mercredi 23 janvier 2013

Deux étudiants en justice pour mettre fin au « monopole » des associations étudiantes

Le premier étudiant à avoir obtenu une injonction pour assister à ses cours pendant la grève étudiante revient à la charge. Laurent Proulx déposera une requête afin de mettre fin au « monopole » des associations étudiantes.

 La requête en question, qui sera déposée ce matin en Cour supérieure, vise à faire cesser l’adhésion ainsi que la cotisation obligatoire à une association étudiante.

 « Actuellement, chaque étudiant inscrit dans un cégep ou une université est obligé d’être membre de l’association étudiante et de verser une cotisation. S’il ne le fait pas, il n’est pas considéré comme étant inscrit à l’établissement. Bref, l’étudiant est pris en otage. C’est ridicule », dénonce Miguel Bergeron, qui cosigne la requête avec Laurent Proulx.

Les deux étudiants plaident que cette obligation d’être membre d’une association étudiante est une atteinte directe à la liberté d’association ainsi qu’à la liberté de pensée, tels que stipulés dans la Charte canadienne des droits et libertés.


 « Il est grand temps que les étudiants modérés aient voix au chapitre. L’hiver dernier, j’étais étudiant en anthropologie et mon département était affilié à l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) qui ne me représente pas du tout », affirme Laurent Proulx, qui est aussi porte-parole de la Fondation 1625.

Proulx et Bergeron souhaitent que le système québécois imite la façon de faire française, « où chaque étudiant a la liberté d’adhérer à l’association étudiante de son choix. »

« Si ça se fait ailleurs, ça peut se faire ici aussi. Les intérêts des associations étudiantes ne sont pas ceux de tous les étudiants », explique M. Bergeron.





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