et de formation permanente, les écoles ayant une importante clientèle d’élèves étrangers non résidents et celles ayant moins de dix élèves en 5e secondaire ont été exclus de l’étude.
L’outil interactif de comparaison de l’Institut Fraser ici.
Voir aussi le Palmarès de 2014.
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