Mme Najat Boughaba est très fière de sa participation dans le programme d'éthique et de culture religieuse. Dans une de ses chroniques de L'Écho du Levant, un journal communautaire montréalais, le 6 novembre 2007, elle déclare avoir été invitée à présenter une conférence sur le programme d'éthique et culture religieuse (ECR). C'est le cas comme le relate le rapport annuel de la Chaire de recherche du Canada sur l’Éducation et les rapports ethniques de l'Université de Montréal. Madame Najat Boughaba y représentait le Congrès islamique canadien et sa communication portait sur « L’éducation interculturelle, paix sociale et épanouissement des citoyens ».
Remarquons au passage que les deux autres intervenantes, aucun homme, sont bien connues pour être partisanes du programme ECR : Stéphanie Tremblay de l'UQAM (dont on annonce un livre aux éditions Fides, maison ex-catholique, en faveur du cours ECR et de la « transformation du citoyen ») et Mireille Estivalèzes de l'Université de Montréal qui s'est cependant inquiétée du manque de formation des maîtres et de la difficulté à adopter la nouvelle « posture professionnelle » neutre vis-à-vis des religions.
Dans la même chronique, Mme Najat Boughaba apprenait à ses lecteurs qu'on lui avait également donné l'occasion de répondre à un questionnaire pour évaluer trois manuels du cours d'éthique et de culture religieuse et qu'elle a remis au ministère de l'Éducation une série de recommandations « en tant que pédagogue » !
Le rapport du Comité sur les affaires religieuses prend la peine de mentionner l'affiliation de Mme Boughaba en précisant qu'elle est liée à L'Écho de L'Orient (ou du Levant) dont elle était la rédactrice en chef. La date du rapport, mai 2007, est importante comme on le verra ci-dessous.
Najat Boughaba a non seulement fait partie du Comité d’évaluation du Programme ECR à titre de personne-ressource, mais elle participait aussi à la Table de réflexion sur le fait religieux auprès du Monopole de l'Éducation (MELS), « celle-ci agit à titre de groupe-conseil sur la réalité socioreligieuse au Québec ».
Qui est Mme Boughaba ?
Cette personne-ressource du Comité sur les affaires religieuses brigue actuellement un poste de conseiller municipal pour Vision Montréal dans la circonscription de Saint-Léonard-Ouest. Barbara Kay du National Post a rencontré Boughaba il y a deux ans, à un dîner bénéfice qu'elle organisait pour le Congrès islamique canadien (CIC), où la conférencière d'honneur, l'apologiste tristement célèbre des talibans, la journaliste Yvonne Ridley, a parlé avec enthousiasme du Hezbollah (« Je voudrais avoir le drapeau [du Hezbollah] avec moi ce soir »), une organisation officiellement désignée au Canada comme terroriste. Yvonne Ridley a également déclaré que le leader tchétchène Chamil Bassaïev, responsable des attentats meurtriers au théâtre de Moscou et à l'école de Beslan, est un martyr assuré d'une place au paradis.
Boughaba ne nie pas son rôle important au CIC, organisation ouvertement islamiste dont elle tente maintenant de s'éloigner discrètement. Le CIC, le lecteur s'en souviendra, a été au premier plan dans les poursuites liberticides auprès de la Commission des droits de la personne contre les journalistes Ezra Levant, Mark Steyn et le plus grand magazine d'actualité canadien, Maclean's. (Voir notre dossier sur le sujet : « Extirper l'hérésie et le blasphème » ?)
« Adhésion de pure forme aux valeurs démocratiques »
Sur son site internet pour les élections municipales, Boughaba prétend adhérer aux valeurs du Québec de « paix, liberté et égalité » mais, pour Barbara Kay, sa participation, mentionnée dans son curriculum vitae, à de nombreuses associations contredit cette adhésion de pure forme aux valeurs démocratiques. C'est ainsi que Mme Boughaba a été une membre active du Centre communautaire musulman de Montréal (CCMM). En 2006, après l'arrestation de 17 terroristes présumés à Toronto (parmi lesquels certains ont déjà été condamnés), Najat Boughaba, sous le nom de Najad Moustapha, a pris part à une conférence de presse organisée par le CCMM, pendant laquelle les organisateurs une fatwa écrite par leur guide spirituel, l'ayatollah irakien Ali al-Sistani, appelant les médias à diffuser le message de paix de l'islam. Ce dernier, quelques mois avant cette conférence, avait annoncé sur son site internet que tous les homosexuels, hommes et femmes, devraient être exécutés « de la pire manière possible ».
En outre, selon l'organisme de surveillance de l'islamisme www.pointdebasculecanada.ca, le CCMM a publié sur son propre site internet un avertissement à l'effet que les filles qui ne portent pas le hijab courent le risque d'être violées et avoir des « enfants illégitimes ». Boughaba a également été la rédactrice en chef d'un journal de Montréal, L'Écho de l'Orient (ou du Levant). Ce journal fait l'éloge des enseignements du théocrate totalitaire, l'ayatollah Khomeiny, père de la révolution islamiste iranienne, et publie régulièrement des hymnes à Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. Selon pointdebasculecanada.ca, un texte publié sous l'égide éditoriale de Boughaba a accusé le député du Parti libéral, Fatima Houda-Pépin, une musulmane démocrate, d'encourager la haine des musulmans.
Comme le rapportait le journaliste Brian Myles dans Le Devoir du samedi 17 octobre 2009, page a4, Mme Boughaba a également partagé une tribune médiatique avec Mohammed Elmasry (le même qui a attaqué et perdu contre Maclean's et Mark Steyn) au journal L'Écho de l'Orient, où elle a occupé le poste de rédactrice en chef jusqu'à la fin 2007. Sous le pseudonyme de Najat Mustapha, Mme Boughaba signait des chroniques sur les accommodements raisonnables, la montée en force du Hezbollah au Liban et l'ascendant exercé par son secrétaire général, Hassan Nasrallah.
Les femmes québécoises de souche « non voilées » des « putains » ?
Le plus préoccupant cependant est que dans son journal, sur la page éditoriale même de Najat Boughaba, elle a fait publier un poème qui attaque le principe de liberté d'expression et qui qualifie les femmes de souche « non voilées » du Québec de « putains ». Voici le texte incriminant :
Ironiquement, ce poème a été publié quelques jours avant le fameux code de vie d'Hérouxville de 2007, mais le « poète », Haydar Moussa, a plusieurs fois prétendu publiquement que le poème avait été écrit « en réaction » à ce code, une impossibilité manifeste.
Le correctivisme politique et le multiculturalisme béat aveuglent
Dire que le Monopole de l'Éducation du Québec (MELS) n'a pas fait d'enquête préalable au sujet de Mme Boughaba ou, on ne sait si c'est pire, en aurait fait une, mais était si désireux d'attirer une musulmane voilée emblématique dans son équipe pour exhiber ses lettres de créance multiculturelles qu'elle ne s'est pas souciée de ses antécédents est la litote de l'année. Ceci démontre une fois de plus que lorsqu'un hidjab apparaît sur la tête d'une politicienne ou d'une personnalité, l'objectivité, le bon sens et les principes démocratiques disparaissent rapidement.
Bras ouverts pour une islamiste, portes fermées pour de simples parents pacifiques
Entretemps, les parents modérés de la CLÉ qui ne s'expriment que pour demander que leur droit de premiers éducateurs soit respecté n'ont toujours pas été reçus par le MELS. Au contraire, les personnes responsables dans ce dossier (MM. Jacques Pettigrew et Pierre Bergevin) ont recommandé à leur hiérarchie de ne plus organiser de rencontres publiques au sujet du cours ECR, comme on l'a appris de la bouche de M. Pettigrew lors du procès de Drummondville et de se taire.
Remarquons au passage que les deux autres intervenantes, aucun homme, sont bien connues pour être partisanes du programme ECR : Stéphanie Tremblay de l'UQAM (dont on annonce un livre aux éditions Fides, maison ex-catholique, en faveur du cours ECR et de la « transformation du citoyen ») et Mireille Estivalèzes de l'Université de Montréal qui s'est cependant inquiétée du manque de formation des maîtres et de la difficulté à adopter la nouvelle « posture professionnelle » neutre vis-à-vis des religions.
Dans la même chronique, Mme Najat Boughaba apprenait à ses lecteurs qu'on lui avait également donné l'occasion de répondre à un questionnaire pour évaluer trois manuels du cours d'éthique et de culture religieuse et qu'elle a remis au ministère de l'Éducation une série de recommandations « en tant que pédagogue » !
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Il ne s'agit pas de fanfaronnades lancées en l'air. En effet, Mme Boughaba a bien été une personne-ressource dans le processus d'évaluation du programme d'éthique et culture religieuse. Le rédacteur en chef de Point de bascule a communiqué avec le Monopole de l'Éducation. Un échange téléphonique avec un représentant du gouvernement du Québec confirme que Mme Boughaba a participé à des tables rondes traitant, entre autres, des questions religieuses. Le rapport du Comité sur les affaires religieuses prend la peine de mentionner l'affiliation de Mme Boughaba en précisant qu'elle est liée à L'Écho de L'Orient (ou du Levant) dont elle était la rédactrice en chef. La date du rapport, mai 2007, est importante comme on le verra ci-dessous.
Najat Boughaba a non seulement fait partie du Comité d’évaluation du Programme ECR à titre de personne-ressource, mais elle participait aussi à la Table de réflexion sur le fait religieux auprès du Monopole de l'Éducation (MELS), « celle-ci agit à titre de groupe-conseil sur la réalité socioreligieuse au Québec ».
Qui est Mme Boughaba ?
Cette personne-ressource du Comité sur les affaires religieuses brigue actuellement un poste de conseiller municipal pour Vision Montréal dans la circonscription de Saint-Léonard-Ouest. Barbara Kay du National Post a rencontré Boughaba il y a deux ans, à un dîner bénéfice qu'elle organisait pour le Congrès islamique canadien (CIC), où la conférencière d'honneur, l'apologiste tristement célèbre des talibans, la journaliste Yvonne Ridley, a parlé avec enthousiasme du Hezbollah (« Je voudrais avoir le drapeau [du Hezbollah] avec moi ce soir »), une organisation officiellement désignée au Canada comme terroriste. Yvonne Ridley a également déclaré que le leader tchétchène Chamil Bassaïev, responsable des attentats meurtriers au théâtre de Moscou et à l'école de Beslan, est un martyr assuré d'une place au paradis.
Boughaba ne nie pas son rôle important au CIC, organisation ouvertement islamiste dont elle tente maintenant de s'éloigner discrètement. Le CIC, le lecteur s'en souviendra, a été au premier plan dans les poursuites liberticides auprès de la Commission des droits de la personne contre les journalistes Ezra Levant, Mark Steyn et le plus grand magazine d'actualité canadien, Maclean's. (Voir notre dossier sur le sujet : « Extirper l'hérésie et le blasphème » ?)
« Adhésion de pure forme aux valeurs démocratiques »
Sur son site internet pour les élections municipales, Boughaba prétend adhérer aux valeurs du Québec de « paix, liberté et égalité » mais, pour Barbara Kay, sa participation, mentionnée dans son curriculum vitae, à de nombreuses associations contredit cette adhésion de pure forme aux valeurs démocratiques. C'est ainsi que Mme Boughaba a été une membre active du Centre communautaire musulman de Montréal (CCMM). En 2006, après l'arrestation de 17 terroristes présumés à Toronto (parmi lesquels certains ont déjà été condamnés), Najat Boughaba, sous le nom de Najad Moustapha, a pris part à une conférence de presse organisée par le CCMM, pendant laquelle les organisateurs une fatwa écrite par leur guide spirituel, l'ayatollah irakien Ali al-Sistani, appelant les médias à diffuser le message de paix de l'islam. Ce dernier, quelques mois avant cette conférence, avait annoncé sur son site internet que tous les homosexuels, hommes et femmes, devraient être exécutés « de la pire manière possible ».
En outre, selon l'organisme de surveillance de l'islamisme www.pointdebasculecanada.ca, le CCMM a publié sur son propre site internet un avertissement à l'effet que les filles qui ne portent pas le hijab courent le risque d'être violées et avoir des « enfants illégitimes ». Boughaba a également été la rédactrice en chef d'un journal de Montréal, L'Écho de l'Orient (ou du Levant). Ce journal fait l'éloge des enseignements du théocrate totalitaire, l'ayatollah Khomeiny, père de la révolution islamiste iranienne, et publie régulièrement des hymnes à Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. Selon pointdebasculecanada.ca, un texte publié sous l'égide éditoriale de Boughaba a accusé le député du Parti libéral, Fatima Houda-Pépin, une musulmane démocrate, d'encourager la haine des musulmans.
Comme le rapportait le journaliste Brian Myles dans Le Devoir du samedi 17 octobre 2009, page a4, Mme Boughaba a également partagé une tribune médiatique avec Mohammed Elmasry (le même qui a attaqué et perdu contre Maclean's et Mark Steyn) au journal L'Écho de l'Orient, où elle a occupé le poste de rédactrice en chef jusqu'à la fin 2007. Sous le pseudonyme de Najat Mustapha, Mme Boughaba signait des chroniques sur les accommodements raisonnables, la montée en force du Hezbollah au Liban et l'ascendant exercé par son secrétaire général, Hassan Nasrallah.
Les femmes québécoises de souche « non voilées » des « putains » ?
Le plus préoccupant cependant est que dans son journal, sur la page éditoriale même de Najat Boughaba, elle a fait publier un poème qui attaque le principe de liberté d'expression et qui qualifie les femmes de souche « non voilées » du Québec de « putains ». Voici le texte incriminant :
Nul besoin d'être un critique littéraire pour percevoir le mépris envers les Québécois de souche qui suinte à travers ce poème. Et pourtant, la rédactrice en chef qui l'a publié - Boughaba - a été choisie pour aller à Hérouxville peu de temps après pour parler de valeurs islamiques et expliquer aux Québécois censément xénophobes comment s'entendre avec les « autres ». Pourtant, cette rédactrice a été sélectionnée pour participer à des tables rondes sur le cours d'éthique et de culture religieuse, on lui a présenté des manuels et sollicité son avis sur ceux-ci, elle a été une personne-ressource reconnue au Comité sur les affaires religieuses lors de l'élaboration de ce programme. Comité qui conseille la ministre de l'Éducation dans le domaine.
Lettre à toi
À qui de droit ou à la personne
Qui se sent visé
Qui t'a demandé de t'exprimer
Qui t'a donné le droit de parole
Pour japper comme les chiens des rues
Pour enfin insulter
Juger et dire des choses insensées et maudites
Ce n'est la liberté d'expression
Alors cesse de parler de démocratie
Si tu te comportes comme un tyran
Cesse de parler de dignité
Si tes paroles sont irrespectueuses
Mon voile n'est pas un mouchoir
C'est ma peau
Ma pudeur Ma dignité Mon respect
Et si toi immigrante de souche
Tu n'as ni foi ni loi
Et tu as passée ta jeunesse soule
D'un mâle à un autre
Ce n'est pas mon cas
Ironiquement, ce poème a été publié quelques jours avant le fameux code de vie d'Hérouxville de 2007, mais le « poète », Haydar Moussa, a plusieurs fois prétendu publiquement que le poème avait été écrit « en réaction » à ce code, une impossibilité manifeste.
Le correctivisme politique et le multiculturalisme béat aveuglent
Dire que le Monopole de l'Éducation du Québec (MELS) n'a pas fait d'enquête préalable au sujet de Mme Boughaba ou, on ne sait si c'est pire, en aurait fait une, mais était si désireux d'attirer une musulmane voilée emblématique dans son équipe pour exhiber ses lettres de créance multiculturelles qu'elle ne s'est pas souciée de ses antécédents est la litote de l'année. Ceci démontre une fois de plus que lorsqu'un hidjab apparaît sur la tête d'une politicienne ou d'une personnalité, l'objectivité, le bon sens et les principes démocratiques disparaissent rapidement.
Bras ouverts pour une islamiste, portes fermées pour de simples parents pacifiques
Entretemps, les parents modérés de la CLÉ qui ne s'expriment que pour demander que leur droit de premiers éducateurs soit respecté n'ont toujours pas été reçus par le MELS. Au contraire, les personnes responsables dans ce dossier (MM. Jacques Pettigrew et Pierre Bergevin) ont recommandé à leur hiérarchie de ne plus organiser de rencontres publiques au sujet du cours ECR, comme on l'a appris de la bouche de M. Pettigrew lors du procès de Drummondville et de se taire.
Voir aussi
Québec — Radicalisation d'enfants d'immigrés éduqués à l'école du « dialogue » et du « vivre ensemble »
Radio-Canada aurait embauché une militante musulmane favorable au cours ECR
L'école (controversée) Dar el Iman enseigne le cours d'éthique et de culture religieuse
Islamiste controversée comme personne-ressource pour évaluer le programme éthique et culture religieuse ? (suite)
Lutte contre les stéréotypes, vraiment ? (Rencontre avec le bureau d'approbation du matériel didactique).
7 commentaires:
L'important est que Mme Boughaba ne soit pas catholique.
Heureusement la hausse des quotas d'immigration au Québec n'a rien à voir avec ceci :
http://www.dailymail.co.uk/news/article-1222613/Labour-let-migrants-engineer-multicultural-UK.html
Les travaillistes ont laissé entrer les migrants « pour fabriquer un Royaume-Uni multiculturel »
Les énormes augmentations de l’immigration dans la dernière décennie étaient une tentative délibérée de construire une GB plus multi-culturelle a affirmé hier un ex-conseiller du gouvernement.
Andrew Neather, qui rédigeait des discours pour T Blair J Straw et D Blunkett a affirmé que le relachement des contrôles était planifié pour ouvrir la GB à l’immigration de masse. .
Outre l’entrée de centaines de milliers de personnes pour répondre aux besoins du marché du travail, il y avait également une « motivation politique » derrière la politique d’immigration, a-t-il affirmé.
Les ministres espéraient modifier radicalement le pays et « mettre le nez de la droite dans la diversité ». Mais Mr Neather a expliqué que des leaders travaillistes étaient réticents à discuter de cette politique, craignant qu’elle ne perturbe « la classe ouvrière qui est son vivier électoral ».
Dans Question Time, on a plusieurs fois demandé à Jack Straw si la politique d’immigration de la gauche avait ouvert la porte au BNP.
Neather a déclaré à l’Evening Standart que le changement majeur dans la politique d’immigration est intervenu aprés la publication d’un document politique du « Performance and Innovation Unit », un think tank de Downing Street – le bureau du premier ministre.
La version publiée motivait l’immigration par le marché du travail, mais Mr Neather affirme qu’il y a aussi d’autres raisons dans les versions non publiées.
Les premières ébauches que j’ai vues mentionnaient également une motivation politique : l’immigration de masse était pour le gouvernement le moyen de rendre le Royaume-Uni totalement multiculturel.
Je me souviens être sorti de réunions avec la nette impression que – même si ce n’était pas l’objectif principal – cette politique avait pour but « de mettre le nez de la droite dans la diversité » et rendre leurs arguments obsolètes. Cette politique délibérée, qui a duré de 2000 au moins jusqu’au mois de février de l’année dernière, date à laquelle on a mis en place le nouveau système de points, avait pour but d’ouvrir largement la G.B à l’immigration de masse.
Monsieur Neather lui-même a défendu cette politique d’immigration en affirmant que que l’immigration enrichissait la Grande Bretagne et faisait de Londres un endroit plus attirant et cosmopolite.
Sir Andrew Green, président du think tank Migration Watch a déclaré : « Enfin la vérité est sortie, et c’est de la dynamite. Nombreux sont ceux qui suspectaient depuis longtemps que cette immigration n’était pas qu’un « vulgaire merdier » -sic- mais une conspiration. Ils avaient raison. »
Ce gouvernement a fait entrer 3 millions d’immigrés pour de cyniques raisons politiques masquées sous un camouflage économique.
Les présidents du « Group for Balanced Migration » (Groupe pour une immigration équilibrée), les députés Frank Field et Nicholas Soames, ont déclaré : « Nous sommes heureux de cette déclaration, parce que tout le pays sait qu’elle correspond à la vérité ».
C’est le premier rayon de vérité qu’on projette enfin sur le problème de l’immigration en Grande-Bretagne.
Incroyable, les parents qui s'opposent au cours miraculeux d'« éthique et de cul» serait « des catholiques parmi les plus intégristes» (Radio-Canada qui mentait) et donc on ne leur parle pas, mais des véritables intégristes islamistes peuvent conseiller le MELS avec ce poison qu'est le cours ECR!
Pourquoi et de quelle autorité excommuniez-vous la maison d'édition Fides?
On lit sur son site: "Soixante-dix ans après sa fondation, Fides reste l’une des oeuvres importantes de la Congrégation de Sainte-Croix au Québec."
Anonyme qui adore dévier la conversation :
1) Fides publie des livres de toutes les spiritualités, par exemple sur le bouddhisme et bouddha de la part d'une *ancienne* religieuse catholique qui donne dans le pluralisme religieux (Karen Amstrong). Je signale que ce pluralisme théorique et cet indifférentisme sont condamnés dans des documents comme Dominus Jesus.
2) Fides publie de nombreux manuels ECR ($$$) et deux livres pro ECR par deux auteurs qui ne disent pas du tout catholiques que je sache. Je signale que le Vatican n'est pas très content de l'imposition du cours ECR.
3) Fides a refusé un manuscrit d'un de ses auteurs habituels catholiques, raison donnée : on publie des manuels ECR, votre livre est anti-ECR.
@ Anonyme:
Vous dites «Pourquoi et de quelle autorité excommuniez-vous la maison d'édition Fides?»
Au Québec, chacun a la liberté de religion et de conscience, dumoins, devrait l'avoir.
C'est Mgr Martin Veilette et l'abbé Gilles Routhier que l'on devrait excommunier, en raison de leur complicité à l'imposition du cours d'éthique et de culture religieuse, et de leur non reconnaissance de leur propre autorité en la matière qui est le Saint-siège.
Ils sont de facto très loin d'être en communion avec les catholiques romains fidèles au magistère.
Pour moi c'est clair, ils ne sont pas de l'église lorsqu'ils agissent en bourreaux comme ils l'ont fait.
Quant à la maison d'édition, je crois que ça fait un lustre qu'il n'ont pas imprimé de livres avec imprimatur.
Au secour! Entrr fondsmentalisted musulmans et catholiques ultra conservateurs, j'étouffe. Je suis laïc-athé-agnostique, je ne veux pas de la religion dans ma vie ni dsns l'espace public. Les guerres de religion sont archaiques mais helas toujours d'actualite.
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