Bon dossier du Journal de Québec sur la lutte au décrochage en Allemagne, les élèves forts y sont séparés des élèves faibles, il existe une panoplie de diplômes disponibles afin de s'adapter aux besoins différents des élèves et plus particulièrement des garçons qui décrochent massivement au Québec.
Effets sur les résultats aux tests PISA
Les élèves allemands — principalement les immigrés non germanophones — traînent de l’arrière dans le classement international PISA, qui compare le niveau de connaissances en mathématiques, en lecture et en science. Le Québec réussit généralement mieux dans ce palmarès, dont la méthodologie est par ailleurs loin de faire l’unanimité. Ironiquement, c’est justement la lutte au décrochage qui expliquerait cette situation, selon Wolfgang Koch, du ministère de l’Éducation de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. « Notre système est conçu de façon à faire réussir le plus grand nombre d’élèves, en nous concentrant sur ceux qui performent moins bien, dit-il. Nous avons négligé les plus doués, mais nous sommes en train de renverser la vapeur. »
Le très fort décrochage des élèves les moins motivés au Québec explique également que la moyenne des élèves qui passent les tests PISA (dont sont absents ces décrocheurs) est meilleure que dans certains pays comme l'Allemagne où le décrochage est fort limité.
Effets sur les résultats aux tests PISA
Les élèves allemands — principalement les immigrés non germanophones — traînent de l’arrière dans le classement international PISA, qui compare le niveau de connaissances en mathématiques, en lecture et en science. Le Québec réussit généralement mieux dans ce palmarès, dont la méthodologie est par ailleurs loin de faire l’unanimité. Ironiquement, c’est justement la lutte au décrochage qui expliquerait cette situation, selon Wolfgang Koch, du ministère de l’Éducation de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. « Notre système est conçu de façon à faire réussir le plus grand nombre d’élèves, en nous concentrant sur ceux qui performent moins bien, dit-il. Nous avons négligé les plus doués, mais nous sommes en train de renverser la vapeur. »
Le très fort décrochage des élèves les moins motivés au Québec explique également que la moyenne des élèves qui passent les tests PISA (dont sont absents ces décrocheurs) est meilleure que dans certains pays comme l'Allemagne où le décrochage est fort limité.
Source : OCDE. Graphique Excel traduit et raccourci pour omettre tous les pays sous la moyenne de l'OCDE afin d'augmenter la lisibilité. Cliquer sur l'image pour une version plus grande.
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12 commentaires:
Hmmm, il faudrait que vous donniez vos sources parce que d'après ce que j'ai pu voir l'Allemagne a un taux de décrochage plus élevé que le Québec.
Par exemple :
http://www.ccl-cca.ca/CCL/Reports/CLI/2009Factsheet2.htm?Language=FR
Les sources sont dans les hyperliens...
On ne compare pas la même chose dans votre source :
Tableau 1 : Taux moyen de décrochage au secondaire chez les 20 à 24 ans
pour le Québec
Et
Tableau 2 : Taux de décrochage scolaire [sans notion d'âge] par pays
pour l'Europe
Au Québec ce qui fait baisser les chiffres du décrochage, c'est le « raccrochage » des jeunes adultes.
Aussi, il faut savoir qu'est décrocheur en Allemagne un jeune qui abandonne avant 18 ans les études (elles durent au minimum 12 ans) alors qu'au Québec c'est avant la secondaire V (11 ans).
Pour l'Anonyme qui ne sait pas suivre les hyperliens (en grisé), voici la source JDQ :
"Le décrochage scolaire est un véritable fléau au Québec. Après six mois de consultations, la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, a finalement présenté la semaine dernière un « plan d’action » qui est loin de faire l’unanimité.
Les profs lui reprochent son « manque d’ambition » et les directeurs d’école estiment qu’il ne propose « rien de neuf ».
Pendant que la ministre rêve d’un taux de réussite de 80 % en 2020, Le Journal s’est rendu en Allemagne où près de 95 % des finissants du secondaire obtiennent leur diplôme, année après année.
Selon l’OCDE, l’Allemagne détient le taux de diplomation le plus élevé du monde, devançant même la Finlande, pourtant reconnue pour avoir le « meilleur » système éducatif de la planète.
Des secrets à découvrir
Le Journal a visité pendant une semaine des écoles du land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans l’ouest de l’Allemagne.
Des enseignants, des directeurs d’établissement, des élèves et des fonctionnaires du ministère de l’Éducation ont raconté leurs secrets pour lutter contre le décrochage.
À compter d’aujourd’hui et durant toute la semaine, percez le mystère de cette recette allemande, dont plusieurs ingrédients pourraient être appliqués au Québec. "
Oui mais le taux du Québec reste comparable avec celui des autres provinces canadiennes et celui du Canada avec celui des autres pays.
D'ailleurs, la moyenne canadienne est essentiellement la même dans les deux tableaux ce qui ne pourrait pas être le cas si les résultats du Québec étaient excessivement différents d'un tableau à l'autre. Sinon, les médias québécois aiment bien sortir des chiffres astronomiques (e.g.30%) mais sans préciser les méthodes de mesure ou référer à des études interprovinciales ou internationales standards. Or comme ma confiance en ces derniers est limitée, ce n'est pas le genre de source qui peut me convaincre.
Au bout du compte, il ne me semble pas légitime d'essayer d'expliquer les bons résultats du Québec aux enquêtes internationales par son taux élevé de décrochage à moins de présenter des documents établissant de façon claire que le phénomène est plus important ici qu'ailleurs.
"Au bout du compte, il ne me semble pas légitime d'essayer d'expliquer les bons résultats du Québec aux enquêtes internationales par son taux élevé de décrochage à moins de présenter des documents établissant de façon claire que le phénomène est plus important ici qu'ailleurs. "
Mais justement ce phénomène de décrochage est plus important au Québec qu'en Allemagne ou en Finlande, à 15 ans quand les tests PISA se font. Le décrochage est quasi inexistant dans ces deux pays à cet âge (voir source de l'OECD). À nouveau vous négligez le fait que le Québec a un plus haut taux de décrochage chez les jeunes, son taux à 24 ans (votre source) est moins élevé et se rapproche des autres provinces par le phénomène de raccrochage postérieur chez les jeunes adultes.
"voir source de l'OECD"
Le lien que j'ai présenté contient justement des informations provenant de l'OCDE et indique un taux de décrochage de 14,2%/13,1% (2002/2004) pour l'Allemagne comparativement à 10,9%/9,7% pour le Canada (enquêtes PISA : 2000, 2003, 2006).
Votre source n'est qu'évoquée vaguement dans l'article du journal de Québec. Donnez la explicitement et je pourrai juger.
J'ai trouvé la source des données contenus dans mon premier lien :
http://www.cprn.org/documents/39460_en.pdf (p. 79)
Celle-ci sont de 2002 et correspondent aux 20-24 ans. Elles s'appliquent donc plutôt aux enquêtes TIMSS (1995, 1999, ...) qu'aux enquêtes PISA comme je l'ai indiqué dans mon post précédent, mais les résultats du Québec (et de l'Allemagne) y sont similaires.
Le lien que vous avez présenté contient des informations tiré d'un document canadien dites provenir de l'OCDE, c'est vrai, pourriez-vous indiquer la définition de décrocheur pour l'Allemagne (pas obtenir le diplôme du secondaire qui prend un an ou deux ans de plus en Allemagne, l'abitur prend 13 ans minimum).
Vous dites : «enquêtes PISA : 2000, 2003, 2006», et alors ?
En outre vous dites « l'Allemagne comparativement à 10,9%/9,7% pour le Canada » alors qu'on parlait ici du Québec qui a de pires résultats.
À nouveau, les chiffres que vous donnez sont le taux de décrochage à 20-24 ans est sans importance (les jeunes décrocheurs au Québec peuvent arrêter avant de faire les tests PISA et puis reprennent avec l'éducation aux adultes et obtiennent un DES (11 ans d'études) ici et un Abitur (par exemple, 13 -- treize ans d'étude) plus tard (dans la fourchette des 20-24 ans).
Mais quand j'ai le temps je vais essayer de faire le travail du Journal de Québec... et fournir un lien direct vers l'OCDE...
Pour Anonyme qui ne semble pas comprendre :
"Qui décroche et pourquoi ?
Les recherches1 montrent que c’est à partir de 14-15 ans et de façon croissante jusqu’à 16 ans qu’intervient le décrochage.
Les élèves de milieux populaires sont davantage concernés, de même que les élèves d’origine étrangère.
Les filles sont autant concernées que les garçons."
http://carec.ac-bordeaux.fr/decrochage/1%20-%20D%C3%A9f%20et%20typo%20du%20d%C3%A9crocheur%20.pdf
14-15 ans, pas 20-24 ans quand ils ont pu facilement obtenir un DES au Québec aux cours pour adultes (moins d'années qu'ailleurs, le bac ou l'abitur = DEC!).
PISA = Objectifs
* Comparer les performances de différents systèmes éducatifs en évaluant les compétences acquises par les élèves en fin d'obligation scolaire (quinze ans).
(Wiki, c'est bien 15 ans, mais pas partout âge de l'obligation scolaire)
Anonyme affirmait :
"J'ai trouvé la source des données contenus dans mon premier lien :
http://www.cprn.org/documents/39460_en.pdf (p. 79)"
Pas vraiment cette source cite encore un autre document.
Mais comme d'autres l'ont dit on ne passe pas le test PISA à 20 ou 24 ans, mais vers 15 ans où le décrochage est nettement plus haut au Québec (l'emploi des jeunes adolescentes est une des raisons, mais bon, Anonyme semble tout savoir).
Tiens, l'Anonyme je-sais-tout et je-jugerai se tait. Il l'a pas l'air un peu fou maintenant....
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