Plus de 60 écoles québécoises ont été évacuées ce mardi après avoir reçu un courriel menaçant d’attaques à la bombe. Un message bourré de fautes d’orthographe et de grammaire, qu’un professeur a choisi de tourner en dérision.
« Au lieu de faire exploser les écoles, allez y faire un tour, c’est très instructif... » C’est ainsi qu’Étienne Forest, professeur d’informatique dans un collège québécois, a répondu à un mail menaçant les écoles de la province canadienne d’alertes à la bombe. Le message, signé par le mystérieux « collectif du Sceptre rouge », a entraîné le mardi 3 novembre l’évacuation de plus de soixante établissements scolaires. L’enseignant a choisi de dédramatiser la situation en moquant les très nombreuses fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe contenues dans le mail de menace.
Se déclarant « furieux » contre « les syndicats des professeurs », le collectif du Sceptre rouge annonce dans son message de menace le début d’une « campagne » intitulée « Quatre Jours de Mort ». Le collectif indique avoir « planté quatre bombes » dans plusieurs collèges, écoles primaires et secondaires du Québec et de l’Ontario. Face à cette menace d’attaque à la bombe, la réaction immédiate des autorités canadiennes est la prudence. Au total, 68 écoles et collèges sont évacués. Après la fouille de ces établissements, aucune bombe n’est retrouvée, comme l’indique le journal La Presse.
Un courriel de menace infesté de fautes
Étienne Forest, professeur d’informatique au Collège Lionel-Groulx dans la ville de Sainte-Thérèse, au nord de Montréal, a choisi de dédramatiser la situation avec ironie. Il s’est saisi du mail de menace, dont l’orthographe et la syntaxe sont plus que douteuses, et en a fait une correction. Il a ensuite publié le résultat sur sa page Facebook avec un message de légende directement adressé aux auteurs : « Au lieu de faire exploser les écoles, allez y [sic, sans trait d’union] faire un tour, c’est très instructif... »
Son message remporte un grand succès sur les réseaux sociaux, même s’il n’emporte pas l’adhésion de tous. Si certains félicitent le professeur pour son humour, d’autres lui reprochent de prendre un sujet sérieux trop à la légère. Beaucoup pointent et moquent également l’ignorance des auteurs du message des règles les plus élémentaires de la langue française, et suggèrent que les auteurs ont écrit le texte dans une autre langue avant de le passer dans un logiciel de traduction. Manœuvre qui expliquerait pour d’aucuns le très faible niveau de langue de la missive. Google traduit pourtant correctement « 1 bomb in a primary school » par « 1 bombe dans une école primaire » alors que les auteurs avaient écrit « un école », erreur assez commune à l’oral au Québec...
Une enquête est ouverte pour retrouver les auteurs du courriel. La Sûreté du Québec, qui mène les investigations, indique à La Presse qu’il est « trop tôt pour déterminer combien de personnes se trouvaient derrière le ou les claviers qui ont servi à envoyer ces courriels », mais qu’il pourrait s’agir d’élèves. Mais que pour déterminer l’origine de la lettre, c’est « une enquête complexe et longue » qui s’amorce. Le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a prévenu que les auteurs des menaces seront poursuivis, même s’il s’agit d’un canular.
« Au lieu de faire exploser les écoles, allez y faire un tour, c’est très instructif... » C’est ainsi qu’Étienne Forest, professeur d’informatique dans un collège québécois, a répondu à un mail menaçant les écoles de la province canadienne d’alertes à la bombe. Le message, signé par le mystérieux « collectif du Sceptre rouge », a entraîné le mardi 3 novembre l’évacuation de plus de soixante établissements scolaires. L’enseignant a choisi de dédramatiser la situation en moquant les très nombreuses fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe contenues dans le mail de menace.
Se déclarant « furieux » contre « les syndicats des professeurs », le collectif du Sceptre rouge annonce dans son message de menace le début d’une « campagne » intitulée « Quatre Jours de Mort ». Le collectif indique avoir « planté quatre bombes » dans plusieurs collèges, écoles primaires et secondaires du Québec et de l’Ontario. Face à cette menace d’attaque à la bombe, la réaction immédiate des autorités canadiennes est la prudence. Au total, 68 écoles et collèges sont évacués. Après la fouille de ces établissements, aucune bombe n’est retrouvée, comme l’indique le journal La Presse.
Un courriel de menace infesté de fautes
Étienne Forest, professeur d’informatique au Collège Lionel-Groulx dans la ville de Sainte-Thérèse, au nord de Montréal, a choisi de dédramatiser la situation avec ironie. Il s’est saisi du mail de menace, dont l’orthographe et la syntaxe sont plus que douteuses, et en a fait une correction. Il a ensuite publié le résultat sur sa page Facebook avec un message de légende directement adressé aux auteurs : « Au lieu de faire exploser les écoles, allez y [sic, sans trait d’union] faire un tour, c’est très instructif... »
Son message remporte un grand succès sur les réseaux sociaux, même s’il n’emporte pas l’adhésion de tous. Si certains félicitent le professeur pour son humour, d’autres lui reprochent de prendre un sujet sérieux trop à la légère. Beaucoup pointent et moquent également l’ignorance des auteurs du message des règles les plus élémentaires de la langue française, et suggèrent que les auteurs ont écrit le texte dans une autre langue avant de le passer dans un logiciel de traduction. Manœuvre qui expliquerait pour d’aucuns le très faible niveau de langue de la missive. Google traduit pourtant correctement « 1 bomb in a primary school » par « 1 bombe dans une école primaire » alors que les auteurs avaient écrit « un école », erreur assez commune à l’oral au Québec...
Une enquête est ouverte pour retrouver les auteurs du courriel. La Sûreté du Québec, qui mène les investigations, indique à La Presse qu’il est « trop tôt pour déterminer combien de personnes se trouvaient derrière le ou les claviers qui ont servi à envoyer ces courriels », mais qu’il pourrait s’agir d’élèves. Mais que pour déterminer l’origine de la lettre, c’est « une enquête complexe et longue » qui s’amorce. Le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a prévenu que les auteurs des menaces seront poursuivis, même s’il s’agit d’un canular.
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