dimanche 22 mai 2022

L'État se féminise et se « diversifie » (m à j)

Mise à jour (2022)

Les femmes comptaient pour 59,5 % de l’effectif régulier de la fonction publique québécoise en mars 2021, comparativement à 58,6 % en mars 2017. 

La proportion des femmes cadres dans l’effectif régulier a atteint 49,9 % en mars 2021, soit un accroissement de 3,4 points de pourcentage depuis mars 2017.

La proportion d’embauches de personnes membres d’au moins un groupe cible (minorités visibles et ethniques, anglophone, autochtone, personne handicapée) dans l’ensemble du personnel régulier recruté se situait à 22,9 % pour l’année 2020-2021, soit une augmentation de 5,7 points de pourcentage par rapport à l’exercice financier 2016-2017. 

La proportion d’embauche de personnes membres de communautés culturelles se situait à 20,8 % en 2020-2021, soit une augmentation de 5,5 points de pourcentage par rapport à l’exercice financier 2016- 2017.

 Source


Voir aussi 
 
 
 
  
 
 
 
 
Billet originel (2013)
 
En mars 2007, l’effectif régulier de la fonction publique québécoise était composé de 55,6 % de femmes et de 44,4 % d’hommes, soit un écart de 11,2 points de pourcentage en faveur des femmes. En mars 2011, l’écart s’est accentué pour atteindre 16,0 points de pourcentage, l’effectif régulier comportant maintenant 58,0  % de femmes et 42,0 % d’hommes  (page 34 de ce rapport gouvernemental).

Les femmes constituaient 60,0 % des nouvelles embauches en 2010-2011. (p. 44) Que fait Madame Marois pour corriger cette féminisation ?

Répartition des sexes dans la fonction publique québécoise

Le taux d’embauche des personnes membres d’au  moins un groupe bénéficiant de discrimination positive (minorités immigrées, anglophone, autochtone, personne handicapée) se situe à 22,0 % pour l’année 2010-2011, soit une hausse de 2,5 points de pourcentage depuis 2006-2007. Les membres de minorités visibles ont vu leur taux d’embauche passer de 14,0 % à 19,1 % entre 2006-2007 et 2010-2011.

Répartition des groupes bénéficiant de la discrimination positive


Pour ce qui est des commissions scolaires (un groupe distinct et séparé de la fonction publique comprenant également le personnel enseignant ou non des écoles publiques), les hommes étaient 29,6 % (45 636 sur 154 183 employés)  et les femmes 70,4 % des effectifs en 2007.  Voir la p. 44 de ce rapport du Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec (CDPDJQ). Ce qui n'empêchait pas la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec d'indiquer un manque de 5 618 femmes (p. 46) ! Une fois cet objectif atteint, les hommes seraient à 26 %.

En 2011, le dernier rapport de la CDPDJQ précise que le nombre d'employés dans les commissions scolaires était de 154 187 (p. 57), mais il ne donne que le pourcentage d'handicapés dans ce tableau récapitulatif. Il faut aller aux annexes I et III pour totaliser les effectifs de chaque commission (il y en a 70) et dénombrer la prétendue sous-représentation des femmes dans chacune des commissions scolaires : 5 612.  Eh, oui, les effectifs des commissions scolaires sont très majoritairement féminins (108 547 soit 70,4 %), mais il y aurait toujours une sous-représentation des femmes dans ces mêmes commissions scolaires — près de 5600 femmes manqueraient ! — selon ce rapport au titre orwellien  « L’Accès à l'égalité en emploi »...

2 commentaires:

Réjean a dit…

Il faut dire pour les Français que les commissions scolaires cela regroupe tous les enseignants, les cadres et les techniciens de l'école publique. Il représente l'immense majorité des gens employés indirectement par l'État (c'est distinct dans les statistiques des fonctionnaires).

Le Saguenéen a dit…

Tous des emplois bien au chaud, pas trop dangereux, pas trop stressant, avec un emploi garanti et une bonne retraite.