lundi 18 novembre 2024

Les Françaises non immigrées ont d'autant moins d'enfants qu'elles ont peu de revenu disponible

En France, le taux de fécondité est positivement associé au niveau de revenu et de diplôme. Si on omet les immigrés, il s’écroule en dessous de 2000€ mensuels.

Les femmes diplômées du supérieur et disposant de 4000€ par mois sont quasiment au niveau de fécondité nécessaire au renouvellement des générations.

Selon un rapport de l’Insee, en 2023, 677 800 bébés sont nés en France, dont 639 533 en France métropolitaine Ce chiffre n’avait pas été aussi bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Lecture : parmi les femmes nées à l’étranger, les 20 % les plus modestes (en deçà du 1ᵉʳ quintile de niveau de vie), qui ont un niveau de vie moyen de 587 euros par mois sur la période, ont une fécondité moyenne de 2,63 enfants, d’après leur fécondité observée de 2012 à 2017 par âge et rang de naissance (ICFRA).   

 La fécondité des femmes nées à l’étranger est plus élevée que celle des femmes nées en France (figure ci-dessus). Ces écarts sont accentués en bas de l’échelle des niveaux de vie : 1,5 enfant pour les femmes nées en France contre 2,6 pour celles nées à l’étranger parmi les 20 % les plus modestes (en deçà du 1ᵉʳ quintile de niveau de vie). Alors que la fécondité des femmes nées à l’étranger diminue nettement avec le niveau de vie, celle des femmes nées en France tend à augmenter avec celui-ci. Parmi les femmes nées à l’étranger, les 20 % les plus aisées ont en moyenne 2,0 enfants, soit un niveau de fécondité proche de celui des femmes les plus aisées nées en France (1,9).

Voir les données de l'INSEE, il s'agit de niveau de vie, lequel est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d’un même ménage.

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