Nouvelles de la lutte des parents espagnols contre l’imposition du cours d’Éducation à la citoyenneté. Cette bataille n’est, en effet, pas uniquement québécoise mais elle est internationale, car bon nombre d'États prétendent réduire la liberté sociale, en commençant par l'éducation des enfants.
La Cour suprême d’Espagne a accepté d’étudier le cas de l’objection de conscience réclamé par les parents qui s’oppose au programme d’Éducation à la citoyenneté, elle ne devrait pas statuer avant un an. Pendant ce temps, plus de 100 recours ont été présentés dans une grande partie des communautés autonomes d'Espagne (en Catalogne, au Pays Basque, en Navarre, dans la Région cantabrique, en Castille La Manche et en Asturies). Près de 34 000 parents ont fait des demandes d’exemption en vertu de l’objection de conscience.
Entre-temps, les parents espagnols continuent leur campagne d'information dans toute l'Espagne en organisant des colloques et des causeries plus informelles afin que les parents d’élèves comprennent le véritable enjeu et les conséquences liberticides liées à l’imposition du programme gouvernemental d’Éducation à la citoyenneté.
La bataille idéologique contre le programme d'Éducation à la citoyenneté que le gouvernement socialiste espagnol veut imposer se livre principalement dans six communautés espagnoles. Parmi quatre de celles-ci (Andalousie, Asturies, Aragon et Catalogne), les tribunaux se sont prononcés et ont invalidés des parties du programme, pour ce qui est des deux autres (Madrid et la communauté de Valence), les gouvernements locaux eux-mêmes ont décidé de soutenir la contestation à ce programme. En Murcie, le gouvernement n'appuie pas aussi ouvertement les objecteurs, mais il va leur concéder des avantages.
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