Des milliers de documents provenant d'un des centres les plus éminents en recherche climatique auraient été subtilisés par un pirate ou envoyé par une employé mécontent du CRU. Pour de nombreux sceptiques du réchauffement climatique anthropogénique, le « tribalisme » et le manque de transparence apparents dans les documents piratés minent la crédibilité des « réchauffistes ». D'autres sceptiques sont scandalisés par des messages qui indiqueraient des ajustements de données ou de modèle pour obtenir les « bonnes réponses ». Les savants incriminés se disent outrés et dénoncent des interprétations hors contexte.
Une tempête se lève sur la Toile au sujet de courriels que des pirates auraient réussi — nous utilisons à dessein le conditionnel — à obtenir dans lesquels des climatologues réputés écrivent qu’il faut « cacher la baisse » dans les données relatives aux températures. De nombreux sceptiques qui doutent que les hommes soient responsables du réchauffement climatique ont bondi sur ces révélations.
Le carnet consacré au climat du Wall Street Journal déclare que « les choses devraient devenir intéressantes ».
Le Guardian de Londres résume l’histoire (pour un autre son de cloche lire le Herald Sun d’Australie qui reproduit plusieurs courriels) :
Phil Jones a par ailleurs déclaré : « C'était un pirate. Nous savions qu'il y a trois ou quatre jours quelqu'un avait piraté notre système et avait copié des masses de fichiers et de courriels. »
L’affaire aurait été éventée par le carnet The Air Vent.
Powerline se penche sur l'étrange façon qu'ont les alarmistes de faire de la science quand il s'agit de répondre à Steve McIntyre qui venait de démonter les études dendrochronologiques faites sur les anneaux de croissance de quelques arbres sibériens de la région de Yamal qui, de manière très opportune, épousaient la forme d'une crosse de hockey. (Pour plus d'information sur l'implosion de Yamal, lire en français et en anglais.)
Ed Morrissey du site Hot Air se demande :
Le Wall Street Journal résume la situation ce samedi :
L'authenticité des courriels semble se confirmer. Plusieurs destinataires en parlent sans nier leur véracité (notamment Michael Mann et Kevin Trenberth dans le Washington Post). Hans von Storch qui est également un des destinataires de certains courriels reconnaît leur authenticité.
Le Daily Telegraph australien est frappé par le fait que les climatologues « réchauffistes » veulent que le climat change, peu importe les conséquences afin de voir leurs théories se réaliser. Jones aurait ainsi écrit : « En fait, j'aimerais bien que le changement climatique se produise, la science aurait alors été confirmée, peu importe les conséquences. » (fichier 1120593115.txt) Andrew Bolt rappelle lui aussi que Phil Jones et ses confrères sont inquiets du manque de réchauffement ces dernières années et du fait que le réchauffement a surtout lieu sur les continents plutôt que dans les océans (voir addenda aux courriels traduits ci-dessous).
Michael Mann, directeur du Centre des sciences de la Terre de l'Université d'État de Pennsylvanie, a déclaré au Washington Post que les sceptiques « interprétaient les phrases totalement hors contexte pour donner un sens sinistre à des choses insignifiantes ». Kevin Trenberth du Centre national pour la recherche atmosphérique a, pour sa part, dit au New York Times qu'il était « consterné » par la publication de ces courriels, il pensait toutefois que ces révélations pourraient se retourner contre les sceptiques puisque ces messages démontrent « l'intégrité des scientifiques ». (Le journaliste du New York Times qui cite de la sorte Kevin Trenberth, Andrew Revkin, est mentionné dans les courriels piratés. Selon Tim Ball dans la vidéo ci-dessous, M. Revkin agit comme une fidèle courroie de transmission. Voir fichier 1254259645.txt.)
Charlie Martin du site conservateur Pajamas Media résume les implications de ces révélations :
Mise à jour de mardi 24
Traduction très utile d'un article du Wall Street Journal qui résume le scandale.
Lire aussi la réplique cinglante de Martin Masse à l'article circulez-y-a-rien-à-voir de La Presse : Climategate : La Presse nous prend pour des cons.
Mark Steyn, qui parle par ailleurs de Warmergate plutôt que de Climategate, résume les étonnements de ceux qui se penchent actuellement sur le code informatique du CRU, ce n'est pas joli, joli. Andrew Bolt se penche aussi sur les données australiennes, elles ne valent pas grand-chose de l'avis même d'un des programmeurs du CRU. Mark Steyn note également que le journaliste réchauffiste du Guardian, George Monbiot, semble avoir trouvé son bouc émissaire dans ce scandale : c'est Phil Jones, c'est la faute de ce directeur du CRU. Il doit démissionner. Par ailleurs, ces courriels divulgués forcent désormais des alarmistes à admettre en public (ils disaient leur perplexité en privé dans les courriels divulgués) que tout compte fait on comprend mal le système climatique et que les choses ne sont pas si claires que cela (très bien l'humilité). C'est ainsi que Tim Flannery, un de ces scientifiques si sûrs d'eux-mêmes naguère, a déclaré :
et le même Phil Jones le 24 novembre 2009 au Guardian :
Très utile résumé des courriels les plus importants provenant apparemment de Phil Jones par Bishop Hill, résumé traduit en français ici (avec quelques ajouts sur l'affaire Courtillot).
On trouvera ci-dessous quelques courriels de Phil Jones. Non seulement Jones, directeur de l’Unité de recherche climatique (CRU) aurait cherché à « cacher la baisse » de température récente, mais il semble aussi se vanter de détruire des données pour empêcher des sceptiques de vérifier les conclusions alarmistes de ses travaux. Il se dit, en effet, prêt à détruire des données pour contrarier les demandes de données faites en vertu du droit à l’accès à l’information par le professeur Ross McKitrick et Steve McIntyre qui avaient déjà démontré que la crosse de hockey de Michael Mann était fausse.
Note : nous reproduisons ci-dessous une sélection de courriels faite par James Delingpole du Daily Telegraph et Andrew Bolt du Herald Sun. À ce stade, il faut ajouter que ces courriels pourraient avoir été écrits maladroitement, interprétés hors contexte ou même modifiés par le dénonciateur anonyme, bien que Phil Jones semble avoir reconnu leur véracité. Ces mêmes documents révèlent que le centre du prof. Phil Jones aurait bénéficié de 25 millions de dollars en subventions depuis 1991 (voir les chiffres de ce tableur).
Parmi les courriels les plus incriminants, celui-ci dans le fichier 1107454306.txt, où Jones désigne McIntyre et McKitrick par les initiales MM :
Jones admet que son université l’a prévenu qu’il ne pouvait détruire des données susceptibles d’être consultées en vertu de la Loi sur l’accès à l’information de McIntyre ou de quiconque d’autre (fichier 1228922050.txt) :
[Sir Humphrey Appleby est le Secrétaire du cabinet du Premier Ministre dans la série de la BBC Yes, Prime Minister !, grand spécialiste de la langue de bois et de l’occultation bureaucratique]
Dans le courriel de 2007 ci-dessous (fichier 1182255717.txt), Phil Jones se vante d'avoir sans doute persuader son université de ne plus répondre aux demandes d'accès à l'information des sceptiques. Toutefois, selon Me Hazel Moffatt, un avocat britannique spécialisé en contentieux, la Loi sur l'accès à l'information britannique doit traiter toutes les requêtes, peu importe de qui elles émanent, de la même manière.
On se demande vraiment ce que Jones a bien voulu cacher. Et on ne peut que se souvenir avec humour de la fois où Jones a répondu qu’il avait cherché les données, mais que, malheureusement, elles avaient été… hmmm… perdues.
Dans le courriel inclus dans le fichier 1212063122.txt, Jones recommande à un autre de ses collègues, Michael dit « Crosse de Hockey » Mann, de participer à la suppression – au moins des courriels portant sur le controversé rapport ARA du GIEC relatif au réchauffement causé par l’homme dont Jones était un des coauteurs et où les auteurs prétendaient que le réchauffement était « exempt d’équivoque » et « très probablement » causé par l’homme :
Dans un courriel du fichier 1255352257.txt, Keith Trenberth fait part de ses doutes quant à la réalité du réchauffement :
Dans un courriel conservé dans 0942777075.txt, Phil Jones dit qu'il masquera le déclin des températures en utilisant le truc de Michael Mann dit « Crosse de hockey ».
Le site réchauffiste Real climate dit que « masquer » est une expression malencontreuse. L’astuce « Nature » est décrite ici par Stven McIntyre, qui est statisticien de formation.
Dans un courriel de 2003 dans le fichier 1054736277.txt, Mike Mann évoquerait une tentative de masquer l'Optimum médiéval, période pendant laquelle il aurait fait plus chaud en Europe qu'actuellement :
Un article pourrait remettre en question la méthode de reconstruction des températures par l'analyse des anneaux de croissance, le relecteur ne voit pas comment refuser cet article solide au niveau mathématique, mais il n'aime pas les conclusions. Il demande conseil sur comment le rejeter pour protéger « notre méthode » (fichier 1054756929.txt) :
Jones, dans un courriel envoyé à Michael Mann le 8 juillet 2004, écrit qu'il désire influencer le comité de relecteurs pour qu'un article qui remet en doute le réchauffement planétaire anthropogénique ne soit pas publié (fichier 1089318616.txt) :
Le « de Freitas » en question est probablement Chris de Freitas de l'Université d'Auckland en Nouvelle-Zélande, un sceptique bien connu du réchauffement planétaire anthropogénique. En mai 2009, Chris De Freitas disait par exemple :
Commençons d'abord par ce courriel fichier 1051190249.txt) où Tom Wigley discute avec ses collègues de la meilleure manière de maîtriser le comité de rédaction de Climate Research après la publication en 2003 de l'article de Soon et Baliunas dans cette revue.
Cette même tendance à vouloir réprimer tout dissensus est également apparent dans ce message (fichier 1047390562.txt) :
Un dernier exemple : le renvoi du professeur James Saiers comme directeur scientifique de la revue Geophysical Research Letters (GRL) qui avait accepté de publier un article sceptique signé par Sallie Baliunas et Wille Soon.
Voici ce que Tom Wigley aurait écrit à Michael Mann « Crosse de hockey » (dans le fichier 1106322460.txt :
Mann écrit pour sa part :
Mann dans un autre courriel :
Mann à nouveau :
Saiers perdait peu après son poste.
Mike Mann se réjouit de cet évincement (fichier 1132094873.txt) :
Addendum dominical
Phil Jones parle du manque de réchauffement ces dernières années (fichier 1120593115.txt) :
Mick Kelly essaie de cacher ces dernières années si inopportunément fraîches (fichier 1225026120.txt) :
Tom Wigley informe Jones que le réchauffement au sol depuis 1980 est deux fois plus important que le réchauffement océanique et que les sceptiques pourraient utiliser ce fait pour indiquer que les mesures sont influencées par des îles de chaleur urbaines (fichier 1257546975.txt) :
Comment minimiser une anomalie pour que les résultats soient plus chauds tout en restant crédibles (fichier 1254108338.txt) :
Le financement expliquerait certains comportements peu ouverts à la critique (fichier 1254832684.txt) :
Les documents prétendument piratés.
Effectuer une recherche à l'intérieur des courriels censément piratés
Voir aussi : Supplément au cours ECR pour contrer l'unanimisme du prêt-à-penser écologiste des manuels.
Débat sur les documents divulgués du CRU, les deux parties s'accordent : il faut une enquête (en anglais)
Lord Monckton (en anglais) sur le réchaufffement climatique anthropogénique
(la communication de Lindzen et Choi mentionnée par Lord Monckton est ici)
Glenn Beck résume les révélations des documents du CRU divulgués (en anglais)
Le carnet consacré au climat du Wall Street Journal déclare que « les choses devraient devenir intéressantes ».
Le Guardian de Londres résume l’histoire (pour un autre son de cloche lire le Herald Sun d’Australie qui reproduit plusieurs courriels) :
« Des pirates ont volé puis divulgué en ligne des centaines de documents et de courriels privés qui auraient été échangés par des climatologues de renommée mondiale ces treize dernières années. Les fichiers informatiques auraient été récupérés sur les serveurs de l’Unité de recherche climatique de l’Université d’East Anglia (Anglie de l'Est), un centre de renommée internationale spécialisé dans l’étude du changement climatique naturel et anthropogénique en début de semaine. »Le magazine australien Investigate rapporte que Phil Jones, directeur de l’Unité de recherche climatique, déclare ne plus se souvenir exactement ce qu’il a pu vouloir dire il y a dix ans quand il a écrit dans un courriel qu’il faillait « cacher la baisse ». Il a cependant ajouté qu’il ne cherchait pas à tromper quiconque, mais qu’il voulait sans doute parler de l’ajout de « données instrumentales » récentes à « des données indirectes, remontant à plusieurs milliers d’années ». Dans un communiqué publié par l'Université d'East Anglia, Phil Jones reconnait que ce courriel est authentique.
Phil Jones a par ailleurs déclaré : « C'était un pirate. Nous savions qu'il y a trois ou quatre jours quelqu'un avait piraté notre système et avait copié des masses de fichiers et de courriels. »
L’affaire aurait été éventée par le carnet The Air Vent.
Powerline se penche sur l'étrange façon qu'ont les alarmistes de faire de la science quand il s'agit de répondre à Steve McIntyre qui venait de démonter les études dendrochronologiques faites sur les anneaux de croissance de quelques arbres sibériens de la région de Yamal qui, de manière très opportune, épousaient la forme d'une crosse de hockey. (Pour plus d'information sur l'implosion de Yamal, lire en français et en anglais.)
Ed Morrissey du site Hot Air se demande :
« Est-ce que les scientifiques utilisent des données pour valider une théorie ou utilise-t-il des théories pour valider des données ? Les scientifiques diront que c’est la dernière option, mais nous avons affaire ici à des savants qui s’accrochent à leur théorie à un tel point qu’ils rejettent les données. Ce n’est pas de la science, c’est une croyance religieuse. »Selon Jay Currie :
« Les documents divulgués du CRU, à mon sens, ne vont pas détruire la théorie bancale du réchauffement climatique anthropique. Ils accomplissent quelque chose de nettement plus fondamental : ils remettent en question l'intégrité d'un noyau important de climatologues dont les travaux et les opinions ont dominé ce qu'on appelle le « consensus ».Addenda, samedi soir
Le Wall Street Journal résume la situation ce samedi :
« Une lecture partielle des courriels démontre que, dans beaucoup de cas, les climatologues révèlent que leurs propres travaux ne sont pas concluants. Dans d'autres courriels, ils discutent de comment dissimuler des désaccords entre eux afin de présenter une position « unifiée » du changement climatique. Dans au moins un courriel, on conseille à ces climatologues de « renforcer » leurs conclusions au sujet du changement climatique et d'événements climatiques extrêmes parce que les responsables gouvernementaux d'un pays préparaient « un gros événement médiatique ».Mise à jour dimanche
L'authenticité des courriels semble se confirmer. Plusieurs destinataires en parlent sans nier leur véracité (notamment Michael Mann et Kevin Trenberth dans le Washington Post). Hans von Storch qui est également un des destinataires de certains courriels reconnaît leur authenticité.
Le Daily Telegraph australien est frappé par le fait que les climatologues « réchauffistes » veulent que le climat change, peu importe les conséquences afin de voir leurs théories se réaliser. Jones aurait ainsi écrit : « En fait, j'aimerais bien que le changement climatique se produise, la science aurait alors été confirmée, peu importe les conséquences. » (fichier 1120593115.txt) Andrew Bolt rappelle lui aussi que Phil Jones et ses confrères sont inquiets du manque de réchauffement ces dernières années et du fait que le réchauffement a surtout lieu sur les continents plutôt que dans les océans (voir addenda aux courriels traduits ci-dessous).
Michael Mann, directeur du Centre des sciences de la Terre de l'Université d'État de Pennsylvanie, a déclaré au Washington Post que les sceptiques « interprétaient les phrases totalement hors contexte pour donner un sens sinistre à des choses insignifiantes ». Kevin Trenberth du Centre national pour la recherche atmosphérique a, pour sa part, dit au New York Times qu'il était « consterné » par la publication de ces courriels, il pensait toutefois que ces révélations pourraient se retourner contre les sceptiques puisque ces messages démontrent « l'intégrité des scientifiques ». (Le journaliste du New York Times qui cite de la sorte Kevin Trenberth, Andrew Revkin, est mentionné dans les courriels piratés. Selon Tim Ball dans la vidéo ci-dessous, M. Revkin agit comme une fidèle courroie de transmission. Voir fichier 1254259645.txt.)
Entrevue en anglais avec le climatologue sceptique Tim Ball sur la fabrication du consensus par la sélection de relecteurs
« Au premier abord, on semble avoir affaire à trois scandales :»
- D'abord, un petit groupe de scientifiques tentent réellement de détourner le processus d'évaluation par des pairs et de réprimer toute voix dissidente. (Pour un autre point de vue, par un des éminents climatologues visés, voir ces billets sur le carnet de Roger Pielke père.) Ceci est au mieux massivement immoral.
- Secundo, la volonté de manipuler les données pour correspondre à un point de vue politique. Ceci, si la chose est avérée, devrait conduire à de sévères sanctions à l'égard de ces scientifiques, et sans doute à la perte de leurs postes.
- Tertio, ce qui ressemble à s'y méprendre à une conspiration pour empêcher que des données ne soient rendues publiques contrairement aux lois d'accès à l'information aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Si c'était le cas, il s'agit d'un crime fédéral. [Note du carnet : À notre avis, à la lumière des courriels ci-dessous, il n'est pas clair qu'il y a crime ici, mais ces agissements vont certainement à l'encontre de l'esprit scientifique selon Karl Popper qui impose que des expériences soient vérifiables et réfutables.]
Mise à jour de mardi 24
Traduction très utile d'un article du Wall Street Journal qui résume le scandale.
Lire aussi la réplique cinglante de Martin Masse à l'article circulez-y-a-rien-à-voir de La Presse : Climategate : La Presse nous prend pour des cons.
Mark Steyn, qui parle par ailleurs de Warmergate plutôt que de Climategate, résume les étonnements de ceux qui se penchent actuellement sur le code informatique du CRU, ce n'est pas joli, joli. Andrew Bolt se penche aussi sur les données australiennes, elles ne valent pas grand-chose de l'avis même d'un des programmeurs du CRU. Mark Steyn note également que le journaliste réchauffiste du Guardian, George Monbiot, semble avoir trouvé son bouc émissaire dans ce scandale : c'est Phil Jones, c'est la faute de ce directeur du CRU. Il doit démissionner. Par ailleurs, ces courriels divulgués forcent désormais des alarmistes à admettre en public (ils disaient leur perplexité en privé dans les courriels divulgués) que tout compte fait on comprend mal le système climatique et que les choses ne sont pas si claires que cela (très bien l'humilité). C'est ainsi que Tim Flannery, un de ces scientifiques si sûrs d'eux-mêmes naguère, a déclaré :
« Nous sommes confrontés à une compréhension incomplète du fonctionnement du système terrestre. Quand on se penche sur ces dernières années, on n'assiste pas à une continuation de cette tendance [au réchauffement], nous ne comprenons pas tous les facteurs qui créent le climat terrestre. Nous ne comprenons tout simplement pas comment le système au complet fonctionne... Ces personnes travaillent avec des modèles, des modèles informatiques. Alors quand le modèle informatique et les données du monde réel ne correspondent pas, vous êtes aux prises avec un problème intéressant... C'est vrai que pendant les dix dernières années nous sommes passés par une petite tendance au refroidissement. »Il semble bien que M. Phil Jones se contredise ici (fichier 1228330629.txt) :
De: Phil Jones
Pour: santer1@xxxxxxxxx.xxx, Tom Wigley
Objet: Re: Suggestion de Schles
Date: mercredi 3 décembre 2008 13h57
Cc: mann , Gavin Schmidt , Karl Taylor , peter gleckler
[...]
Il y a environ 2 mois, j'ai supprimé des tonnes de courriels, je n'ai donc plus grand-chose -- s'il me reste même quelque chose.
et le même Phil Jones le 24 novembre 2009 au Guardian :
« Nous n'avons supprimé aucun courriel ni aucune donnée, ici au CRU. »Entretemps, les demandes pour une enquête se multiplient à la suite de la divulgation des courriels et données du CRU :
- des législateurs républicains du Congrès américain ont commencé une enquête sur le conseiller scientifique auprès de la Maison Blanche John Holdren ; M. Holdren a défendu en 2003 Mike Mann au centre de la controverse de la Crosse de hockey.
- Une pétition a été lancée en Grande-Bretagne (elle n'est ouverte qu'aux sujets de Sa Majesté) qui demande d'exclure le CRU de la rédaction de tout rapport statistique sur le climat jusqu'à ce que ce centre ait subi une enquête en bonne et due forme.
- Lord Lawson, ancien chancelier, a demandé une enquête indépendante.
- Le sénateur américain James Inhofe promet une enquête sur le GIEC.
Très utile résumé des courriels les plus importants provenant apparemment de Phil Jones par Bishop Hill, résumé traduit en français ici (avec quelques ajouts sur l'affaire Courtillot).
On trouvera ci-dessous quelques courriels de Phil Jones. Non seulement Jones, directeur de l’Unité de recherche climatique (CRU) aurait cherché à « cacher la baisse » de température récente, mais il semble aussi se vanter de détruire des données pour empêcher des sceptiques de vérifier les conclusions alarmistes de ses travaux. Il se dit, en effet, prêt à détruire des données pour contrarier les demandes de données faites en vertu du droit à l’accès à l’information par le professeur Ross McKitrick et Steve McIntyre qui avaient déjà démontré que la crosse de hockey de Michael Mann était fausse.
Note : nous reproduisons ci-dessous une sélection de courriels faite par James Delingpole du Daily Telegraph et Andrew Bolt du Herald Sun. À ce stade, il faut ajouter que ces courriels pourraient avoir été écrits maladroitement, interprétés hors contexte ou même modifiés par le dénonciateur anonyme, bien que Phil Jones semble avoir reconnu leur véracité. Ces mêmes documents révèlent que le centre du prof. Phil Jones aurait bénéficié de 25 millions de dollars en subventions depuis 1991 (voir les chiffres de ce tableur).
Parmi les courriels les plus incriminants, celui-ci dans le fichier 1107454306.txt, où Jones désigne McIntyre et McKitrick par les initiales MM :
À 09h41 2/2/2005, Phil Jones a écrit:
Mike, Je présume que je dois te féliciter – alors félicitations et tout ça !
Je viens d’envoyer des masses de données de station à Scott. Assure-toi qu’il documente mieux tout à l’avenir! Et ne laisse pas des choses traîner sur les sites ftp – on ne sait jamais qui vient y ratisser. Les deux MM cherchent les données de station du CRU depuis des années. S’ils apprennent qu’il y a maintenant une Loi d’accès à l’information au R.-U., je pense que je détruirai le fichier plutôt que de l’envoyer à quiconque. Est-ce que votre loi équivalente aux É-U vous oblige à répondre avant 20 jours? C’est le cas ici! Le R-U marche à la jurisprudence, la première demande va donc mettre à l’épreuve la loi. Il y a aussi une Loi de protection des données et je m’en servirai pour me protéger. Tom Wigley m’a envoyé un courriel inquiet quand il en a entendu parler – pensé que les gens pouvaient lui demander le code de son modèle. Il a officiellement sa retraite de l’UEA [Université d’East Anglia], il ne peut donc plus s’en prévaloir. La propriété intellectuelle pourrait jouer ici, mais je ne me vois pas en débattre avec quelqu’un de l’UEA qui nous dirait qu’il faut le respecter!
Jones admet que son université l’a prévenu qu’il ne pouvait détruire des données susceptibles d’être consultées en vertu de la Loi sur l’accès à l’information de McIntyre ou de quiconque d’autre (fichier 1228922050.txt) :
De: Phil Jones
Pour: santer1@XXXX
Objet: Re: Une petite question
Date: Mer 10 décembre 2008, 10h14
Ben,
Pas eu de réponse de la personne responsable de l’accès à l’info ici à l’UEA. C’est pourquoi je ne suis pas tout à fait sûr que les chiffres soient corrects. Je pourrais vérifier sur CA [Climate Audit], mais je ne vais pas le faire. J’ai reçu un courriel de la personne de l’accès à l’info ici hier matin et elle m’a dit que je ne devrais pas détruire les courriels – à moins que ce fût une suppression « normale » pour que mon courrier reste gérable! McIntyre n’a pas payé ses 10 £, donc on dirait que son courriel au sujet de la Loi sur la protection des données n’aura pas de suite.
Bref, il y a eu trois types de demandes: des données d’observation, paléo et qui a fait des changements GIEC et pourquoi. Keith a reçu toutes celles du 3e type – il y en a eu au moins 4. Nous avons informé Susan à ce sujet – toutes provenaient de David Holland. D’après le Bureau du commissaire à l’accès à l’information, le GIEC est une organisation internationale, il n’est donc pas assujetti aux lois sur l’accès à l’information nationale. Même si l’UEA détient des infos sur le GIEC, nous ne sommes pas obligés de les transmettre, à moins que cela ait un rapport avec notre activité principale – et ce n’est pas le cas ! Je parle comme Sir Humphrey !
[Sir Humphrey Appleby est le Secrétaire du cabinet du Premier Ministre dans la série de la BBC Yes, Prime Minister !, grand spécialiste de la langue de bois et de l’occultation bureaucratique]
Dans le courriel de 2007 ci-dessous (fichier 1182255717.txt), Phil Jones se vante d'avoir sans doute persuader son université de ne plus répondre aux demandes d'accès à l'information des sceptiques. Toutefois, selon Me Hazel Moffatt, un avocat britannique spécialisé en contentieux, la Loi sur l'accès à l'information britannique doit traiter toutes les requêtes, peu importe de qui elles émanent, de la même manière.
1. Je pense que j'ai réussi à persuader l'Université d'East Anglia d'ignorer toute nouvelle demande d'accès à l'information si les demandeurs ont quoi que ce soit à voir avec Climate Audit [le site de Steve McIntyre].
On se demande vraiment ce que Jones a bien voulu cacher. Et on ne peut que se souvenir avec humour de la fois où Jones a répondu qu’il avait cherché les données, mais que, malheureusement, elles avaient été… hmmm… perdues.
Dans le courriel inclus dans le fichier 1212063122.txt, Jones recommande à un autre de ses collègues, Michael dit « Crosse de Hockey » Mann, de participer à la suppression – au moins des courriels portant sur le controversé rapport ARA du GIEC relatif au réchauffement causé par l’homme dont Jones était un des coauteurs et où les auteurs prétendaient que le réchauffement était « exempt d’équivoque » et « très probablement » causé par l’homme :
De: Phil Jones
Pour: “Michael E. Mann”
Objet: GIEC & Accès à l’info
Date: Jeu 29 mai 2008 11h04
Mike,
Pourrais-tu supprimer tous les courriels que tu pourrais avoir échangés avec Keith au sujet de AR4?
Keith fera de même. Il n’est pas là pour l’instant – crise familiale mineure.
Peux-tu aussi passer le mot à Gene pour qu’il fasse de même ? Je n’ai pas sa nouvelle adresse courriel.
Je vais faire en sorte que Caspar le fasse aussi.
Je vois que CA prétend qu’ils ont découvert le problème de 1945 dans l’article de Nature!!
Salut
Phil
Dans un courriel du fichier 1255352257.txt, Keith Trenberth fait part de ses doutes quant à la réalité du réchauffement :
De: Kevin Trenberth
Pour: Michael Mann
Objet: Re: Virage de la BBC quant au climat
Date: lundi 12 octobre 2009 08h57
Cc: Stephen H Schneider , Myles Allen , peter stott , "Philip D. Jones" , Benjamin Santer , Tom Wigley , Thomas R Karl , Gavin Schmidt , James Hansen , Michael Oppenheimer
[record de froid battu à Bolder, Colorado]
Le fait est que nous ne savons pas expliquer l'absence de réchauffement actuellement et c'est ridicule. Les données du CERES publiées dans le supplément d'août BAMS 09 en 2008 montre qu'il devrait y avoir encore plus de réchauffement: mais les données sont certainement fausses. Notre système d'observation est déficient.
Dans un courriel conservé dans 0942777075.txt, Phil Jones dit qu'il masquera le déclin des températures en utilisant le truc de Michael Mann dit « Crosse de hockey ».
De: Phil Jones
Pour: ray bradley ,mann@XXXX, mhughes@ltrr.XXXX
Objet: Diagramme pour déclaration OMM
Date: mardi 16 novembre 1999 13h31
[...]
Je viens de terminer d'utiliser l'astuce Nature de Mike qui consiste à incorporer les vraies températures à chaque série depuis les 20 dernières années (à savoir depuis 1981) et depuis 1961 pour celles de Keith's afin de masquer le déclin.
Le site réchauffiste Real climate dit que « masquer » est une expression malencontreuse. L’astuce « Nature » est décrite ici par Stven McIntyre, qui est statisticien de formation.
Dans un courriel de 2003 dans le fichier 1054736277.txt, Mike Mann évoquerait une tentative de masquer l'Optimum médiéval, période pendant laquelle il aurait fait plus chaud en Europe qu'actuellement :
De: Michael E. Mann
Pour: Phil Jones
Objet: Re: Futur article Eos ?
Date: mercredi 4 juin 2003 10h17
[...]
Je pense que le fait d'utiliser une période de 2 000 ans plutôt que de 1 000 répond au problème soulevé précédemment par [Over]Peck par rapport au mémo, et que ce serait bien pour essayer de « contenir » le prétendu "OM" [Optimum médiéval]
Un article pourrait remettre en question la méthode de reconstruction des températures par l'analyse des anneaux de croissance, le relecteur ne voit pas comment refuser cet article solide au niveau mathématique, mais il n'aime pas les conclusions. Il demande conseil sur comment le rejeter pour protéger « notre méthode » (fichier 1054756929.txt) :
De: Keith ***
Pour: Edward ***
Object: Re: Relecture- confidentiel VRAIMENT URGENT
Date: mercredi 4 juin 2003 16h02
[...]
À 09h50 4/6/03, Edward a écrit:
Salut Keith,
D'accord, aujourd'hui. Promis! Maintenant je dois te demander une faveur. Et en fait assez importante. On m'a demandé de relire une communication (soumise au Journal
Journal of Agricultural, Biological, and Environmental Sciences), écrite par un Coréen et quelqu'un de Berkeley, qui prétend que la méthode de reconstruction que nous utilisons en dendroclimatologie (régression inverse) est mauvaise, biaisée, infecte, horrible, etc.
[...]
S'il est publié tel quel, cet article pourrait vraiment provoquer des dégâts. C'est aussi un article difficile à relire, car il est plutôt mathématique, avec plein de trucs Box-Jenkins. Ça ne sera pas facile de le rejeter du revers de la main car les maths ont l'air correctes du point de vue théorique
[...]
Ton aide est grandement appréciée.
Jones, dans un courriel envoyé à Michael Mann le 8 juillet 2004, écrit qu'il désire influencer le comité de relecteurs pour qu'un article qui remet en doute le réchauffement planétaire anthropogénique ne soit pas publié (fichier 1089318616.txt) :
De: Phil Jones
Pour: "Michael E. Mann"
Objet: TRÈS CONFIDENTIEL
Date: jeudi 8 juillet 2004 16h30
Mike,
[...]
L'autre article par MM est simplement de la foutaise -- comme tu le sais. À nouveau de Freitas. Pielke perd aussi toute crédibilité en répondant au Finlandais fou [probablement Timo Hameranta] -- fréquemment à ce que je vois.
Je ne peux concevoir comment un de ces articles pourrait figurer dans le prochain rapport du GIEC. Kevin et moi allons les rejeter, même si nous devons pour cela redéfinir ce qu'est le processus de relecture ! [« what the peer-review literature is! », sic]
Salut,
Phil
Le « de Freitas » en question est probablement Chris de Freitas de l'Université d'Auckland en Nouvelle-Zélande, un sceptique bien connu du réchauffement planétaire anthropogénique. En mai 2009, Chris De Freitas disait par exemple :
« Les prédictions du climat se fondent habituellement sur des modèles climatiques planétaires. Jusqu'à ce jour, ces modèles n'ont pas réussi à intégrer la variabilité de l'énergie émise par le Soleil. On ne peut trop insister sur l'importance de ce fait puisque le Soleil est la seule source d'énergie qui alimente le climat terrestre. Tout changement climatique planétaire est donc lié directement ou indirectement au Soleil. »Ce genre de pression pour éliminer les sceptiques apparaît dans plusieurs autres messages. On assiste ainsi à plusieurs échanges où les collègues de Phil Jones et lui-même se demandent quelle est la meilleure stratégie pour éliminer les dissidents du processus de relecture par des pairs. En d'autres mots, comment créer un climat scientifique où toute personne qui doute du réchauffement planétaire anthropogénique peut être considérée comme un excentrique dont les opinions sont sans importance.
Commençons d'abord par ce courriel fichier 1051190249.txt) où Tom Wigley discute avec ses collègues de la meilleure manière de maîtriser le comité de rédaction de Climate Research après la publication en 2003 de l'article de Soon et Baliunas dans cette revue.
De: Tom Wigley <wigley@xxxxxxxxx.xxx>
Pour: Timothy Carter <tim.carter@xxxxxxxxx.xxx>
Objet: Re: modèle climatique en Java
Date: jeudi 24 avril 2003 09h17
L'idée de Mike [Mann] d'obtenir la démission de membres du comité de rédaction ne fonctionnera probablement pas -- nous devons nous débarrasser de von Storch aussi, sinon les trous se rempliront avec des gens comme Legates, Balling, Lindzen, Michaels, Singer, etc. J'ai entendu dire que les éditeurs n'étaient pas satisfaits de von Storch, de telle sorte que la méthode suggérée ci-dessus pourrait également nous débarrasser de cet obstacle.
Cette même tendance à vouloir réprimer tout dissensus est également apparent dans ce message (fichier 1047390562.txt) :
De: Phil Jones
Pour: rbradley@xxxxxxxxx.xxx,mhughes@xxxxxxxxx.xxx,srutherford@xxxxxxxxx.xxx, "Michael E. Mann" ,tcrowley@xxxxxxxxx.xxx
Objet: Transf: Soon & Baliunas
Date: mardi 11 mars 2003 08h49
[...]
C'était depuis toujours le risque inhérent à critiquer les sceptiques parce qu'ils ne publiaient pas dans des « revues évaluées par des pairs ». À l'évidence, ils ont trouvé la solution à cette difficulté — prendre en main une revue. Alors qu'est-ce qu'on va faire à ce propos ? Peut-être devrions-nous suggérer à nos collègues dans la communauté scientifique climatique de ne plus proposer d'articles à cette revue, ni de citer des articles qui y sont publiés.
Nous devrions aussi réfléchir à ce que nous pourrions demander ou dire à nos collègues les plus raisonnables qui siègent actuellement au comité de rédaction... Qu'en pensent les autres ?"
[...]
Je vais écrire à la revue pour leur dire que je ne veux plus en entendre parler jusqu'à ce qu'ils se débarrassent de ce pénible directeur [scientifique] de la revue.
[...]
La cause en est que cette revue à un certain nombre de directeurs. Le responsable ici est un sceptique bien connu en NZ. Il a déjà laissé passer quelques articles de Michaels et Gray. J'en ai déjà touché un mot à Hans von Storch, mais ça n'a pas abouti. Un autre sujet de discussion pour Nice!
Un dernier exemple : le renvoi du professeur James Saiers comme directeur scientifique de la revue Geophysical Research Letters (GRL) qui avait accepté de publier un article sceptique signé par Sallie Baliunas et Wille Soon.
Voici ce que Tom Wigley aurait écrit à Michael Mann « Crosse de hockey » (dans le fichier 1106322460.txt :
Il est très difficile de montrer, ici, la mauvaise conduite. Si tu penses que Saiers est dans le camp des sceptiques pour ce qui est de l'effet de serre, alors, si tu trouves une preuve écrite de cela, nous devrions emprunter la voie officielle de l'AGU [American Geophysical Union] pour l'évincer.
Mann écrit pour sa part :
Salut Malcolm,
[...]
Je ne suis pas sûr que GRL puisse encore être considéré comme un arbitre impartial dans ces débats, et il vaut probablement mieux dans la mesure du possible désormais contourner GRL. Ils ont publié beaucoup trop d'articles anticonformistes entachés de nombreuses erreurs ces derniers temps. Il est inexcusable qu'ils aient publié les 3 articles de Douglass et l'article de Soon et coll. C'était de la foutaise à l'état pur.
Il me semble qu'il y a désormais un problème plus fondamental avec GRL, malheureusement...
Mike
Mann dans un autre courriel :
Merci Tom.
Oui, juste pour vous avertir qu'il y a peut-être anguille sous roche dans ce cas. Quel dommage! Bon, perdre «Climate Research» est une chose. Mais on ne peut pas se permettre de perdre GRL. Je pense que ce serait bien si on commençait à monter un dossier sur Saiers et, probablement, Mackwell. (Je ne le connais pas -- il semble être de mèche avec ce qui se passe ici).
Si nous pouvons accumuler assez de preuves que les choses vont de travers, on pourra les présenter à qui de droit. Je ne pense pas que toute la hiérarchie de l'AGU ait déjà été atteinte!
Mann à nouveau :
Bonjour à tous,
Juste un avertissement. Apparemment, les anticonformistes se sont introduits dans GRL. Ce gars, Saiers, a d'anciens liens avec l'Université de Virginie et le département des sciences environnementales qui m'a déjà causé des inquiétudes.
Je pense qu'on sait maintenant comment les divers articles de Douglass avec Michaels et Singer, l'article de Soon et coll. et maintenant ce dernier article ont été publiés dans GRL.
Mike
Saiers perdait peu après son poste.
Mike Mann se réjouit de cet évincement (fichier 1132094873.txt) :
[...]
La fuite GRL semble avoir été colmatée, maintenant, grâce à une nouvelle direction scientifique, mais ces types ont toujours « Climate Research » et « Energy and Environment » et ils y iront si nécessaire.
[...]
Mike
Addendum dominical
Phil Jones parle du manque de réchauffement ces dernières années (fichier 1120593115.txt) :
De: Phil Jones <p.jones@xxxxxxxxx.xxx>
Pour: John Christy <john.christy@xxxxxxxxx.xxx>
Objet: Un peu de tout
Date: mardi 5 juillet 2005 15h51
John,
[...]
Et puis cette foutaise !
Ça vient d'un Australien au BMRC (pas de Neville Nicholls). ¨ca a commencé avec l'article en pièce jointe. Quel idiot ! La communauté scientifique me descendrait en flammes si je disais que le monde s'est refroidi depuis 1998. D'accord, c'est vrai, mais ce ne sont que 7 ans de données et ce n'est pas significatif au niveau statistique.
Mick Kelly essaie de cacher ces dernières années si inopportunément fraîches (fichier 1225026120.txt) :
De: Mick Kelly <mick.tiempo@xxxxxxxxx.xxx>
Pour: <P.Jones@xxxxxxxxx.xxx>
Objet: RE: Température planétaire
Date: dimanche 26 octobre 2008 09h02
Ouais, c'est pas tellement 1998 et tout ça qui me tracasse, j'ai l'habitude d'y répondre, mais la possibilité que nous puissions passer par une période plus longue -- 10 ans -- de températures relativement stables au-delà de ce qu'on pourrait s'attendre avec La Niña etc.
Spéculation, mais si je vois cela comme une possibilité, d'autres pourraient également s'en apercevoir.
Bref, je vais peut-être ôter les dernières valeurs de ma courbe filtrée avant de présenter à nouveau mon exposé parce que la tendance est à la baisse à la suite des dernières années assez relativement fraîches et des effets d'extrémité.
Tom Wigley informe Jones que le réchauffement au sol depuis 1980 est deux fois plus important que le réchauffement océanique et que les sceptiques pourraient utiliser ce fait pour indiquer que les mesures sont influencées par des îles de chaleur urbaines (fichier 1257546975.txt) :
De: Tom Wigley
Pour: Phil Jones
Objet: SOL p/r OCEAN
Date: vendredi 6 novembre 2009 17h36
Il faudrait probablement que nous parlions plus de ceci. Le réchauffement au sol depuis 1980 est deux fois plus important que le réchauffement océanique -- et les sceptiques pourraient prétendre que cela prouve que le réchauffement urbain est réel et important.
Voir la note jointe.
Des commentaires?
Tom
Comment minimiser une anomalie pour que les résultats soient plus chauds tout en restant crédibles (fichier 1254108338.txt) :
De: Tom Wigley
Pour: Phil Jones
Objet: Les années 1940
Date: dimanche 27 septembre 2009, 23h25
Cc: Ben Santer
Phil,
Quelques spéculations sur comment corriger les mesures satellitaires et in situ afin d'expliquer en partie la petite hausse des températures dans les années 1940.
Si tu regardes le graphique joint, tu remarqueras que les continents ont également connu cette petite anomalie des années 1940 (comme tu le sais sûrement).
Donc, si nous pouvions réduire l'anomalie océanique par, disons, 0,15° C, cela aurait alors un impact important sur la moyenne planétaire -- mais il faudrait toujours expliquer la petite anomalie continentale.
J'ai choisi 0,15 à dessein. Il restera toujours une petite hausse océanique, et je crois qu'il faut avoir un type de petite pointe océanique pour expliquer la petite anomalie continentale (via soit un type de forçage commun, soit l'océan qui force les continents, ou vice versa, ou tous à la fois). Si tu regardes les autres petites anomalies, les anomalies continentales sont 1,5 à 2 fois (approximativement) plus fortes que les anomalies océaniques -- plus grande sensibilité et effets de l'inertie thermique. Mon ajustement de 0,15 rentre dans ces paramètres, tu vois donc ce que je veux dire.
Éliminer ENSO [El Niño/oscillation australe] n'a pas d'effet sur ceci.
Il serait bon d'éliminer au moins une partie de l'anomalie des années quarante, mais la question demeure «pourquoi cette petite anomalie».
Le financement expliquerait certains comportements peu ouverts à la critique (fichier 1254832684.txt) :
Salut Phil,
Est-ce qu'il s'agit d'une autre chasse aux sorcières (comme Mann et coll.) ? Comment devrais-je répondre au courriel ci-dessous [qui traite des données essentielles de Phil Jones qui disparaissent mystérieusement] ?
(Je suis en train d'essayer de persuader la société Siemens (un demi-million d'employés dans 190 pays!) de me faire un petit don pour faire quelques mesures de CO2 ici au R-U -- ça a l'air positif, mais je n'ai vraiment pas besoin d'articles de presse qui remettent en question (à nouveau) l'augmentation des températures observées -- je pensais qu'on avait dépassé ce stade dans les discussions, mais on dirait que ces sceptiques sont vraiment des jusqu'au-boutistes!!).
Salutations cordiales,
Andrew [Manning]
Les documents prétendument piratés.
Effectuer une recherche à l'intérieur des courriels censément piratés
Voir aussi : Supplément au cours ECR pour contrer l'unanimisme du prêt-à-penser écologiste des manuels.
Débat sur les documents divulgués du CRU, les deux parties s'accordent : il faut une enquête (en anglais)
Lord Monckton (en anglais) sur le réchaufffement climatique anthropogénique
(la communication de Lindzen et Choi mentionnée par Lord Monckton est ici)
Glenn Beck résume les révélations des documents du CRU divulgués (en anglais)
34 commentaires:
Suis un peu mêlée. Que faut-il en conclure?
« Est-ce que les scientifiques utilisent des données pour valider une théorie ou utilise-t-il des théories pour valider des données ? Les scientifiques diront que c’est la dernière option, mais nous avons affaire ici à des savants qui s’accrochent à leur théorie à un tel point qu’ils rejettent les données. Ce n’est pas de la science, c’est une croyance religieuse. »
Slate (seule entrée en français dans Google Actualités) essaie de minimiser:
http://www.slate.fr/story/13347/documents-voles-centre-de-recherche-doutes-rechauffement-climat
C'est ÉNORME, je suppose que les médias suiveux vont se taire ou minimiser (si la rumeur du web commence à gronder).
Heureusement qu'il y a internet. Le soviet suprême ne le contrôle pas bien, même s'il cherche à en prendre les commandes.
Génial. merci !
Aranacan de http://skyfal.free.fr/
La plus grosse revue allemande, Der Spiegel, et en grand.
Mentionne mesquineries, rétentions et manipulations de données.
La réputation de ces gardiens du temple réchauffiste va sérieusement en pâtir.
Lire (en allemand) ici : http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,662673,00.html
C'est la science qui va en prendre un sérieux coup.
Suffit de voir à ces gens mesquins qui arrangent les données, se réjouissent de la mort d'un collègue sceptique, font sacquer un adversaire trop sceptique, manipule les médias, place leurs copains (coquins) pour fabriquer un consensus dans des revues à comité de lecture qu'ils contrôlent.
Dégoûtant!
C'est pas la science qui va en prendre un coup... c'est la pseudo-science...
Je me délecte à l'idée de voir la machine de propagande idéologique verte se déployer a grande échelle pour sauver leur peau... ils vont utiliser leur technique habituelle, noyer l'opposition dans un océan verbal. Ce que j'ai hâte de voir ca! On va avoir tout un show!
Mais je crois que les média vont peut-être prêter main forte en 'fermant les lumières' sur la nouvelle et compter sur le fait que 'ca va passer'. La dessus, ils pourraient s'inspirer par l'exemple des évêques du Québec, experts dans l'utilisation de cette technique.
Je ne vois pas non plus les milieux de l'enseignement (??? je pouffe de rire a l'usage de ce mot!) facilement admettre avoir enseigné... des menteries! Et nos bons évêques itou:
http://www.cccb.ca/site/content/view/1101/1063/lang,frc/
Je l'ai déjà dit ici... toutes ces folies vont s'effondrer sous le poids de leur propres contradictions.
Article du Nationa Post (d'hier)
Hacked emails cause climate change stir
'Nothing There'; Exchanges show scientists oversold data: skeptics
Andrew Revkin, National Post
A polar bear sculpture on the River Thames in January to raise awareness of the melting ice caps. The private emails of prominent climate researchers, hacked from a server at a British University, are causing a stir with climate-change skeptics. Shaun Curry, AFP, Getty Images Files
Hundreds of private emails and documents hacked from a computer server at a British university are causing a stir among global warming skeptics, who say they show that climate scientists conspired to overstate the case for a human influence on climate change.
On attend que les médias francophones concoctent un article lénifiant...
Le mode des défenses des alarmistes et de ses sous-fifres sont actuellement : “les emails ne veulent rien dire. Ils sont sortis de leur contexte” “ce genre de méthodes est bien du niveau des sceptiques” “ils n’ont trouvé que çà pour réaffirmer leur vielle théorie du complot”
(je ne parle pas de la censure sur les forums)
A croire qu’ils se sont passés le mot. Ils sont vraiment ridicules de minimiser l’affaire de la sorte, du style “c’est bon… on ne va pas en faire tout un plat. Ce n’est pas 3-4 personnes qui vont remettre en cause le consensus des 1000 scientifiques du GIEC”
Émission radio-américaine (faut aimer le style et les approximations) passée sur 40 stations radios :
http://www.youtube.com/watch?v=NFoV3C2zSPQ
http://prisonplanet.tv/
The picture that emerges of prominent climate-change scientists from the more than 3,000 documents and emails accessed by hackers and put on the Internet this week is one of professional backbiting and questionable scientific practices. It could undermine the idea that the science of man-made global warming is entirely settled just weeks before a crucial climate-change summit.
Researchers at the Climatic Research Unit at the University of East Anglia, England, were victims of a cyberattack by hackers sometime Thursday. A collection of emails dating back to the mid-1990s as well as scientific documents were splashed across the Internet. University officials confirmed the hacker attack, but couldnt immediately confirm the authenticity of all the documents posted on the Internet.
http://www.infowars.com/hacked-emails-show-climate-science-ridden-with-rancor/
http://www.youtube.com/watch?v=JwF15xftmt8
(seconde partie de 4 de l'émission radio télévisée de cet Américain, il est vraiment en forme ! C'est marrant)
Plus sur les programmes apparemment arrangés pour qu'ils donnent les bons résultats : analyse du code source également piraté !
Miam miam
http://www.tickerforum.org/cgi-ticker/akcs-www?post=118625&page=13
«This isn't science, it's gradeschool for people with big data sets.»
la nouvelle à la Une de la Yahoo, mais avec une phrase ajoutée dans la version française par rapport à la version anglaise !!!!
http://fr.news.yahoo.com/3/20091122/twl-gb-climat-piratage-1be00ca.html
« Une analyse des températures dans le monde menée par des statisticiens indépendants à la demande de l'Associated Press a mis en lumière en octobre la poursuite de l'augmentation et non un refroidissement de la planète, comme l'affirmaient des sceptiques du réchauffement climatique. »
Quand on sait comment sont choisis les « indépendants » (à savoir sous recommandations de ces gars du CRU !).
"Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées."
Winston Churchill
Ouh, la la... Les informaticiens commencent à regarder le code du CRU (Phil Jones et comparses) et c'est pas beau.
http://www.neuralnetwriter.cylo42.com/node/2421
«The bit that made me laugh was this bit. Anyone into programming will burst out laughing before the table of numbers Smiling»
«I feel for this guy. He's obviously spent years trying to get data from undocumented and completely messy sources.
It brings into question the reliability of any results based on such sources.
One must ask who paid for the work, and why they allowed such dreadful work.
It reminds me of stuff I'd do when at the baby stage of my programming life. That stage lasted weeks. It appears others persisted longer!
Take this example comment on the Australian database:»
Article honteux du Monde, unilatéral et superficiel :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/11/23/les-courriels-de-climatologues-divulgues-pour-les-discrediter_1270700_3244.html
Camouflage et onction des gentils chercheurs du CRU, attaque contre les méchants qui sont contre Copenhague, etc.
Dans le Devoir (reprend l’AP) :
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/277802/rechauffement-climatique-polemique-autour-de-documents-pirates
Laissé ce message sur site Devoir, il est modéré. On verra la largeur d'esprit du modérateur :
Ce qui ressort de la lecture des courriels en question, c'est que les scientifiques du CRU sont mesquins (se félicite de la mort d'un adversaire climatologue), tribaux (évincent les sceptiques, poussent sur leurs copains et les présentent comme neutres, font évincer les sceptiques), refusent de partager leurs données et modèles pour les faire évaluer (c'est antiscientifique) et bidouillent sans doute (voir le fichier HARRY_READ_ME et des courriels où on discute d'ajustements au pif pour faire disparaître des anomalies).
C'est un gros scandale !
Traductions en français de documents :
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/11/scandales-ethiques-chez-les-eco.html
et ici
http://skyfal.free.fr/?p=422
à la lecture des commentaires, je sens que je vais me faire huer.
ces révélations, si elles se confirment, sèment un doute réel sur l'engagement de ces chercheurs ... enfin, pas en ce qui me concerne, parce qu'après avoir passé 1 an à bosser au CNRS, dans un service de recherche sur le cancer, cela ne m'étonne pas du tout, du tout, du tout.
ensuite, ce que je trouve dommage, c'est le risque évidemment de message négatif que cela fait passer. Je suis absolument convaincue que l'homme doit arrêter d'être l'invité mal propre et sans gêne de notre planète. S'il avait ne serait-ce qu'une once de pensée communautaire et moins individualiste, ce mauvais penchant s'effacerait plus facilement.
Le problème est que grâce à ces types intéressés, la faible conscience des ces choses qui semblait emmerger ces temps-ci risque bien de s'éteindre.
nous sommes tous des imbéciles.
Deux poids deux mesures du New York Times souligné par Mark Steyn :
http://corner.nationalreview.com/post/?q=MzIzN2IyNmYxOWRkZTVjYmVmM2ZiZDI3MDczMTAzODg=
The paper's position on those revelations of "climate change" shenanigans I wrote about earlier:
The documents appear to have been acquired illegally and contain all manner of private information and statements that were never intended for the public eye, so they won’t be posted here.
http://dotearth.blogs.nytimes.com/2009/11/20/private-climate-conversations-on-display/
(Please note: This policy does not apply to Republican candidates showing any signs of life in the polls.)
À savoir les courriels piratés de Sarah Palin... Là le NYT les publiait !
Reportage australien assez équilibré (pour ma part on laisse trop parler l'alarmiste et son sourire narquois)
http://www.youtube.com/watch?v=l4VKrBtUcQY
Petit article de propagande de la télé belge
http://www.rtbf.be/info/societe/climat/la-guerre-du-climat-commence-avec-un-coup-fourre-163347
Fort opportunément, on ne permet pas de commentaires...
C'est ça l'ancien monopole de l'information!
La seule catastrophe qui menace la planète, c'est la crédulité servile des masses ahuries. LE danger : La religion scientiste servie par des journalistes, larbins illettrés aux ordres.
Il y a quelques jours encore de gentils neuneus manifestaient face à l'église de scientologie sur le Plateau Mont-Royal... mais qui manifestera contre la secte Etat et contre La télévision ?
(en ce moment le matraquage sur la grippe du porc est à voir aussi !).
Paradoxe mais qui n'est qu'apparent : depuis qu'on éduque le bon peuple au relativisme en matières religieuses au moins, il est devenu impossible de discuter des dogmes officiels, il y a de moins en moins de place pour les opinions contradictoires et pour le débat...
Logique puisqu'on a voulu substituer aux opinions privées et se sachant telles, les certitudes officielles et unanimes du progrès en marche vers des avenirs forcément radieux.
En vérité à un esprit véritablement scientifique tout comme à un esprit religieux, tous les deux étant faits de doutes et d'épreuves et jamais de certitude, à un véritable esprit scientifique comme à un véritable esprit religieux il est facile de voir qu'un telle prétention à la vérité absolue ne peut être que totalitaire, qu'une telle unanimité ne peut être qu'idéologique.
La religion scientiste c'est l'Islam de la vraie science.
On veut sauver les baleines ? très bien mais qui sauvera l'esprit ?
Entre-temps au Québec on légifère contre le réchauffement climatique (fait trop chaud sans doute au Québec!)
http://www.mddep.gouv.qc.ca/changements/loi42/index.htm
http://www.mddep.gouv.qc.ca/infuseur/communique.asp?No=1525
... rien... rien dans les média québécois sur cette nouvelle. J'ai encore entendu à la radio aujourd'hui des professions de foi réchauffistes a 98.5 et Radio-Canada.
Je crois qu'il n'y a plus rien a faire... c'est un dogme!
Encore ce matin, la propagande réchauffiste bat son plein dans tout les média québécois (radio, journaux). La palme va a Radio Ville-Marie dont l'animateur a dit ce matin: 'Il y en a qui ont des doutes (au sujet du réchauffement) vous savez, il y a encore des gens qui ne croient pas que l'homme a marché sur la lune'.
Je remarque que les gens de Radio-Ville-Marie croient au dogme réchauffiste mais pas au dogme catholique.
Facebook bloque le lien que j'essaie de mettre vers ce fil dans mon groupe sur le climat, et fait de même pour futura-sciences... Je note au passage que le fil de futura est fermé et, vu la couleur des "modérateurs" de ce site www.futura-sciences.com et le nombre de scientifiques y contribuant régulièrement, le simple fait de fermer le fil est plus que révélateur! Enfin, pour sortir un peu du cadre thermique tout en restant dans un cadre climatique, cette étude devrait une fois de plus faire réfléchir qui la lit : http://etudescaribeennes.revues.org/document273.html
Du site Futura:
'Futura Sciences se refuse à cautionner une manipulation frauduleuse.'
Tout est dit!!! On ne leur demande pas de cautionner... on leur demande simplement de communiquer la nouvelle... ils ont peur?
On est en pleine Union Soviétique!
à lire (Radio-Canada et qui peut critiquer)
http://www.leblogueduql.org/2009/11/cr%C3%A9dibles.html
http://blogs.news.com.au/heraldsun/andrewbolt/index.php/heraldsun/comments/warming_to_the_notion_of_a_con/
ONE of North Queensland’s top marine physicists has accused fellow scientists of exaggerating the threat that climate change poses to the Great Barrier Reef…
James Cook University’s Prof Peter Ridd said global warming could actually be good for the Reef. And he accused scientists of “pushing particular lines” in a bid to save their jobs and keep their funding flowing.
“There’s a lot of money at stake here,” Prof Ridd said....
“There’s large organisations in science who are pushing particular lines and ... the other side of the argument is not being heard.”
Bonjour !
Ici en France, 'on' en parle pas ! Faut dire qu'on est encore à l'heure de 'La Pravda'médiatique (télé/radio/journaux).
C'est lamentable de devoir aller lire en Amérique ce qui se passe dans le monde !
Lamentable aussi de voir le silence des 'dirigeants' (qui se réuniront à Copenhague)a propos de cette affaire de mise au grand jour des données réelles.
Al Gore subira t-il le sort de Madoff ?
« La seule catastrophe qui menace la planète, c'est la crédulité servile des masses ahuries. LE danger :
La religion scientiste servie par des journalistes, larbins illettrés aux ordres. »
Tout à fait d'accord.
« En vérité à un esprit véritablement scientifique tout comme à un esprit religieux, tous les deux étant faits de doutes et d'épreuves et jamais de certitude, à un véritable esprit scientifique comme à un véritable esprit religieux il est facile de voir qu'un telle prétention à la vérité absolue ne peut être que totalitaire, qu'une telle unanimité ne peut être qu'idéologique. »
Tout à fait d'accord.
Auparavant la monarchie et l'Église utilisaient l'ignorance pour diriger le bon peuple, aujourd'hui l'État et ses alliés économiques utilisent la pseudo science pour diriger le peuple.
La pseudo science est utilisée :
- Dans le cas du tabac :
Fumer tuerait ?
http://www.noslibertes.org/doc/tabac/FumerTuerait.pdf
- Dans le cas du Sida :
Sexe, mensonge et Sida
http://www.noslibertes.org/doc/sexualite/SexeMensongeSida.pdf
- Dans le cas des vaccins :
En Finir avec Pasteur ?
http://www.noslibertes.org/doc/pharmacie/EnFinirAvecPasteur.pdf
- Dans le cas du cancer :
La vitamine B17
http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2008/06/15/115/Un-siecle-de-Dictature
- Dans le cas des antibiotiques :
L'argent : un antibiotique vieux de 2000 ans
http://www.noslibertes.org/doc/alimentation/PourquoiDitOnArgent.pdf
- Dans le cas du jeûne :
Le jeûne un sujet tabou ?
http://www.noslibertes.org/doc/alimentation/LeJeuneUnSujetTabou.pdf
- Dans le cas de l'aspartame :
Un Coca light au bon goût d'aspartame
http://www.noslibertes.org/doc/alimentation/UnCocaLight.pdf
- Dans le cas du nucléaire :
La Fabrique à cancer
http://www.noslibertes.org/doc/nucleaire/LaFabriqueACancer.pdf
- Dans le cas de la pollution électromagnétique :
L’OMS et les ondes électromagnétiques
http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2009/04/27/262
- Dans le cas des OGM :
Après moi, le déluge
http://www.noslibertes.org/doc/alimentation/ApresMoiLeDeluge.pdf
- Dans le cas du réchauffement climatique :
Climat et Co2
http://www.noslibertes.org/doc/ideologie/ClimatEtCo2.pdf
Aujourd'hui, certaines multinationales financières et industrielles veulent consolider leur monopole mondial en faisant accepter aux citoyens du monde entier un gouvernement mondial, qui permettrait de faire face à des dangers imminents :
- Le soi-disant réchauffement climatique
- La pandémie mondiale de grippe H1N1
Ce gouvernement mondial existe déjà, mais il n'a pas de représentant officiel pour l'instant, seulement des ministères mondiaux :
- Il a son ministère de la santé (c'est-à-dire du business la maladie)
L’OMS
http://www.noslibertes.org/doc/oms/DieuEstOMSdoc.pdf
- Il a son ministère du commerce (c'est-à-dire du monopole) :
L’OMC
http://www.noslibertes.org/doc/mondialisation/OMCLesCartelsAuxCommandes.pdf
- Il a son ministère de l'alimentation (c'est-à-dire de l'empoisonnement) :
Le Codex Alimentarius
http://www.noslibertes.org/doc/alimentation/ComprendreLeCodexAlimentarius.pdf
- Il a son ministère du nucléaire (c'est-à-dire du cancer) :
L’Agence Internationale de l'Énergie Atomique
http://www.noslibertes.org/doc/oms/OMSEtNucleaire.pdf
- Il a son ministère des finances (c'est-à-dire de la privatisation) :
Le FMI
http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2008/08/21/131/Le-FMI
- Il a son ministère de l'écologie (c'est-à-dire de la taxation) :
Le GIEC
http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.htm
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