lundi 15 juin 2015

Projet-pilote à l'école: lutte aux stéréotypes, sextos, homosexualité et porno au menu

Une quinzaine d’écoles au Québec prendront part cet automne à un projet-pilote visant à rétablir l’éducation à la sexualité dans les écoles. Du préscolaire jusqu’à la fin du secondaire, différents apprentissages seront inculqués aux jeunes, notamment le respect de la diversité sexuelle et l’importance d’avoir un esprit critique quand on navigue sur l’internet.

Les élèves recevront entre 5 et 15 heures d’éducation à la sexualité durant chacune des deux années que durera le projet.

« Certaines notions vont ressembler beaucoup à ce qui se retrouvait dans les anciens cours de formation personnelle et sociale, explique Julie Pelletier, responsable des dossiers éducation à la sexualité et prévention/promotion au ministère de l’Éducation (MELS). On parlera par exemple de puberté, de relations amoureuses, de relations sexuelles et on répondra à la question “D’où viennent les bébés ?” » On s’étonne quand même que ces questions ne soient pas déjà abordées en biologie et si c’est déjà le cas pourquoi un nouveau cours qui reprendrait les mêmes notions.

Les enseignements tiendront aussi compte des « nouvelles réalités sociales ». « Il y a de nouveaux défis qui se présentent avec l’internet et l’accès plus facile à des images sexuelles. Avec les technologies qui permettent d’échanger des sextos. On va outiller les jeunes pour faire face à ça. On leur enseignera à être critiques par rapport aux nouvelles technologies », affirme Mme Pelletier.

Les notions de diversité sexuelle (de l’homosexualité, de la transsexualité) et de respect des droits seront également enseignées. « On parlera par exemple du respect des droits des [excessivement rares] familles homoparentales », dit Mme Pelletier.

Des sujets qui seront abordés 
Préscolaire : Parties du corps des garçons et des filles

Début du primaire : Lutte contre les stéréotypes sexuels

Fin du primaire : Lutte contre l’homophobie, prévention des agressions sexuelles

Secondaire : Prévention des infections transmissibles sexuellement, notions sur la vie amoureuse et affective, sensibilisation à la pornographie en ligne

Le retour de l’éducation à la sexualité est réclamé depuis longtemps par plusieurs groupes, qui s’inquiétaient notamment de la hausse des infections transmissibles sexuellement chez les jeunes. Entre 2005 et 2011, les cas de chlamydia chez les 15 à 24 ans ont bondi de 55 %, selon un rapport du Groupe de travail national sexualité-jeunesse du Québec. « Pour répondre à cette demande », l’ex-ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, avait annoncé l’automne dernier que les cours de sexualité reviendraient dans les écoles sous forme de projet-pilote.

Ce qu’aucun journaliste n’indique jamais semble-t-il (mais ils servent surtout de caisse de résonance complaisante au MELS) c’est que ce le cas d’infections transmissibles sexuellement ont bondi partout au Canada, dans les provinces avec d’éducation à la sexualité ou non.


Source : article complaisant de La Presse