Cette étude confirme qu'un temps plus important passé à la crèche entre l'âge de 0 à 2 ans pour les enfants issus de familles relativement aisées réduit de manière significative les capacités cognitives et comportementales durant l'enfance et l'adolescence.
Ce phénomène aurait une explication claire : la crèche réduit les interactions en face à face avec les adultes, qui sont essentielles pour le développement cérébral. Les effets sont encore plus prononcés chez les filles — qui sont capables plus tôt de bénéficier de ces interactions — et dans les familles aisées, où la qualité des interactions parents-enfants est meilleure quand elle peut prendre place.
Voir aussi
Épidémie de détresse chez les enfants en CPE et chez les enfants nantis
La maternelle à 4 ans au Québec, étude : peu d’effets positifs
Une nouvelle étude souligne les conséquences néfastes des garderies « universelles » québécoises
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire