« C’est un vrai bonheur », a déclaré Mme Thibault alors qu’elle assistait à sa quatrième réunion de la journée pour discuter des chiffres de vente du premier trimestre de Becdev Inc. « Mes ancêtres féministes se sont battues pour que je puisse rendre compte à 12 cadres intermédiaires différents dans un travail ingrat avant de rentrer chez moi, dans un appartement vide, et de boire du vin en regardant la SRC. J’ai atteint le summum de la féminité épanouie. »
Thibault a déclaré que même si elle doit faire face à des demandes déraisonnables de la part de collègues masculins et parfois même à du harcèlement sexuel, au moins elle n’a pas à vivre la vie ennuyeuse d’une femme au foyer avec un mari et des enfants.
« Je ne veux pas de tout ce faux bonheur domestique de banlieue, parce que ce n’est pas féministe », répète-t-elle à voix haute. Vous ne voudriez quand même pas que je me retrouve dans ma cuisine, les pieds nus, à la campagne, entourée d’enfants avec un riche mari bûcheron ?
« Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je dois refaire avant demain les premières pages du compte rendu de procédures de tests avant que mon patron ne menace à nouveau de me renvoyer. »
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