jeudi 9 février 2023

Ontario — Exclu de son école catholique pour avoir dit qu’il n’y avait que deux genres, il est ensuite arrêté par la police

Un élève du secondaire de l’Ontario n’est plus autorisé à fréquenter son école catholique pour le reste de l’année parce qu’il a exprimé la conviction que Dieu n’a créé que deux sexes. De son côté, l’école affirme que sa présence serait « préjudiciable au bien-être physique et mental » d’étudiants transgenres. L’école l’a, par la suite, fait arrêter par police.

Josh Alexander, 16 ans, n’a pas été autorisé à fréquenter l’école secondaire catholique St. Joseph de Renfrew, en Ontario, depuis novembre dernier, lorsqu’il a organisé une manifestation en faveur du droit des filles à bénéficier de toilettes non mixtes après que deux filles se sont confiées à lui qu’elles n’étaient pas à l’aise de partager des espaces avec des étudiants de sexe masculin qui se disent transgenres.

Alexander avait également exprimé sa conviction qu’il n’y avait que deux sexes immuables lors d’une discussion en classe de droit, affirmant que les hommes devaient se servir de toilettes pour hommes et que les femmes celles pour femmes parce que leur « identité » ne changeait pas leur sexe biologique. 


Vidéo Rumble (en anglais). Rumble est censuré en France.

« Il était question d’étudiants masculins utilisant des toilettes féminines, de dysphorie de genre et d’allaitement masculin. Tout le monde partageait ses opinions sur le sujet, tous les élèves qui le souhaitaient participaient, y compris le professeur », a déclaré Alexander.

« J’ai dit qu’il n’y avait que deux genres, que l’on naissait homme ou femme, et cela m’a valu des problèmes. Et j’ai dit que le genre ne l’emporte pas sur la biologie. »

 Cela, a-t-il confié au Post Millennial, était considéré comme « offensant » et « intimidant » parce qu’il y avait un élève transgenre dans la classe.

L’élève de 11e année a d’abord été suspendu, mais après la fin de sa suspension, le directeur a pris la décision de l’« exclure » pour le reste de l’année. Les deux reviennent au même, mais une exclusion n’est techniquement pas disciplinaire.

« Ils usent d’une nuance lexicale pour dire qu’ils ne me disciplinent pas et qu’il s’agit simplement d’une forme d’exclusion pour protéger les autres étudiants », a expliqué Alexander. Cependant, tant qu’il reste exclu, il ne peut s’inscrire à aucun autre programme d’éducation.

« Je ne peux suivre aucune autre forme d’enseignement, car tant que je suis inscrit au conseil scolaire catholique, je n’ai pas le droit de m’inscrire ailleurs », a-t-il déclaré. « Donc, je suis inscrit, mais je ne suis pas autorisé à aller à l’école. Donc, en ce moment, je ne reçois aucune instruction. »



Lundi, Alexander est retourné en classe et a été rapidement accueilli par le directeur adjoint, arrêté par deux policiers locaux et accusé d’intrusion. Le désormais ancien élève de l’école secondaire catholique St. Joseph’s a déclaré au National Post dans une interview qu’il avait fait des commentaires lors d’une discussion en classe sur le genre.

Un avocat représentant Alexander a déclaré que l’école ne le laissera plus assister aux cours tant qu’il n’acceptera pas « de cesser d’utiliser l’ancien prénom d’un étudiant transgenre et de ne plus participer à deux cours de l’après-midi, car ces cours sont suivis par deux étudiants transgenres qui désapprouvent les croyances religieuses de Josh ». 

Alexander a déclaré au National Post qu’il n’avait jamais utilisé l’ancien prénom d’un autre élève après sa transition. Quant aux étudiants transgenres qui désapprouvent les croyances religieuses d’Alexander, ils devraient peut-être réfléchir au fait qu’ils fréquentent une école catholique, ou du moins une école qui se dit catholique.

Sources : Toronto Sun et Post Millenial

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