Dans son dernier livre La France n’a pas dit son dernier mot, Éric Zemmour relate un entretien qu’il a eu l2 septembre 2016 avec Frédéric Mion, directeur de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) de 2013 à 2021. Il a démissionné en 2021 dans le cadre d’une affaire d’inceste qu’il avait cachée. La macronie sachant protéger les siens, Mion a réintégré le Conseil d’État à partir du 10 février 2021.
Dans sa conversation avec Zemmour, Mion concède que certaines critiques de Zemmour à l’encontre de Sciences Po étaient fondées :
À un moment, il baissa la voix : « je vous avoue que le système mis en place par Richard Descoings [prédécesseur de Mion à la tête de Sciences Po] est un peu à bout de souffle. Les profs ont repéré les lycées de banlieue que nous avons sélectionnés et y mettent leurs enfants pour qu’ils soient dispensés des épreuves écrites. Autant les supprimer pour tous.
[…] Il faut bien que vous compreniez, un parcours comme le vôtre serait impossible aujourd’hui. Il y a une trop grande différence entre un élève d’un lycée de banlieue et celui d’un grand lycée parisien. Il lui faudrait cent ans pour rattraper ce retard. »
Voir aussi
Des points bonus accordés pour l’utilisation de l’écriture inclusive
Les « guerriers de la justice sociale » sont nos nouveaux gardes rouges
Baisse du niveau des examens d'entrée pour intégrer plus d'immigrés à Sciences Po de Paris
L’idéologue Richard Descoings chargé par Sarkozy d'une mission pour réformer le lycée français
À l’instar des universités anglo-saxonnes, Sciences Po de Paris supprime les épreuves sur table
Sciences Po a supprimé son concours d'entrée, plus personne n'en parle
Université — Liste de lecture anti-blanche de Sciences Po fait polémique
Eschyle interdit, Finkielkraut insulté: sectarisme à l’université
France : contrôle continu et nouveau bac « Un 16 à Grigny vaut un 2 à Henri-IV »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire