Nous en parlions déjà il y a quelques semaines dans Mme Courchesne « serre la vis » et « renforce son autorité »... Quelle surprise !, la Fédération des commissions scolaires ne semble pas en démordre, elle s'oppose à la volonté de centralisation du Monopole.
Oui à la reddition de comptes, non à sa bureaucratisation
La Fédération des commissions scolaires convient que la gouvernance implique nécessairement que la commission scolaire effectue une reddition de comptes efficace et transparente. Toutefois, tant en ce qui concerne le plan stratégique, la convention de partenariat et la déclaration de services prévus au projet de loi, la FCSQ ne croit pas qu'une intervention directe dans la gestion des commissions scolaires soit justifiée puisqu'une telle approche risque d'avoir pour effet de déresponsabiliser ces dernières et d'accroître la bureaucratisation du processus de reddition de comptes. La Fédération est d'avis que la ministre doit se limiter à édicter les grandes orientations, les objectifs et les cibles nationaux et respecter l'autonomie des commissions scolaires. « La valorisation de la démocratie scolaire passe par une plus grande marge de manoeuvre des commissions scolaires et non par une plus grande centralisation. Il est important que ce projet de loi maintienne un équilibre entre la volonté du gouvernement de valoriser la démocratie scolaire et la tentation d'un trop grand contrôle gouvernemental dans l'administration des commissions scolaires », de conclure M. Caron.
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