samedi 3 septembre 2011

Marie-Michelle Poisson (présidente du MLQ) et le cours ECR


Marie-Michelle Poisson (présidente du Mouvement laïque québécois) et professeur de philosophie au cégep d'Ahuntsic décrit pourquoi elle s'oppose au programme d'éthique et de culture religieuse.

Désolé pour les crépitements de la bande son.




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

1 commentaire:

Thierry K. a dit…

Ah, Mme Poisson !

Je l'avais entraperçue au Canal Savoir, merci de mettre en ligne sa conférence.

Première remarque : Le Canal Savoir n'a invité a s'exprimer (longuement) que des progressistes (relativistes) procours et un laïcarde anticours comme Mme Poisson. Belle partialité du Canal Savoir.

Mme Poisson a une idée très très particulière de la droite conservatrice quand elle l'identifie aux centres Justice & Foi considérés comme la gauche catholique par LE DEVOIR !

http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/79825/douche-froide-pour-les-catholiques-progressistes-du-quebec

Sinon, bon, il y a bien sûr une dose de théorie du complot (les catholiques veulent garder la mainmise) sans jamais se demander si vraiment ces gens-là sont des catholiques plutôt que des progressistes relativistes vaguement attachés à une spiritualité désincarnée. Bref, tout le monde dans le même sac, le prof. Rousseau et la cardinal Ouellet.

Mme Poisson ignore que les indications sur les contenus et la fréquence liés au christianisme sont très vagues (il faut en parler chaque année, combien d'heures exactement, aucune indication) et que ces indications et cette proportion ne se retrouvent pas dans les manuels *approuvés*, voir ce qu'en on dit les protestants et les évêques catholiques du Québec.

Pour le reste, c'est salmigondis sur le fait que l'éthique ne peut être fondée sur la religion, que la religion c'est pas bien et c'est un hasard presque s'il pense au prochain.

Le tout en prétendant que la raison, la science, l'éthique (laïque) elle, contrairement à la morale religieuse, s'intéresse vraiment au bien commun et à la « reconnaissance de l'autre ». Le tout asséné comme un dogme alors qu'on ne voiture pas ce qui force un athée à être bon envers les autres sauf son intérêt personnel, c'est cela le « bien commun » ? En quoi cet égoïsme est-ce reconnaître l'autre ? Et si l'athée est en position dominante pourquoi serait-il bon avec les autres ? Et si le bien commun existe, ce qui suppose de définir un bien et donc un mal, en quoi l'athée ne va-t-il pas être intolérant envers ceux qui ne se plient pas à sa définition du bien commun ?

Bref, c'est de la bouillie pour chat.

Mais comme c'est progressiste et athée, c'est invité à l'université Laval et l'allocution passe à la télé.



Ah, tiens, pourquoi le MLQ ne fait rien en justice contre le cours ECR ?