vendredi 5 avril 2013

Fusillade dans une garderie du Québec : deux morts

Le Québec aime bien regarder de haut les États-Uniens et leur culture de mort, leur obsession pour les armes à feu.

Or après les tueries de Polytechnique, de Concordia, la fusillade à Dawson et aujourd'hui Gatineau...

Commentaires de Lise Ravary sur ces meurtres :

Rupture amoureuse ? Jalousie meurtrière ? Règlement de comptes lié à un triangle amoureux ? Il semble que le tueur ciblait des adultes, et non pas les enfants de la garderie et de la pouponnière. Qu’à cela ne tienne. On ne peut que ressentir un frisson d’horreur en pensant que des petits bouts de chou auraient été témoins d’un meurtre et d’un suicide par arme à feu. Et que pendant un moment, leurs vies ont été mises en danger extrême. 
Et un registre des armes d’épaule n’y aurait rien changé. Désolée d’avoir à être aussi tranchante. 
Si mes filles avaient fréquenté cet établissement, j’aurais le réflexe de lâcher ma job pour devenir maman à temps plein. On ne peut protéger nos enfants contre toute la violence et la folie du monde, mais dès qu’on les confie à de tierces personnes, aussi bien intentionnées soient-elles, nous lâchons prise face au destin.
Voir aussi

Le massacre à l'école primaire Sandy Hook dans le Connecticut





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