vendredi 19 mai 2023

Ex-journaliste de la CBC déclare que le diffuseur national a censuré des articles sur les effets nocifs du vaccin COVID-19

Une ex-journaliste de Radio-Canada basée à Winnipeg a déclaré hier 18 mai devant la Commission d’enquête nationale citoyenne que le diffuseur public avait interdit à ses journalistes d’écrire des articles sur les préjudices causés par le confinement et les effets secondaires du vaccin.
 
Mme Klowak lors de sa déposition devant Commission d’enquête nationale des citoyens

Hier se poursuivaient à Ottawa les audiences de la Commission d’enquête nationale des citoyens consacrée à faire la lumière sur la gestion de la pandémie.

Dans ce cadre, Marianne Klowak, une ex-journaliste de la CBC postée au Manitoba et à l’emploi de ce média depuis 34 ans, a déclaré que le réseau d’État avait failli à sa mission en interdisant à ses journalistes d’écrire des articles sur les préjudices causés par le confinement et les effets secondaires du vaccin, mais aussi sur l’opposition d’une partie de la population aux mesures sanitaires contraignantes et obligatoires.

« Les règles avaient changé du jour au lendemain »

« Je sais qu’en tant que radiodiffuseur public, vous vous attendez à ce que nous vous disions la vérité, et c’est ce que nous avons cessé de faire », a souligné Mme Klowak durant son témoignage devant les commissaires de l
’Enquête nationale citoyenne, une « initiative dirigée et financée par les citoyens et totalement indépendante du gouvernement ».

Information partiale

« Il s’agit d’un certain nombre d’articles que j’ai présentés et qui ont été bloqués, mais il m’a semblé, en tant que journaliste en poste depuis 34 ans, que les règles avaient changé du jour au lendemain. Et cela s’est produit si rapidement que j’en ai été étourdie », a poursuivi celle qui a quitté la CBC en décembre 2021.

Selon elle, le diffuseur public l’a empêchée de rédiger plusieurs articles sur la pandémie, mais surtout sur sa gestion par les gouvernements, articles qu’elle avait présentés à ses rédacteurs en chef avant de voir son travail censuré.
 
Confiance trahie, partialité
 
Marianne Klowak estime que la CBC a trahi la confiance du public canadien en privilégiant systématiquement les experts favorables aux mesures sanitaires, tout en qualifiant de « dangereux et de diffuseurs de fausses informations » ceux qui mettaient en doute l’efficacité et le bienfait de ces mesures et de la vaccination de masse.
 
« J’ai assisté en très peu de temps à l’effondrement du journalisme, de la collecte d’informations, du reportage d’enquête, et j’ai compris que nous étions en fait en train de faire de la propagande », a-t-elle déclaré.

« Non seulement nous avions fait taire un camp en réduisant au silence et en discréditant toute personne s’opposant au récit, mais nous nous étions élevés et désignés comme les gardiens de la vérité. Nous ne pensions plus que notre public était capable de penser par lui-même ».
 
Article vidé de sa substance par les rédacteurs en chef

Plus précisément, Mme Klowak a déclaré que les rédacteurs en chef avaient vidé de sa substance l’un de ses articles sur une femme ayant souffert d’une blessure causée par un vaccin, au point de le rendre « aseptisé ».

« Il devrait s’agir d’une simple histoire sur une personne qui a subi un effet indésirable et nous ne devrions pas le minimiser. Au lieu de cela, son histoire a été noyée sous les experts, les responsables de la santé et les statistiques, ce qui l’a aseptisée », a déclaré Mme Klowak.
 
Nous n’avons pas demandé de comptes au pouvoir

« Nous n’avons pas demandé de comptes au pouvoir et personne n’a demandé de comptes aux médias.

 

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