lundi 27 mai 2013

Distribution d'ordinateurs dans les classes pauvres : sans effet sur les résultats scolaires

Les chercheurs Robert Fairlie et Jonathan Robinson ont fourni au hasard des ordinateurs gratuits à 1.123 élèves de la sixième à la dixième année fréquentant 15 écoles différentes à travers la Californie. Ces étudiants ne disposaient pas encore d'un ordinateur, de sorte que leur utilisation de l'ordinateur a considérablement augmenté. Cependant, l'expérience n'a eu aucun effet sur ​​les notes, les résultats des tests, les crédits obtenus, la fréquentation de l'école ou le comportement des élèves.

Que s'est-il produit ?

Réponse brève : rien.

Réponse un peu plus longue : on a remarqué que les enfants ont passé plus de temps à l'ordinateur, temps divisé entre la rédaction des devoirs, les jeux électroniques et les échanges sur les réseaux sociaux. Mais on n'a noté aucune amélioration dans la réussite scolaire, la présence en classe ou quoi que ce soit d'autre. On n'a même pas remarqué une amélioration en compétences informatiques. Dans le même temps, on n'a pas plus noté d'impact négatif. L'accès à des jeux informatiques supplémentaires n'a pas réduit le temps total consacré aux devoirs ou conduit à des baisses de résultats. Même en divisant la population en sous-groupes démographiques, les chercheurs n'ont rien trouvé.

L'étude ne se penche pas sur les raisons de cette absence d'effets, positifs autant que négatifs. Certains commentateurs postulent que « la façon dont les familles aisées aident leurs enfants à l'école n'est pas liée à l'achat de biens durables, mais qu'elle implique plutôt du capital social ou une participation directe des parents. »

Certes, il s'agit d'une explication plausible. Une autre possibilité : les ordinateurs n'ont tout simplement pas grand-chose à voir avec de bons résultats scolaires que ce soit pour les enfants nantis ou les moins fortunés.

Voir aussi

Faut-il interdire les ordinateurs en salle de cours ?

Les élèves apprendraient mieux sans ordinateur


Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)