vendredi 24 décembre 2010

Les jeunes chimpanzés femelles jouent à la poupée

Deux éthologues américains ont aussi observé que si les jeunes primates jouent tous avec des bâtons, les femelles aiment les porter et les bercer.

Deux éthologues américains qui ont observé pendant quatorze ans la vie des chimpanzés de la communauté Kanyawara dans le parc national de Kibale en Ouganda. Les résultats de leur dernier travail, publiés cette semaine dans la revue Current Biology, montrent clairement que si les jeunes primates jouent tous avec des bâtons, les femelles aiment les porter, les bercer, comme des poupées, de manière maternelle sans équivoque. Il y a quelques années, des jeunes singes en captivité s'étaient vu offrir des monceaux de jouets de toutes sortes. Les femelles s'étaient précipitées vers les poupées, les mâles vers les tracteurs…

Ces découvertes, selon les deux éthologues, suggèrent que la tendance pour les jeunes filles à jouer plus fréquemment à la poupée que les garçons serait une « prédilection biologique » et non simplement le résultat d'une socialisation stéréotypée selon le sexe des sujets.




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3 commentaires:

Mephisto a dit…

Eh eh eh

ces salauds d'existentialistes se seront trompé sur tout, sur tout
: incompréhension de Heidegger, adhésion au maoïsme, aveuglement face aux crimes staliniens, etc. Pourquoi diable avoir crédité de Beauvoir du moindre sérieux en matière d'anthropologie ?

Sébas a dit…

À partir d'études faites chez des nouveau-nés, il est démontré que les petites filles pleurent plus facilement -ou démontrent plus d'attention- lorsqu'elles entendent un cri de bébé que les petits garçons. Et ce n'est pas qu'elles ont les oreilles plus sensibles, car d'autres bruits forts ont été testés, sans les mêmes effets...

SIPOS J, BRACONNIER A, Le bébé et les interactions précoces, Monographie de psychopathologie, 1998

Et ce n'est pas parce que les petits garçons sont moins empathiques -comme semble vouloir l'insinuer certains fémisexistes- car ces derniers sont plus attirés par d'autres trucs... qui plus tard, serviront la "société".

Il y a donc des différences innées, amplifiées par la culture ou combattues par elle... comme à notre époque débile d'homogénéisation des sexes.

Stéphane G. a dit…

"C’est dans le choix des jouets que la différenciation des sexes est le plus marquée, explique Lise Eliot. Les garçons poussent des voitures, les filles des poussettes. On le constate même chez les primates. Dans une étude de 2002, des chercheurs ont donné deux jouets typiquement masculins (une voiture de police et un ballon), deux jouets typiquement féminins (une poupée et une casserole) et deux jouets non sexués (un livre d’images et un animal en peluche) à 44 singes vervets mâles et 44 femelles. Les singes n’avaient jamais vu ces objets auparavant et, de toute évidence, ils ignoraient leurs connotations. Résultat ? Si les mâles et les femelles ont été attirés de la même manière par les objets neutres, les mâles se sont mis à tourner autour des jouets de garçons, tandis que les femelles se sont intéressées à la poupée et – grrr ! – à la casserole. Hasard ? Peut-être mais, six ans plus tard, un deuxième groupe de chercheurs a obtenu un résultat identique avec des macaques rhésus.

http://www.courrierinternational.com/article/2011/09/22/contre-la-dictature-du-rose