jeudi 10 décembre 2009

Le PQ veut abolir le programme d’éthique et de culture religieuse

Extrait d'une dépêche de la Presse Canadienne de ce jour reprise par le Devoir .
Alarmée par les résultats d’une étude, l’opposition péquiste plaide pour l’abolition pure et simple du programme d’étude controversé d’éthique et de culture religieuse.

Chercheure à l’Institut de recherche sur le Québec, la sociologue Joëlle Quérin a mis le feu aux poudres avec la publication récente d’une analyse concluant que le cours d’ECR occulte les valeurs québécoises et « endoctrine » les élèves en faveur du multiculturalisme.

« Si je prête foi à l’étude, et j’ai tendance à le faire passablement, je suis d’avis qu’on devrait cesser d’enseigner ce cours », a soutenu aujourd’hui en entrevue à La Presse Canadienne le député de Borduas, Pierre Curzi.

Publiée le 3 décembre, l’analyse d’une trentaine de pages avance que le cours d’ECR est non seulement « antinationaliste » mais aussi « antidémocratique car il s’inscrit dans une stratégie d’endoctrinement de la jeunesse permettant l’imposition du multiculturalisme à l’abri du débat public et au mépris de l’opposition populaire ».

Enseigné à grande échelle depuis 2008 au primaire et au secondaire, le cours d’éthique et de culture religieuse « abandonne les connaissances pour se consacrer exclusivement à la promotion du multiculturalisme, rebaptisé pluralisme », écrit la chercheure qui a scruté le contenu du programme.

En outre, elle estime que l’identité québécoise y est évacuée de tous ses codes, ses pratiques et ses coutumes pour être réduite à une simple notion civique.

« Il s’agit de dire aux enfants qu’ils sont tous Québécois et qu’être Québécois signifie tout simplement respecter la Charte québécoise des droits et libertés ! Aussi bien qualifier de Québécois tous les touristes qui, durant leur séjour, n’enfreindront pas la Charte ! », ironise l’auteure.

D’après Mme Quérin, les petits Québécois en sauront bien peu sur les différentes cultures religieuses après avoir suivi le cours.

En effet, remarque-t-elle, « l’endoctrinement » a préséance sur « les connaissances ». En revanche, les élèves auront appris que « toutes les conceptions de la vie sont valables » et que la politicienne Françoise David est une « personne modèle » au même titre qu’un « médecin sans frontières » ou que le dalaï lama, chef spirituel des Tibétains.

[...]

Porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation, le député Curzi presse la ministre en titre, Michelle Courchesne, de «refaire ses devoirs».

« Il faut revoir tout ça en commission parlementaire. Il faut examiner ce qui est en train d’être enseigné parce que cela n’a pas de sens », a-t-il estimé.

M. Curzi propose que le cours d’éthique et de culture religieuse soit remplacé par un cours d’histoire élargi où serait abordé le fait religieux.

La ministre de l’Éducation a refusé de commenter l’étude, faisant savoir par son attachée de presse, Tamara Davis, qu’elle ne l’avait pas encore lue.

« Mais je peux vous dire que le cours insiste beaucoup sur les valeurs historiques du Québec », a indiqué Mme Davis.
Affirmation qu'il faudrait prouver : de quelles valeurs parle cette dame ? Rappelons que les évêques catholiques du Québec prétendaient l'inverse (très peu sur la tradition chrétienne et son histoire au Québec) et l'analyse des manuels montre également que l'exotisme religieux est souvent majoritaire [voir ici et ici] et que le cours ECR sert souvent de prétexte à un peu tout le prêt-à-penser gauchiste, féministe, et de la théorie du genre.

En outre, la réponse de Mme Davis esquive le fait que le cours n'est pas évalué en fonction de ces connaissances, mais en fonction du « dialogue » et de l'ouverture aux autres et aux idéologies ou modes modernes inclusives (c'est ainsi qu'il n'est pas bon de ne pas s'ouvrir aux revendications de lobbies homosexuels, et comme le dit un des cahiers, certains groupes religieux doivent encore faire beaucoup de travail dans ce domaine).







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Denise Bombardier ouvre les yeux sur le cours ECR

Denise Bombardier s'est exprimée ce jeudi au sujet du cours d'éthique et de culture religieuse :
« Je pense qu'il est temps qu'on se penche là-dessus. On a fermé les yeux, on a fermé les yeux sur ce qu'était ce cours-là. Et on a oublié que les gens qui s'y intéressent au point de créer ce cours-là ont ce qu'on appelle des agendas cachés et ce sont des gens qui font de la politique aux dépens de la population en général.

Je crois que, effectivement, que ce sont des tenants du relativisme absolu. Tout est égal à tout et tout est pareil et tout est bon. Allez dire ça à des petits enfants. C'est aussi pire que de dire que ça à des enfants que de leur dire que ça c'est péché, ça c'est pas péché. Il y a le bien et le mal. Mais ça c'est péché et ça c'est pas péché comme on l'apprenait à l'époque. C'est pas mieux. Et l'un remplace l'autre. Et c'est une nouvelle religion. Je vais vous dire, elle est pire que l'autre, car c'est une religion dont on ne voit pas la figure. Et c'est bête à dire, mais dans certains cas c'est couvert de la tête aux pieds... »
Écoutez l'extrait audio de son intervention :



La veille, le 9 décembre, Denise Bombardier disait déjà tomber par terre après avoir vu un extrait d'un cahier d'activités ECR.



Il s'agit de ce cahier (qui n'est pas approuvé par le Monopole de l'Éducation, mais qui peut, toutefois, le plus légalement du monde être utilisé en classe). On voit à quelles dérives peut mener l'idéologie de l'ouverture sur tout, du dialogue où tout est acceptable du moment qu'on ne juge pas et du politiquement correct imposé à tous.

Page 10 du cahier d'activités Voyage vers les valeurs pour la 2e année du 1er cycle du secondaire des éditions École nouvelle







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Joëlle Quérin chez Mario Dumont au sujet du cours ECR

Le cours d’éthique et culture religieuse dans les écoles du Québec crée encore des remous. Depuis son implantation, en septembre 2008, les inquiétudes se multiplient face au contenu de ce cours. L’Institut de recherche sur le Québec craint qu'il ne serve qu'à apprendre à nos enfants à faire des accommodements raisonnables.



Mario Dumont s'entretient avec la sociologue Joëlle Quérin au sujet du cours ECR que Mme Quérin qualifie d'Accommodements 101.






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Des antécédents douteux

Le Journal de Montréal nous apprend aujourd'hui au moins 17 personnes ayant des antécédents criminels « incompatibles » avec le travail de prof ont tenté d'obtenir le droit d'enseigner dans des écoles du Québec, depuis le début de 2009. Ces individus avaient vraisemblablement commis des infractions criminelles à caractère sexuel ou des actes de violence, selon des données obtenues par Le Journal auprès du Monopole de l'Éducation. Ils ont été débusqués à la suite des vérifications d'antécédents judiciaires qui sont effectuées systématiquement, depuis 2006, auprès des personnes souhaitant obtenir une « autorisation d'enseigner » dans les écoles du Québec.

Le passé de plus de 5 500 aspirants enseignants a ainsi été scruté à la loupe par la Sûreté du Québec, entre le 1er janvier et le 13 novembre dernier. À peine 8 % des vérifications ont cependant permis de découvrir des antécédents, en grande majorité des infractions au Code de la Sécurité routière. Une centaine d'individus avaient toutefois déjà été condamnés pour un crime, mais dans la majorité des cas, les infractions retracées n'ont pas été considérées «en lien avec l'exercice de la profession enseignante. » Il pouvait s'agir de cas de vol, de fraude, de consommation de drogue ou de conduite en état d'ébriété, par exemple. Les directeurs d'école et les commissions scolaires de la province se réjouissent de constater que 17 personnes ayant des antécédents judiciaires « problématiques » n'ont pas pu se retrouver seules avec des élèves, cette année. « C'est rassurant de constater que ces mesures-là sont en place et qu'elles sont efficaces », indique la présidente de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement (FQDE), Chantal Longpré. La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) reconnaît cependant que le système n'est pas parfait. « Une personne peut être un pédophile et ne pas avoir été arrêtée, donc ne pas avoir d'antécédents », souligne le directeur des relations de travail de l'organisme, Bernard Tremblay. « Mais dans le passé, une personne pouvait avoir commis une offense criminelle et se retrouver dans nos écoles. Ça n'avait pas de bon sens », lance-t-il.






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Joëlle Quérin chez Paul Arcand sur le cours ECR








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Quand l'école fait de la propagande

Chronique intéressante de Richard Martineau sur le cours gouvernemental d'éthique et de culture religieuse imposé à tous les enfants du Québec pendant leur scolarité.
Depuis son implantation dans les écoles québécoises en septembre 2008, le cours d'éthique et de culture religieuse a fait couler beaucoup d'encre.

On dit qu'il viole la liberté de religion des parents catholiques, qu'il gomme nos traditions, qu'il relativise notre héritage culturel en mettant toutes les croyances sur un même pied d'égalité...

VIVE LA CHARTE DES DROITS !

Selon Joëlle Quérin, sociologue et chercheuse associée à l'Institut de recherche sur le Québec, un think tank qui s'intéresse aux questions liées à l'identité québécoise, le cours d'éthique et de culture religieuse n'est rien d'autre qu'un cours d'accommodements raisonnables 101.

Il a été mis sur pied pour « rééduquer » le peuple québécois, rendre les enfants plus « accommodants » et nous enfoncer le multiculturalisme à la Trudeau dans la gorge...

Dans une étude qui risque de faire beaucoup de vagues, madame Quérin affirme que le but du cours d'éthique et de culture religieuse est de montrer aux jeunes Québécois que toutes les conceptions de la vie s'équivalent et que la seule chose qui nous unit, au-delà de nos différences, c'est la Charte des droits et libertés.

UNE NATION CIVIQUE

« Il s'agit de dire aux enfants qu'ils sont tous Québécois et qu'être Québécois signifie tout simplement de respecter la Charte québécoise des droits et libertés, dit Joëlle Quérin. Aussi bien qualifier de Québécois tous les touristes qui, durant leur séjour, n'enfreindront pas la Charte ! Sous prétexte de rassembler les élèves en leur enseignant les fondements de notre culture commune, le cours d'éthique et de culture religieuse consacre une conception du Québec comme nation strictement civique, définie non pas à partir de son histoire et de ses spécificités culturelles, mais uniquement à partir de sa Charte... »

Bref, selon ce cours, il n'y aurait pas de culture spécifiquement québécoise. Il n'y aurait qu'une série de lois, point.

Comme si on résumait la culture italienne aux règlements que l'on trouve dans le Code criminel de l'Italie!

UN OUTIL DE PROPAGANDE

Pour Joëlle Quérin, le cours d'éthique et de culture religieuse n'apprend aucune connaissance spécifique aux enfants.

« Tout comme l'enseignement de l'histoire, qui a été délesté des connaissances factuelles de type encyclopédique pour servir uniquement à discuter des enjeux d'actualité dans le cadre de l'éducation à la citoyenneté, le cours d'éthique et de culture religieuse abandonne complètement les connaissances pour se consacrer exclusivement à la promotion du multiculturalisme, rebaptisé pluralisme. »

Bref, ce n'est pas un cours destiné à apprendre aux enfants l'histoire des autres religions, c'est un outil de propagande destiné à vendre les vertus du multiculturalisme à la Bouchard-Taylor.

Comme l'écrit madame Quérin : « Après avoir suivi le cours d'éthique et de culture religieuse pendant dix ans, les élèves n'auront pas de grandes connaissances sur les religions, mais une chose est sûre, aucun accommodement ne leur paraîtra déraisonnable ! »

PAS LE DROIT DE CRITIQUER

Alors que dans la population, plusieurs personnes ont critiqué le port de l'hijab au nom de l'égalité entre les hommes et les femmes et ont reproché au kirpan d'être un symbole de violence qui n'a pas sa place dans les écoles, le cours d'éthique et de culture religieuse refuse aux élèves le droit de tenir un tel discours.

« Le programme doit inculquer le respect absolu de toute position religieuse », dit Joëlle Quérin.

Bonjour l'esprit critique !


L'étude de Joëlle Quérin est ici.







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