lundi 12 novembre 2012

Poursuite de la nationalisation coûteuse de la garde d'enfants au Québec

L'État, mère des tout-petits
Le gouvernement Marois annonce la création de 28 000 places de services de garde à contribution réduite d'ici la fin 2016, dont 13 000 étaient déjà prévues.

Par cette annonce, le gouvernement affirme qu'il complétera le réseau en « rendant disponibles 250 000 places à contribution réduite ».

Les nouvelles places se traduiront par une augmentation annuelle de 261 millions de dollars des coûts de fonctionnement du réseau, lorsqu'il sera complété.

La porte-parole de l'opposition libérale en matière de Famille, Danielle St-Amand, se questionne sur le financement du projet évalué à 260 millions de dollars en quatre ans. Elle estime que le gouvernement du Parti québécois n'aura d'autres choix que d'augmenter les impôts ou de couper dans d'autres services publics afin de financer ce programme.

Sans surprise, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) — toutes parties prenantes dans la fonctionnarisation croissante de la garde des enfants du Québec — se réjouissent pour leur part de l'annonce.

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1 commentaire:

France a dit…

Et encore rien pour les parents à la maison, hein Pauline?

Qui a dit que une femme au pouvoir changerait les chose? Qui?