dimanche 19 juillet 2020

Ces maires de gauche qui veulent « dégenrer » les cours de récréation (m. à j. vidéo)

L’équipe « progressiste » du service public français (émission la Quotidienne de France 5) vante en termes dithyrambiques « la cour d’école qui favorise la mixité filles-garçons » très couteux (le seul bitume de la cour coûte la bagatelle de 500.000 euros) :
Espace de vivre-ensemble mixte. À 4 min 15 : « C'est toi arrête t'es méchante » dit le petit garçon.

Vaste et récurrent sujet chez les partisans de la gauche radicale : les cours de récréation qui perpétueraient les stéréotypes de genre. Chose qui serait grave chez des élus dits écolos.

La Révolution dite « écologique » passe aussi par l’école.

Cour de récréation traditionnelle (genrée, mal)

« Les cours d’école de nos enfants ressemblent à des stationnements en bitume, brûlantes en été et trop réservées aux pratiques des garçons, a lancé le 8 juillet sur Twitter Éric Piolle, maire écologiste de Grenoble, réélu avec le soutien d’EELV, La France insoumise ou encore le Parti animaliste. La solution : débitumiser, dégenrer, végétaliser et potagiser ! », poursuit l’élu, qui accompagne son propos d’une école en chantier.

Torrent de réactions sur Twitter, où le terme « dégenrer » fait particulièrement réagir. « Les cours de récréation ne sont pas genrées ! (…) Plutôt que de les politiser, agrandissez-les ! », s’indigne un internaute. « Les garçons prennent toute la place pour leurs jeux de balle et excluent les filles », affirme un autre.

Vaste et récurrent sujet que celui des cours de récréation qui perpétueraient les stéréotypes de genre et le sexisme.

« Une appropriation inégalitaire » de l’espace, disait constater en 2014 un rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective, remis à la ministre de la France des Droits des femmes, la socialiste Najat Vallaud-Belkacem, quand le Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes (HCR) évoque, en 2017, « une géographie de la cour de la récréation très sexuée », avec des garçons qui « investissent l’essentiel de la cour par des jeux mobiles et bruyants ». Les garçons devraient-ils devenir des filles comme les autres ?


Plus tempéré, le rapport de l’Éducation nationale sur l’égalité entre les filles et les garçons constate, en 2013, que « les aménagements de cour de récréation articulent plutôt des logiques “jeux calmes et jeux plus sportifs”, ce qui peut correspondre entre autres à des différences entre les filles et les garçons ».

À Trappes ou à Rennes, villes de gauche, mais aussi à Bordeaux, passée aux mains des écologistes de gauche, se sont développées ces dernières années des cours de récréation « non genrées ». Fini le terrain de sport au centre de l’espace. À Grenoble, les travaux dans les trois cours de l’école Clemenceau prévoient — outre des surfaces « perméables végétalisées » et des « espaces verts » — de « repenser l’organisation de l’espace et des rôles dans la cour de récréation ».



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