Les principaux instigateurs du programme d'éthique et de culture religieuse (ECR) ne pouvaient pas ne pas réagir promptement à l'indignation que soulève un effet fort malheureux de ce programme. Comme le révélait Michel David dans sa chronique de samedi dernier intitulé La laïcité à deux vitesses, les élèves dont les parents peuvent financièrement les inscrire à l'école privée pourront continuer d'y recevoir un enseignement religieux confessionnel alors que les élèves fréquentant l'école publique ne pourront dorénavant bénéficier d'un tel enseignement.
Pour sauver la face de son programme, Jean-Pierre Proulx, dans son article [publié dans le Devoir] mercredi 3 juin intitulé Éviter la confusion et les impasses, propose comme solution, à la stupéfaction générale, rien de moins que la promotion de l'école privée en suggérant que les parents à faible revenu bénéficient de mesures fiscales pour pouvoir inscrire eux aussi leur enfant à l'école privée !
Que conclure de ce cercle vicieux ? Ce que Bock-Côté disait du Québec à partir de la pensée de Marcuse dans Le Devoir de philo du 3 juin dernier : de soi-disant intellectuels, coupés de la réalité et du sens commun du monde ordinaire, ont conçu un programme scolaire au mépris de la volonté légitime des parents qui tiennent à ce que l'école transmette à leur enfant un enseignement religieux confessionnel. L'autoritarisme étatique qui impose ce programme a pour effet que les parents cherchent des moyens de contourner cet abus de pouvoir de l'État qui s'immisce jusque dans les contenus religieux, en violation du principe de la séparation des Églises et de l'État. Alors d'aucuns suggèrent encore plus d'autoritarisme en conseillant à l'État d'interdire aux écoles privées l'enseignement confessionnel. Pour leur part, des auteurs du programme proposent des solutions tout aussi farfelues.
Il est grand temps que la ministre Courchesne impose le holà à ce programme !
Pour sauver la face de son programme, Jean-Pierre Proulx, dans son article [publié dans le Devoir] mercredi 3 juin intitulé Éviter la confusion et les impasses, propose comme solution, à la stupéfaction générale, rien de moins que la promotion de l'école privée en suggérant que les parents à faible revenu bénéficient de mesures fiscales pour pouvoir inscrire eux aussi leur enfant à l'école privée !
Que conclure de ce cercle vicieux ? Ce que Bock-Côté disait du Québec à partir de la pensée de Marcuse dans Le Devoir de philo du 3 juin dernier : de soi-disant intellectuels, coupés de la réalité et du sens commun du monde ordinaire, ont conçu un programme scolaire au mépris de la volonté légitime des parents qui tiennent à ce que l'école transmette à leur enfant un enseignement religieux confessionnel. L'autoritarisme étatique qui impose ce programme a pour effet que les parents cherchent des moyens de contourner cet abus de pouvoir de l'État qui s'immisce jusque dans les contenus religieux, en violation du principe de la séparation des Églises et de l'État. Alors d'aucuns suggèrent encore plus d'autoritarisme en conseillant à l'État d'interdire aux écoles privées l'enseignement confessionnel. Pour leur part, des auteurs du programme proposent des solutions tout aussi farfelues.
Il est grand temps que la ministre Courchesne impose le holà à ce programme !
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